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Va donc m'attendre chez plumeau
Date de parution : 28/10/2010
Éditeurs :
12-21

Va donc m'attendre chez plumeau

Date de parution : 28/10/2010

"Je n'ai, jusqu'à ce jour, reçu que deux lettres de Sa Majesté britannique Elisabeth II. La première date de plusieurs années, et concerne mon livre «Baise-ball à la Baule». La...

"Je n'ai, jusqu'à ce jour, reçu que deux lettres de Sa Majesté britannique Elisabeth II. La première date de plusieurs années, et concerne mon livre «Baise-ball à la Baule». La chère souveraine m'y faisait quelques remontrances parce que j'y avais assez lourdement brocardé un membre de sa royale family. L'envoi...

"Je n'ai, jusqu'à ce jour, reçu que deux lettres de Sa Majesté britannique Elisabeth II. La première date de plusieurs années, et concerne mon livre «Baise-ball à la Baule». La chère souveraine m'y faisait quelques remontrances parce que j'y avais assez lourdement brocardé un membre de sa royale family. L'envoi de deux douzaines de roses rouges (nous n'étions pas encore en régime socialiste), accompagnant un billet d'excuses, me valut son absolution. Mais voici que la cousine récidive, ayant entendu parler du présent ouvrage. Grâce à une indiscrétion de ma femme de ménage, elle me pria, par l'intermédiaire de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Berne, de lui adresser une copie de mon manuscrit. Je le fis. Ce qui motiva la seconde lettre royale. Madame Deux s'y déclare indignée de la manière dont je traite l'Intelligence Service dans ces pages et me somme de ne pas publier cette oeuvrette. Passant outre cet interdit, mon éditeur et moi avons décidé de la faire paraître tout de même. Nous verrons bien."

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EAN : 9782265091894
Code sériel : 112
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782265091894
Code sériel : 112
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • AMC28 29/02/2024
    Si au début du livre le ton était drôle et plaisant, laissant présager plein d'actions et de suspense, j'avoue avoir perdu mon intérêt pour l'histoire au fur et à mesure... j'ai trouvé qu'il y avait souvent des récapitulatifs, plus souvent que d'habitude. bref, ce titre ne me restera pas longtemps en mémoire.
  • TmbM 03/08/2023
    Non pas que je veuille absolument botter en touche mais je ne vais pas encombrer ce billet avec le résumé d'une intrigue qui n'est là que pour mettre en scène des personnages déjà bien connus de nos services. Sachez juste qu'il est question d'un diplomate indien, d'un secret soviétique, d'une arrestation, d'une évasion et de l'implication mystérieuse de notre héros qui va se demander durant une bonne partie du roman pourquoi il se retrouve mêlé à cette histoire. Une fois que vous avez accepté ça, on peut passer au point suivant. Même s'il comporte bien une trame, ce 112ème épisode des aventures de San-Antonio semble surtout être l'occasion pour l'auteur d'épancher sa sinistrose. Il prête à son protagoniste une rare quantité de propos pessimistes et livre le fruit des réflexions que lui inspire cette société qu'il contemple d'un regard affligé. San-Antonio nous avait déjà habitué aux remarques sibyllines sur ses contemporains, mais pas à ce point. Lassé par l'uniformité de décors dont le dénominateur commun varie entre "buildinges" et Coca-Cola, peinant à trouver la finalité d'une existence passée à s'engraisser pour finalement être réduit à l'état de "poudre d'os", fatigué par la tendance des hommes à devenir "des gens", une catégorie dans laquelle il ne se reconnaît pas, il frôle la dépression. "Et quoi de plus contraignant que d'avoir à paraître ce qu'on est pas ou peu, devant des gens qui, eux aussi, s'appliquent à donner d'eux-mêmes une idée non conforme à la vérité ? Conclusion, le savoir-vivre est haïssable, au même titre que le polygone irrégulier. Je n'en démordrai pas, ou alors il faudrait qu'on y mette le prix." Mais, entre bons mots, formules inventives, comparaisons insolites, trouvailles saugrenues et métaphores baroques, il reste fidèle à lui-même : malin, élégant, spirituel. Fidèle à lui-même mais pourtant inattendu. Pour preuve, quand on s'y attend le moins, on découvre que Bérurier est devenu directeur de la police à la place du patron. Marrade en perspective ! On n'en sait pour l'instant pas beaucoup plus à ce sujet. Il faudra sans doute attendre l'épisode suivant, Morpions circus, pour avoir les détails... Touchez mon blog, Monseigneur...Non pas que je veuille absolument botter en touche mais je ne vais pas encombrer ce billet avec le résumé d'une intrigue qui n'est là que pour mettre en scène des personnages déjà bien connus de nos services. Sachez juste qu'il est question d'un diplomate indien, d'un secret soviétique, d'une arrestation, d'une évasion et de l'implication mystérieuse de notre héros qui va se demander durant une bonne partie du roman pourquoi il se retrouve mêlé à cette histoire. Une fois que vous avez accepté ça, on peut passer au point suivant. Même s'il comporte bien une trame, ce 112ème épisode des aventures de San-Antonio semble surtout être l'occasion pour l'auteur d'épancher sa sinistrose. Il prête à son protagoniste une rare quantité de propos pessimistes et livre le fruit des réflexions que lui inspire cette société qu'il contemple d'un regard affligé. San-Antonio nous avait déjà habitué aux remarques sibyllines sur ses contemporains, mais pas à ce point. Lassé par l'uniformité de décors dont le dénominateur commun varie entre "buildinges" et Coca-Cola, peinant à trouver la finalité d'une existence passée à s'engraisser pour finalement être réduit à l'état de "poudre d'os", fatigué par la tendance des hommes à devenir "des gens", une catégorie...
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