©Marea Evans
Née en 1963, Stephanie Barron est l’auteure de onze romans policiers mettant en scène Jane Austen.
Et si Virginia Woolf ne s’était pas suicidée le 28 mars 1941 ?
En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre...
Et si Virginia Woolf ne s’était pas suicidée le 28 mars 1941 ?
En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par l’amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West. Un jour après l’annonce de son départ, son grand-père Jock,...
Et si Virginia Woolf ne s’était pas suicidée le 28 mars 1941 ?
En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune paysagiste américaine, arrive à Sissinghurst, dans le Kent, pour étudier le célèbre jardin blanc créé par l’amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West. Un jour après l’annonce de son départ, son grand-père Jock, d’origine britannique, se suicide. Jo découvre qu’il avait lui-même travaillé dans ce jardin pendant la Seconde Guerre mondiale et décide de profiter de son voyage pour comprendre son geste.
À Sissinghurst, Jo découvre par hasard un journal intime parmi les archives des jardiniers. L’étiquette porte le nom de son grand-père, mais, en le déchiffrant, elle doit se rendre à l’évidence : ce journal n’est pas le sien. Soupçonnant son auteur d’être Virginia Woolf, elle file le faire expertiser chez Sotheby’s. Là, on lui concède que le style et les thèmes rappellent en effet Woolf… à un détail près : les dates. Le 28 mars 1941, Virginia a rempli ses poches de pierres avant d’aller se noyer dans l’Ouse. Or le journal commence le 29.
Des détails du journal amènent Jo à jouer avec cette idée : et si Virginia Woolf ne s’était pas suicidée ? Si on l’avait tuée ?
D’Oxford à Cambridge, de demeures prestigieuses en bibliothèques légendaires, dans des jardins dont la splendeur dissimule d’obscurs secrets, Jo traque la vérité sur les derniers jours de la romancière. Mais elle n’est pas la seule, et bientôt le journal est volé…
Un roman à la fois érudit, léger et riche en rebondissements qui ravira les amoureux d’une Angleterre traditionnelle où le feu couve sous les bonnes manières.
Née en 1963, Stephanie Barron est l’auteure de onze romans policiers mettant en scène Jane Austen.
RÉSUMÉ :
En octobre 2008, Jo Bellamy, jeune jardinière américaine, arrive à Sissinghurst pour étudier le célèbre Jardin blanc. De notoriété mondiale, le Jardin blanc a été créé par l’amie de Virginia Woolf, Vita Sackville-West. Jo veut également élucider un mystère tout personnel : la raison pour laquelle son grand-père, Jock, s’est suicidé le lendemain du jour où elle lui a annoncé son départ pour Sissinghurst. Pour seule explication, Jock a laissé une lettre datée de septembre 1943 dans laquelle il évoque un drame au cours duquel il n’a pu sauver la « dame ». Jo sait que, avant son arrivée aux États-Unis, Jock, natif du comté de Kent, avait été jardinier chez Vita.
À Sissinghurst, Jo épluche de vieilles archives dans l’espoir de trouver des informations sur Jock. Elle découvre ainsi un journal intime dont l'étiquette porte le nom de son grand-père. Mais, en le déchiffrant, elle doit se rendre à l’évidence : ce journal n’est pas celui de Jock. Soupçonnant son auteur d’être Virginia Woolf, Jo file le faire expertiser chez Sotheby’s. Peter Llewellyn, du département des manuscrits, concède que, en effet, le style et les thèmes du journal rappellent Woolf. À un détail près : les dates. Le 28 mars 1941, Virginia a rempli ses poches de pierres avant d'aller se noyer dans l’Ouse. Or le journal commence le 29 mars 1941.
Le début du texte raconte comment, le 28 mars, Virginia s’est enfuie de chez elle en cachette de son mari, Leonard, pour se réfugier chez son amie Vita. Virginia, dont la peur est palpable, soulève d’inquiétantes interrogations sur un groupe d’amis de Leonard, membres de la très secrète confrérie des « Apôtres de Cambridge ». Bientôt, Jo et Peter sont amenés à jouer avec cette idée : et si Virginia Woolf ne s’était pas suicidée le 28 mars 1941 ? Si elle était morte plus tard ? Si on l’avait tuée ?
Peut-être la seconde moitié du cahier, qui a été arrachée, pourrait-elle expliquer les craintes de Virginia et les liens de la romancière avec Jock ?
Peter présente à Jo une spécialiste de Woolf, Margaux Strand, son ex-épouse. Enjôleuse sans scrupules, Margaux obtient de garder le cahier quelques heures. Ce que Jo, étrangère aux querelles universitaires, ignore, c’est que ce journal est une petite bombe. Un inédit de Woolf donnerait un sérieux coup de pouce à la carrière de la sulfureuse Margaux, ferait voler en éclats tout ce qu’on a imaginé des dernières heures de Virginia et rapporterait une fortune aux héritiers de Sissinghurst. Et ce qui devait arriver se produit : Margaux disparaît avec le manuscrit.
Une course-poursuite s’ensuit. Privés du cahier, Jo et Peter cherchent la vérité dans tous les endroits fréquentés par Virginia, Leonard et leurs amis : Charleston, la Bodleian Library et Monk’s House. C’est dans l’un de ces lieux mythiques qu’ils découvrent enfin les pages manquantes. Virginia y dessine les contours d’une affaire d’espionnage impliquant des élites universitaires à la veille de l’invasion de l’Union soviétique par les troupes hitlériennes. Suspectant la traîtrise de son mari et de ses amis, Virginia craint pour sa vie. Elle supplie Jock, le jeune jardinier, de l’aider à s’enfuir. Désarmé par cette femme terrorisée, Jock accepte. Mais le sort est contre la romancière : en chemin, elle est enlevée. Son corps est repêché dans l’Ouse trois semaines plus tard.