Lisez! icon: Search engine
La maison du loch
Elisabeth Kern (traduit par)
Date de parution : 20/09/2012
Éditeurs :
12-21

La maison du loch

Elisabeth Kern (traduit par)
Date de parution : 20/09/2012

Sans le sou, Ann Vernon s'engage comme dame de compagnie auprès de la vieille Mrs Halliday. Elle est loin de se douter que le charmant fils de sa patronne en...

Sans le sou, Ann Vernon s'engage comme dame de compagnie auprès de la vieille Mrs Halliday. Elle est loin de se douter que le charmant fils de sa patronne en sait plus long qu'elle ne pourrait le croire sur son propre compte... et qu'il projette son assassinat. Alors que l'étau...

Sans le sou, Ann Vernon s'engage comme dame de compagnie auprès de la vieille Mrs Halliday. Elle est loin de se douter que le charmant fils de sa patronne en sait plus long qu'elle ne pourrait le croire sur son propre compte... et qu'il projette son assassinat. Alors que l'étau se resserre sur l'île du loch, Ann s'apprête à sombrer au coeur d'une cruelle course à l'héritage.

Un roman édifiant sur la condition des jeunes felles de l'époque, convoitées pour leur fortune.

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782823804065
Code sériel : 4580
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782823804065
Code sériel : 4580
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • jfponge 25/01/2024
    Décidément, Patricia Wentworth, cette auteure anglaise qui publia une bonne centaine de romans policiers des années 1930 aux années 1950, mérite d’être redécouverte et appréciée à sa juste valeur, avec son imagination débordante et un art du suspense valant bien celui de sa célèbre contemporaine Agatha Christie. Dans "La maison du loch", nous voilà entraînés dans les aventures d’Ann Vernon, une jeune femme de milieu très modeste, victime d’une diabolique machination car certaines personnes savent (et le lecteur par la même occasion, et ce dès les premières pages) qu’elle va devenir très riche à la mort d’un oncle qu’elle n’a jamais connu. On va de rebondissement en rebondissement en compagnie de cette demoiselle dont la modestie apparente cache un caractère bien trempé et un courage hors du commun. Un thriller magistralement bien conçu, mais aussi une ode à la libération de la femme, en ces années où celle-ci n’avait, du moins en Angleterre (pardon, en Écosse !), que le droit d’obéir aux parents et maris. Avec en prime, en fin d’ouvrage, une touche de fantastique typiquement écossaise qui ravira les amoureux d’Adèle Blanc-Sec, la célèbre héroïne du bédéiste Jacques Tardi.
  • Pris 15/02/2022
    J'ai beaucoup lu la série Miss Silver à une époque assez lointaine ainsi que quelques one-shots, mais celui-ci m'avait alors échappé. Dans La maison du Loch, Patricia Wentworth pose les faits dès le début. Une jeune femme pauvre est en fait l'héritière secrète d'un riche homme d'affaires. Certains ont tout intérêt à la faire disparaître rapidement. Voilà pour l'aspect policier. En ce qui concerne la romance... Scoop: il y en a toujours une avec Wentworth et oh spoiler/divulgâchage, ça finit bien pour les amoureux, présents tous deux dès le début du roman eux aussi. Quel intérêt de poursuivre la lecture dans ces conditions? En fait, Patricia Wentworth est suffisamment talentueuse pour que la question du Comment? l'emporte. L'héroïne, Ann, est assez attachante par son désir d'indépendance qui est résolument moderne... je rappelle que ce livre a été écrit dans les années 1930. La famille Halliday qui l'engage ne laisse pas indifférente non plus. La vieille madame Halliday dont Ann devient la dame de compagnie tient des discours très modernes au regard de son âge sur la condition de la femme tout en nous noyant dans les anecdotes concernant son immense parentèle. C'est aussi une femme très portée sur la morale victorienne et qui s'emploie avec une efficacité redoutable depuis une bonne trentaine d'années à écarter toutes les éventuelles fiancées de son fils. Celui-ci est un personnage louche, un "méchant" tout en nuances, contrairement à son cousin. Enfin, le personnage qui prend toute son ampleur au long du roman est cette île où Ann est finalement prisonnière au bord d'un loch... Quant au dénouement, Patricia Wentworth nous en a concocté un digne des aventures du professeur Challenger d'Arthur Conan Doyle - non, pas de Sherlock Holmes ici pour sauver la pôvre héroïne qui devra se débrouiller presque toute seule. Merci à mes co-lectrices du Challenge Multi-défis 2022 pour cette lecture commune ! J'ai beaucoup lu la série Miss Silver à une époque assez lointaine ainsi que quelques one-shots, mais celui-ci m'avait alors échappé. Dans La maison du Loch, Patricia Wentworth pose les faits dès le début. Une jeune femme pauvre est en fait l'héritière secrète d'un riche homme d'affaires. Certains ont tout intérêt à la faire disparaître rapidement. Voilà pour l'aspect policier. En ce qui concerne la romance... Scoop: il y en a toujours une avec Wentworth et oh spoiler/divulgâchage, ça finit bien pour les amoureux, présents tous deux dès le début du roman eux aussi. Quel intérêt de poursuivre la lecture dans ces conditions? En fait, Patricia Wentworth est suffisamment talentueuse pour que la question du Comment? l'emporte. L'héroïne, Ann, est assez attachante par son désir d'indépendance qui est résolument moderne... je rappelle que ce livre a été écrit dans les années 1930. La famille Halliday qui l'engage ne laisse pas indifférente non plus. La vieille madame Halliday dont Ann devient la dame de compagnie tient des discours très modernes au regard de son âge sur la condition de la femme tout en nous noyant dans les anecdotes concernant son immense parentèle. C'est aussi une femme très portée sur la morale victorienne et...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Zazaboum 14/02/2022
    Dépitée après la lecture du premier tome des enquêtes de Miss Silver, je n’ai pas voulu m’arrêter à cet échec car Patricia Wentworth était une auteure prolifique et appréciée, même actuellement ! Une lecture commune a été l’occasion de partir en Ecosse, sur une île isolée dans un Loch perdu. Tout commence avec Ann, une jeune femme orpheline et pauvre qui peine à vivre mais se bat pour y arriver tout en ayant bien conscience que son manque de statut social ne l’aidera en rien. Son soupirant est aisé et voudrait l’épouser mais elle refuse pour ne pas le priver du droit à la vie qu’il est en droit d’avoir. Un grand-oncle qu’elle n’a jamais connu la désigne comme son héritière et une course contre la montre débute pour le mari de sa cousine afin qu’elle décède avant le dit grand-oncle ! Manigances et manipulations, Ann est partie en Ecosse comme dame de compagnie dans ce qui pourrait bien être son dernier voyage ! Etrange ambiance que celle de cet îlot désertique et isolé, tant que le soleil brille, les flots sont bleus, les fleurs éblouissantes et le paysage à couper le souffle ! Dès que la brume arrive, ce n’est plus la même chose et un étau semble se refermer sur ses habitants ! Malgré quelques passages de naïveté due l’époque, le roman se déroule sans temps morts et même si les événements ne sont pas faits de grandes péripéties, j’ai beaucoup apprécié le déroulement et les personnages avec un petit plus pour Mrs Halliday, véritable bible de la bonne tenue et de la moralité qui ne s’est pas privé d’asséner ses bonnes paroles ! J’ai bien aimé aussi le clin d’œil de la fin qu’il faut replacer dans le contexte historique des années 30 ! Une bonne lecture qui me donne envie de continuer à lire cette auteure ! Challenge Multi-Défis 2022 Challenge Plumes Féminines 2022 Challenge Solidaire 2022 Challenge 20ème Siècle 2022 Dépitée après la lecture du premier tome des enquêtes de Miss Silver, je n’ai pas voulu m’arrêter à cet échec car Patricia Wentworth était une auteure prolifique et appréciée, même actuellement ! Une lecture commune a été l’occasion de partir en Ecosse, sur une île isolée dans un Loch perdu. Tout commence avec Ann, une jeune femme orpheline et pauvre qui peine à vivre mais se bat pour y arriver tout en ayant bien conscience que son manque de statut social ne l’aidera en rien. Son soupirant est aisé et voudrait l’épouser mais elle refuse pour ne pas le priver du droit à la vie qu’il est en droit d’avoir. Un grand-oncle qu’elle n’a jamais connu la désigne comme son héritière et une course contre la montre débute pour le mari de sa cousine afin qu’elle décède avant le dit grand-oncle ! Manigances et manipulations, Ann est partie en Ecosse comme dame de compagnie dans ce qui pourrait bien être son dernier voyage ! Etrange ambiance que celle de cet îlot désertique et isolé, tant que le soleil brille, les flots sont bleus, les fleurs éblouissantes et le paysage à couper le souffle ! Dès que la brume arrive, ce...
    Lire la suite
    En lire moins
  • iris29 14/02/2022
    Sorti en 1934 sous le titre “ Fear by night”, ce roman est à la fois extrêmement moderne, et extrêmement désuet.. On est à Londres, en 1932, et Ann Vernon, en une journée, voit trois événements arriver : 1/ Elle surprend la conversation de deux inconnus, projetant de se débarrasser d'une jeune femme encombrante, parce que, les empêchant de mettre la main sur l'héritage d'un vieil homme. 2/ Elle refuse la demande en mariage d'un jeune homme qu'elle connaît à peine, mais qui pourrait la sortir de l'extrême pauvreté dans laquelle , elle se trouve,( La famille de Charles, étant fort respectable, elle craint un accueil frigorifique. ) 3/ Elle répond à un petite annonce qui lui parvient de façon mystérieuse et suspecte , ( mais , a-t-elle vraiment le choix ? ), et décroche un emploi de dame de compagnie d'une honorable octogénaire. Et très vite, elle part avec la famille de Mrs Halliday sur une île isolée en Ecosse. Alors, si je parle de "désuet", c'est parce qu'il est rare dans la vraie vie (et facile dans un roman policier) que la pauvre héroïne tombe pile poil, sur la conversation de ses futurs meurtriers ( Agatha Christie a fait ça aussi , une fois...). Mais ça offre aussi, un point de vue intéressant , dans le sens où le lecteur est d'emblée mis au parfum de ce que mijotent les "méchants" et l'auteur. C'est ce que Alfred Hitchcok affectionnait beaucoup. Il disait que cela intensifiait le suspens. On est au courant, on attend le moment où l'inéluctable va se produire et pendant tout ce temps, on a peur... L'effet obtenu étant plus intense que celui de la surprise parce qu'il dure plus longtemps. Désuettes, mais non dénuées de charme et surtout , amusantes, les réflexions moralistes de l'octogénaire sur la place de la femme, dans la société, et surtout la façon doit se comporter Miss Vernon, si elle veut rester une jeune fille respectable ( et pas une horrible gourgandine !). Désuette aussi, l'histoire d'amour, où une jeune fille se voit demandée en mariage, alors qu'elle n'a vu son potentiel futur mari, que deux ou trois fois dans sa vie.. Mais La Maison du loch est aussi très moderne de part son suspens (de dingue !). Suspens renforcé par cet isolement de la maison, un décor qui offre presque un côté “huis-clos”. Un décor angoissant, hostile... On y vient en bateau, et la traversée est dangereuse. L'île est bordée de falaises , des rochers dévalent les pentes, Ann ne peut se fier à personne , à part peut-être , une domestique, dont l' accent écossais est à couper au couteau, comme le brouillard qui envahit parfois l'île. Ce roman étant un one shot, il ne fait pas partie des séries consacrées à la vieille fille détective Miss Silver ou à l'inspecteur Lamb. Les deux héros ne devront compter que sur eux-même, s'ils veulent s'en sortir vivants.. Patricia Wentworth signe, ici, certainement son roman le plus original, le plus atypique et s'égare sur quelques pages, dans un style où on ne l'attendait pas : le fantastique. Angoissant, oppressant, original, romantique, amusant, romanesque, désuet, charmant ... Venez visiter La Maison du Loch, Ayez confianccccccce...Sorti en 1934 sous le titre “ Fear by night”, ce roman est à la fois extrêmement moderne, et extrêmement désuet.. On est à Londres, en 1932, et Ann Vernon, en une journée, voit trois événements arriver : 1/ Elle surprend la conversation de deux inconnus, projetant de se débarrasser d'une jeune femme encombrante, parce que, les empêchant de mettre la main sur l'héritage d'un vieil homme. 2/ Elle refuse la demande en mariage d'un jeune homme qu'elle connaît à peine, mais qui pourrait la sortir de l'extrême pauvreté dans laquelle , elle se trouve,( La famille de Charles, étant fort respectable, elle craint un accueil frigorifique. ) 3/ Elle répond à un petite annonce qui lui parvient de façon mystérieuse et suspecte , ( mais , a-t-elle vraiment le choix ? ), et décroche un emploi de dame de compagnie d'une honorable octogénaire. Et très vite, elle part avec la famille de Mrs Halliday sur une île isolée en Ecosse. Alors, si je parle de "désuet", c'est parce qu'il est rare dans la vraie vie (et facile dans un roman policier) que la pauvre héroïne tombe pile poil, sur la conversation de ses futurs meurtriers ( Agatha Christie a fait ça aussi , une...
    Lire la suite
    En lire moins
  • Laehb80 14/02/2022
    Ann Vernon ne le sait pas mais elle est l'unique héritière d'un richissime viel oncle qu'elle n'a jamais vu ( il avait renié la mère de la jeune femme car elle s'était mariée avec un américain, pas très commode le monsieur ). Jeune femme sans le sou, elle cherche désespérément une place de demoiselle de compagnie et est embauchée par une vieille dame et son fils sans se douter dans quel piège elle se jette. Heureusement Charles qui est éperdument amoureux d'Ann se méfiera et tentera de contrecarrer cette machination. J'ai beaucoup aimé ce roman, l'ambiance étrange et mystérieuse des loch écossais. Bonne découverte de Patricia Wentworth, cette lecture m'a donné envie de lire d'autres de ses romans.
Inscrivez-vous à la Newsletter Lisez!, la Newsletter qui vous inspire !
Découvrez toutes les actualités de nos maisons d'édition et de vos auteurs préférés