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Paul McCartney
Pierre Reignier (traduit par)
Date de parution : 28/09/2017
Éditeurs :
Robert Laffont

Paul McCartney

Pierre Reignier (traduit par)
Date de parution : 28/09/2017

Qu’aurait été Lennon sans McCartney ? On ne sépare pas comme ça le duo de compositeurs le plus prolifique du XXe siècle – la vie s’en est assez chargée. Et...

Qu’aurait été Lennon sans McCartney ? On ne sépare pas comme ça le duo de compositeurs le plus prolifique du XXe siècle – la vie s’en est assez chargée. Et sous ses apparences de gentil garçon, compositeur de mélodies sucrées, éternel numéro deux dans l’ombre du flamboyant John, Paul n’aurait-il...

Qu’aurait été Lennon sans McCartney ? On ne sépare pas comme ça le duo de compositeurs le plus prolifique du XXe siècle – la vie s’en est assez chargée. Et sous ses apparences de gentil garçon, compositeur de mélodies sucrées, éternel numéro deux dans l’ombre du flamboyant John, Paul n’aurait-il pas été, finalement, le véritable capitaine du Yellow Submarine ? Le découvreur hors pair de nouveaux horizons musicaux, à la force créatrice débridée, plus détonante encore que celle de son acolyte ?
Superbe évocation d’un demi-siècle de musique et de culture populaires, cette biographie fait aussi la part belle aux à-côtés de la légende, aux détails de la vie privée dans les époques pré- et post-Beatles qui ont compté dans le destin hors normes de ce petit gars de Liverpool : les méandres de l’enfance avec la mort prématurée de sa mère, Mary – qui lui inspirera plus tard Let It Be –, l’âge d’or des sixties, les années 1970 et la séparation du groupe, les abîmes dépressifs, ponctués de sursauts de génie avec Wings et sa muse, Linda Eastman, l’amour, la mort, une nouvelle muse, Heather Mills… Sexe, drogue, rock’n’roll, et l’un des divorces les plus coûteux et acrimonieux de l’histoire de la justice britannique.
Chroniqueur éprouvé de l’histoire du rock, Philip Norman ajoute à son oeuvre une nouvelle pièce qui trouvera naturellement sa place dans la bibliothèque de tout beatlemaniaque qui se respecte.

« La plus importante biographie de Paul McCartney jamais publiée. » The Washington Post.
« Une biographie archi-détaillée… Vous pourrez même sentir l’odeur de la sueur, de la merde de rat et des moisissures du sous-sol du Cavern Club. » Rolling Stone.

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EAN : 9782221203712
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221203712
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • ecceom 11/01/2022
    Ce bouquin est vraiment impressionnant avec ses près de 820 pages de lectures et ses deux encarts photographiques. Philip Norman réédite l'exploit accompli avec Lennon, en s'en prenant cette fois à l'ami/ennemi McCartney. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Macca, Norman excellant dans l'art de la synthèse (sur 820 pages...) de tout ce qu'il a pu rassembler à travers toutes les sources disponibles (même si probablement, il a pu se louper, les exégètes de McCartney sauront bien corriger ou se diriger vers les ouvrages de Mark Lewisohn). Il ne s'agit pas d'un livre d'entretiens, mais on sait ce que valent souvent ces derniers. Dès le prologue, il avoue avoir longtemps considéré McCartney "comme un poids plume trop satisfait de lui" avant de reconnaitre qu'il "a bel et bien donné tort à tous ceux, moi y compris, qui le dénigraient". Et pour faire amende honorable, il met le paquet. Ceux qui ne supportent pas (encore) Shaved Fish éviteront ce pavé, les autres resteront ébahis devant la foule d'informations -pas toutes indispensables loin s'en faut- qu'ils y trouveront, là où ils pensaient tout savoir. (sans doute quelques passages, par exemple sur la fin de son mariage catastrophe avec l'ahurissante Heather Mills, auraient-ils gagné à être raccourcis et certains détails écartés - quel est l'intérêt d'indiquer que sa nouvelle femme doit sa fortune à une compagnie nommée New England Motor Freight ", soit NEMF et de la rapprocher de NEMS, celle de Brian Epstein ? Et que dire de ce passage où on apprend qu'il appréciait de se faire coiffer les jambes qu'il a poilues...) L'image du gentil Paulo est parfois égratignée, son souci maladif de plaire aux femmes et au public est patent (Jane Asher était patiente...ou naïve). On pourra noter également que l'image d'Harrison, une nouvelle fois, ne sort pas spécialement grandie, l'auteur doutant de son talent réel, de son sens de l'humour et attribuant la participation du Beatles à l'entreprise Anthology, au fait que sa boite de Production cinéma avait fait faillite. Après ce qu'on pouvait déjà lire dans le livre de Geoff Emerick, il y a des dents qui vont encore grincer.... il faut souligner quand même le talent de Norman qui parvient à dresser, grâce à l'accumulation de détails parfois anodins, un portrait très complet et contrasté. Qui plus est, la période post-Beatles qui n'est pas celle sur laquelle les journalistes se sont le plus penchés jusqu'à présent, est ici traitée avec autant de soin (à peu près la moitié du livre). Une phrase à retenir tant elle sonne juste. Elle émane de Macca après la mort de son complice Lennon : "Il est mort en légende, et moi je vais mourir en vieil homme. C'est vraiment du John tout craché !" Un monument, à ressortir le jour où ayant passé définitivement la basse à gauche, viendra le moment de la réhabilitation d'un compositeur de génie et d'un homme avec ses qualités et défauts. Ce bouquin est vraiment impressionnant avec ses près de 820 pages de lectures et ses deux encarts photographiques. Philip Norman réédite l'exploit accompli avec Lennon, en s'en prenant cette fois à l'ami/ennemi McCartney. Tout, tout, tout, vous saurez tout sur Macca, Norman excellant dans l'art de la synthèse (sur 820 pages...) de tout ce qu'il a pu rassembler à travers toutes les sources disponibles (même si probablement, il a pu se louper, les exégètes de McCartney sauront bien corriger ou se diriger vers les ouvrages de Mark Lewisohn). Il ne s'agit pas d'un livre d'entretiens, mais on sait ce que valent souvent ces derniers. Dès le prologue, il avoue avoir longtemps considéré McCartney "comme un poids plume trop satisfait de lui" avant de reconnaitre qu'il "a bel et bien donné tort à tous ceux, moi y compris, qui le dénigraient". Et pour faire amende honorable, il met le paquet. Ceux qui ne supportent pas (encore) Shaved Fish éviteront ce pavé, les autres resteront ébahis devant la foule d'informations -pas toutes indispensables loin s'en faut- qu'ils y trouveront, là où ils pensaient tout savoir. (sans doute quelques passages, par exemple sur la fin de son mariage catastrophe avec l'ahurissante Heather Mills, auraient-ils gagné à être...
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  • axelreaute 25/01/2019
    Il est des mythes difficiles à déconstruire. Après avoir fait longtemps partie des adorateurs de John Lennon et des pourfendeurs de Paul McCartney, Philip Norman ouvre les yeux sur celui qu'il décrivait, à longueur de papiers, comme un conteur, certes très doué, de niaiseries pour adolescentes. Une « légende » renforcée après la mort tragique de Lennon en 1980. « À partir de ce moment-là (…) Lennon serait considéré comme l'avant-gardiste, l'expérimentateur, le preneur de risques, et McCartney resterait le mélodieux, le sentimental, le prudent. » Dans une biographie aussi monumentale que passionnante, Norman, « rock critic » au Times, démonte une par une ces images d'Épinal. Et révèle finalement ce que les « maccartistes » savaient déjà : celui qui prend des risques (musicaux), c'est « Macca ». À l'époque des Beatles, c'est lui qui a les idées les plus percutantes, songe à l'album Sergent Pepper, impulse le changement d'image des « Fab Four », trop sages, crée le premier morceau de heavy métal (« Helter Skelter »)... Une fois l'aventure « plus célèbre que le Christ » terminée, McCartney alterne avec les wings ballades (qu'il maîtrise à la perfection), rock, reggae, électronique (« Coming Up » qui suscitera même l'admiration de Lennon), l'étrange (« Temporary Secretary »). Alors que Lennon n'atteint qu'à de rares reprises ses anciens sommets, qu'Harrison fait un chef-d'œuvre (All Things Must Pass) puis s'en va et que Ringo fait du Ringo, McCartney garde une qualité (presque) constante tout au long des années 1970. Norman réévalue à la hausse RAM (1971), consacre Band Oon the Run (1973), donne quelques satisfecit à des singles et tresse des louanges à Chaos and Creation in the Backyard (2005), son dernier opus digne de l'époque des « Fab Four ». Autre idée reçue gravée dans le marbre : Paul McCartney serait, avec Yoko Ono, à l'origine de la séparation du plus grand groupe de musique de l'histoire. Pourtant, Norman prouve page après page que « Macca » a tout fait pour maintenir soudé un groupe en voie de désintégration. McCartney, certes dirigiste, garde son calme face à l'interventionnisme de Yoko (« Alors qu'elle ne connaissait absolument rien à la musique pop (...) elle n'hésitait pas à offrir ses opinions sur les chansons qu'ils travaillaient au studio »), passe outre le dilettantisme de John, gère tant bien que mal les sautes d'humeur de George (dont le portrait ici n'est guère flatteur pour celui qu'on présentait comme le gentil hippie disciple du Maharishi Mahesh Yogi) et demeure le dernier à faire son album solo, quand les autres ont déjà vogué vers des aventures solitaires. Le vrai rebelle, enfin, c'est celui qui, derrière la vie de bon père de famille rangée, fait la une des journaux pour ses nombreuses arrestations pour possession de marijuana. Son rapport à la drogue est d'ailleurs brillamment évoqué. C'est également l'homme des combats. Pour le végétarisme, les bonnes causes et les batailles politiques à risque : en 1972, il s'attaque à la monarchie dans « Give Ireland Back to the Irish » – le titre sera interdit outre-Manche. Tandis que John Lennon, sous la plume de Philip Norman, apparaît comme le vrai petit bourgeois vivant avec femme et enfants dans un quartier chic de New York... Mais la légende resta figée le 8 décembre 1980. Paul aura alors cette phrase, citée dans le livre (p. 574) : « Il (John Lennon) est mort en légende, et moi je vais mourir en vieil homme. » Cruel et injuste destin pour les deux hommes. Norman, dans une écriture fluide, bien que se perdant quelquefois dans des détails anecdotiques ou répétitifs, retrace les heures de gloire de Paul McCartney, les plus sombres également (son divorce avec Heather Mills raconté par le menu comme un mauvais soap opera) et n'élude pas son rapport compliqué, voire obsessionnel, à l'argent. Une biographie de référence à lire. Accompagné de la cinquantaine de tubes composés par la légende. Il est des mythes difficiles à déconstruire. Après avoir fait longtemps partie des adorateurs de John Lennon et des pourfendeurs de Paul McCartney, Philip Norman ouvre les yeux sur celui qu'il décrivait, à longueur de papiers, comme un conteur, certes très doué, de niaiseries pour adolescentes. Une « légende » renforcée après la mort tragique de Lennon en 1980. « À partir de ce moment-là (…) Lennon serait considéré comme l'avant-gardiste, l'expérimentateur, le preneur de risques, et McCartney resterait le mélodieux, le sentimental, le prudent. » Dans une biographie aussi monumentale que passionnante, Norman, « rock critic » au Times, démonte une par une ces images d'Épinal. Et révèle finalement ce que les « maccartistes » savaient déjà : celui qui prend des risques (musicaux), c'est « Macca ». À l'époque des Beatles, c'est lui qui a les idées les plus percutantes, songe à l'album Sergent Pepper, impulse le changement d'image des « Fab Four », trop sages, crée le premier morceau de heavy métal (« Helter Skelter »)... Une fois l'aventure « plus célèbre que le Christ » terminée, McCartney alterne avec les wings ballades (qu'il maîtrise à la perfection), rock, reggae, électronique (« Coming Up » qui suscitera...
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