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Prendre fin
Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 30/01/2014
Éditeurs :
Belfond

Prendre fin

Collection : Belfond Pointillés
Date de parution : 30/01/2014

 
Un splendide après-midi de printemps à Paris. Le soleil illumine les rues et les visages, les jambes des filles sont de sortie et notre héros ne s’est jamais senti aussi... Un splendide après-midi de printemps à Paris. Le soleil illumine les rues et les visages, les jambes des filles sont de sortie et notre héros ne s’est jamais senti aussi vivant. Jusqu’ici tout va bien. Sauf qu’il s’écroule sur l’esplanade du Centre Pompidou. Mourir ! Il ne manquait plus que... Un splendide après-midi de printemps à Paris. Le soleil illumine les rues et les visages, les jambes des filles sont de sortie et notre héros ne s’est jamais senti aussi vivant. Jusqu’ici tout va bien. Sauf qu’il s’écroule sur l’esplanade du Centre Pompidou. Mourir ! Il ne manquait plus que ça : c’est la première fois qu’il meurt et il ne sait pas comment on fait. La farce métaphysique bat son plein dans sa tête. C’est qu’il s’incruste, le moribond, refuse de marcher dans le racket de la mort…
Amours, révolte, insolence, ironie, colère, il lance ses dernières forces dans la bataille. Mais peut-on vaincre la fin quand on n’en est pas maître ? Le questionnement tout à tour grave, hilarant et foutraque d’un homme définitivement amoureux de la vie.

Né en 1939 à Paris, Jean-Pierre Enjalbert est l'auteur chez Verticales de deux romans salués par la critique, Tableau vivant (2001) et Les Indignitaires (2009). Prendre fin est son troisième livre, d’une fracassante jeunesse.
 
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EAN : 9782714456502
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714456502
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • nekomusume 25/02/2014
    Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Belfond pour m'avoir envoyé ce livre. L'auteur manie bien les mots et les sarcasmes. Quand on meurt, on voit sa vie défiler en un instant? Et si c'était plutôt une somme d'instants où on a songé à la mort? Et si finalement c'était plutôt une suite d'interrogations et de remarques sur la réalité de ce qui est en train d'arriver, sur ce que les gens autour en pense et la façon dont ils réagissent? Bon c'était agréable à lire, chaque petite expression concernant le trépas est décortiquée et prétexte à une digression mais j'ai eu une question dans un coin de mon esprit tout au long de ma lecture: où l'auteur veut-il nous emmener? Ce n'était peut être pas le bon moment pour moi de lire se livre, se rapportant trop à une expérience personnelle récente. du coup j'ai du passer à côté de quelque chose...
  • Floccus 04/02/2014
    L'éditeur affiche “roman” en page de titre. Hors point de roman entre ces pages. Ou pas vraiment. Un protagoniste, certes. Une situation dramatique. Mais qui n'est que prétexte. Car la mort, finalement, n'est intéressante que par ses possibilités textuelles. Anti-roman ? Le corps n'y est plus, mais ça cogite. Vif, inventif, trublion, l'esprit est alerte. Quelques piques bien senties se faufilent l'air de rien - Philippe Labro se recycle comme “grossiste en clichés” et Le Dalaï Lama brille par sa “connerie stratosphérique”. Jean-Pierre Enjalbert retourne et déconstruit les phrases toutes faites, malmène les références culturelles, peaufine les chutes, jongle avec un langage à géométrie variable. Il y a quelques passages franchement drôles. J'ai aimé la créativité littéraire de l'objet, mais par petites touches, en picorant. C'est brillant en son genre, l'écrivain s'est amusé. le lecteur peine à ressentir la même jubilation sur la longueur. [Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]
  • Noopettebooks 03/02/2014
    Je remercie tout d'abord Babelio et le éditions Belfond qui m'ont permis de découvrir un auteur et un roman. Pendant la première moitié du roman, j'apprécie les dires du narrateur. Comment doit-on mourir? Il s'excuse c'est tout nouveau pour lui. Doit-on repenser à sa vie? Ne faut-il pas se plaindre du choix de la mort, au fond pourquoi lui? C'est injuste, il n'était pas au courant, on ne l'a pas prévenu que se serait si soudain. L'histoire se développe et puis je m'y perds. Tout le livre se résume à la page 171, le narrateur précise qu'il s'égare. Et c'est vraiment ce qui s'est passé, je me suis totalement égarée dans ce roman. Il y a trop, beaucoup trop de digressions. Je ne sais plus où se situait l'histoire, ni la pensée de l'auteur. Mon esprit n'accroche plus aux nombreuses réflexions "philosophiques". J'ai l'impression d'être une imbécile qui ne comprend plus un traître mot de ce que dit l'auteur: des références littéraires, des phrases en italien (ou en latin), des liens avec la littérature que je ne connais pas. Le livre commence à tourner en rond: oui j'ai compris c'est une injustice totale cette mort! Je n'en peux plus. Je ne vois plus le bout de ce roman et puis il y a la fin...La fin, je ne la comprends pas non plus. Je suis épuisée. Alors il devait sûrement y avoir du génie dans cette écriture mais je n'étais pas à la hauteur de ce roman. Mais quand c'est trop c'est trop. Soit je suis trop bête pour apprécier ce genre de roman "intello-philo", soit l'auteur est totalement à côté de la plaque. Je mets trois étoiles pour la première partie du roman mais quand je prends l'ensemble j'arrive péniblement à deux étoiles. Je remercie tout d'abord Babelio et le éditions Belfond qui m'ont permis de découvrir un auteur et un roman. Pendant la première moitié du roman, j'apprécie les dires du narrateur. Comment doit-on mourir? Il s'excuse c'est tout nouveau pour lui. Doit-on repenser à sa vie? Ne faut-il pas se plaindre du choix de la mort, au fond pourquoi lui? C'est injuste, il n'était pas au courant, on ne l'a pas prévenu que se serait si soudain. L'histoire se développe et puis je m'y perds. Tout le livre se résume à la page 171, le narrateur précise qu'il s'égare. Et c'est vraiment ce qui s'est passé, je me suis totalement égarée dans ce roman. Il y a trop, beaucoup trop de digressions. Je ne sais plus où se situait l'histoire, ni la pensée de l'auteur. Mon esprit n'accroche plus aux nombreuses réflexions "philosophiques". J'ai l'impression d'être une imbécile qui ne comprend plus un traître mot de ce que dit l'auteur: des références littéraires, des phrases en italien (ou en latin), des liens avec la littérature que je ne connais pas. Le livre commence à tourner en rond: oui j'ai compris c'est une injustice totale cette mort! Je n'en peux plus. Je ne vois...
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  • LoloKiLi 02/02/2014
    Par un radieux après-midi de printemps, la mort vous tombe dessus, là tout de suite sans prévenir. Faites part de vos réactions. Vous avez deux heures. Sur ce thème désopilant, l’élève Enjalbert développe en vrac les cogitations agitées de son personnage dont la fin n’en finit pas de finir. Les souvenirs défilent et les pensées affluent dans une litanie de réflexions désordonnées, voire confuses (cela dit, passez donc l’arme à gauche et rédigez dans la foulée un truc cohérent genre introduction / développement / conclusion, j’aimerais vous y voir). « Il y a ceux qui frôlent la mort, ceux qui ne passent pas loin, ceux qui à-quelques-centimètres-j’étais-bon-comme-la-romaine, et ceux qui putain-c’était-moins-une. Pas moi. »... Assurément Jean-Pierre Enjalbert possède un sens acéré de la formule qui tue, ainsi qu’une formidable virtuosité dans la manipulation des mots dont il semble se délecter à chaque ligne et à juste titre. Le chapitre consacré à l’irrésistible Maryse est à lui seul un savoureux condensé de son talent et de cet humour acerbe et provocateur auquel je résiste rarement. On pense ici bien sûr à l’ironie décalée de Desproges et à son inoubliable sens de la dérision ; cependant, là où l’esprit de l’illustre Pierre apparait clairement comme une seconde nature, subtile et sensible, la plume d’Enjalbert me semble relever parfois de la posture ou du cabotinage un tantinet pesant. Puis finalement, de redondances en réflexions superficielles par trop décousues, «Prendre fin» prend fin, enfin, et il est grand temps car malheureusement l’ennui n’est pas bien loin. Sentiments mitigés, donc, à la lecture de cet intéressant exercice de style qui, à mon sens, aurait peut-être dû se limiter au format d’un essai. Sans doute n’en aurait-il eu que plus d’impact. #1192; Grand merci à un autre et non moins illustre Pierre (Krause) et aux éditions Belfond qui m’ont proposé cette lecture. Par un radieux après-midi de printemps, la mort vous tombe dessus, là tout de suite sans prévenir. Faites part de vos réactions. Vous avez deux heures. Sur ce thème désopilant, l’élève Enjalbert développe en vrac les cogitations agitées de son personnage dont la fin n’en finit pas de finir. Les souvenirs défilent et les pensées affluent dans une litanie de réflexions désordonnées, voire confuses (cela dit, passez donc l’arme à gauche et rédigez dans la foulée un truc cohérent genre introduction / développement / conclusion, j’aimerais vous y voir). « Il y a ceux qui frôlent la mort, ceux qui ne passent pas loin, ceux qui à-quelques-centimètres-j’étais-bon-comme-la-romaine, et ceux qui putain-c’était-moins-une. Pas moi. »... Assurément Jean-Pierre Enjalbert possède un sens acéré de la formule qui tue, ainsi qu’une formidable virtuosité dans la manipulation des mots dont il semble se délecter à chaque ligne et à juste titre. Le chapitre consacré à l’irrésistible Maryse est à lui seul un savoureux condensé de son talent et de cet humour acerbe et provocateur auquel je résiste rarement. On pense ici bien sûr à l’ironie décalée de Desproges et à son inoubliable sens de la dérision ; cependant, là où l’esprit de l’illustre Pierre apparait clairement comme une...
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  • lecassin 25/01/2014
    Ca commence bien ! 2014… Et ça commence par « Prendre fin », un comble, de Jean-Pierre Enjalbert… C’est décalé, décapant, impertinent, ironique, cynique, iconoclaste, un brin misanthrope, un brin macho, et pour tout dire, un brin décousu… Mais comment pourrait-il en être autrement. Imaginez : un beau jour de printemps, voilà notre héros (malgré lui) étendu sur l’esplanade du Centre Pompidou, à l’article de la mort… « un article, ni repris ni échangé », nous dit-il…Il est probablement victime d’une crise cardiaque et ne peut plus bouger ; mais son cerveau bouillonne, il fulmine même, par moments... Il passe sa vie en revue, comme il est recommandé de le faire en de pareilles circonstances. Alors tout y passe, « la gauche, la droite, même le Don Dieu » et surtout « La Mort » qu’il veut déférer devant un tribunal du genre La Haye pour génocide et crime contre l’humanité. Constituons nous partie civile. « Prendre fin », c’est le procès de La Mort, mais c’est aussi l’occasion de régler quelques comptes avec la propre vie de l’auteur : allusions dans les Aurès, dans les manif de 68, dans les cafés existentialistes… Mais c’est aussi l’occasion d’évoquer les bons moments… presque tous liés à des rencontres féminines : Maryse, la poinçonneuse du métro Robespierre, Zaza, « la négresse qui le perfectionna », Gloria, Yvonne la fellinienne , et puis Sylvie, Nadine , et puis…et puis… ». Impossible, alors, de ne pas penser à « L’homme qui aimait les femmes » … Quant au style : un feu d’artifice ! Détournements de sens, oxymores, zeugmes, jeux de mots… tout y passe. Du Desproges , un peu. Du Devos, y’en a. Du Frédéric Dard, sans aucun doute… Y’a p’t’être même de la pomme, mais là il faut voir avec les frères Volfoni… Même si Petitebijou (dont je salue la superbe critique) a beaucoup apprécié, c’est pt’t’être quand même de la « littérature d’homme », qui sait… c’est un peu macho, un peu misogyne… bon !… Avec une petite pique sur le sabir des cités : « C’t’hyper djeust trop relou t’aaas vu j’suis genre grave dégoûtéeuh c’est craignos morteleuh ; » et sur celui des bobos : « Car c’est en m’éteignant voilà que j’ai retrouvé la lumière, je me suis mis en danger en prenant le risque de la mort, oui c’est juste que voilà, la mort on la sent dans mon œuvre voilà comme une blessure inguérissable. » « Prendre fin » : Un éloge des femmes et de leur plastique, certes, mais aussi et surtout un réquisitoire contre la soumission : « On ne naît pas soumis, on le devient. Ou non », à la mort, d’abord… à la vie aussi , les fausses jumelles consubstantielles en l’humanité… Pour ma part, un grand bouquin qui entre, et c’est le premier de l’année, dans ma liste des coups de cœur. Un bouquin que je m’imagine entendre, lu par Fabrice Luchini…Merci encore aux Editions Belfond et à l’équipe Babélio pour ce cadeau de début d’année. « La Camarde qui ne m'a jamais pardonné d'avoir semé des fleurs dans les trous de son nez me poursuit d'un zèle imbécile… » Ca commence bien ! 2014… Et ça commence par « Prendre fin », un comble, de Jean-Pierre Enjalbert… C’est décalé, décapant, impertinent, ironique, cynique, iconoclaste, un brin misanthrope, un brin macho, et pour tout dire, un brin décousu… Mais comment pourrait-il en être autrement. Imaginez : un beau jour de printemps, voilà notre héros (malgré lui) étendu sur l’esplanade du Centre Pompidou, à l’article de la mort… « un article, ni repris ni échangé », nous dit-il…Il est probablement victime d’une crise cardiaque et ne peut plus bouger ; mais son cerveau bouillonne, il fulmine même, par moments... Il passe sa vie en revue, comme il est recommandé de le faire en de pareilles circonstances. Alors tout y passe, « la gauche, la droite, même le Don Dieu » et surtout « La Mort » qu’il veut déférer devant un tribunal du genre La Haye pour génocide et crime contre l’humanité. Constituons nous partie civile. « Prendre fin », c’est le procès de La Mort, mais c’est aussi l’occasion de régler quelques comptes avec la propre vie de l’auteur : allusions dans les Aurès, dans les manif de 68, dans les cafés existentialistes… Mais c’est aussi l’occasion d’évoquer les bons moments… presque tous liés à...
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