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Au nom du père, du fils, et du rock'n'roll
Date de parution : 04/04/2013
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Au nom du père, du fils, et du rock'n'roll

Date de parution : 04/04/2013

La prière du silence

Deux adolescents révoltés : l’un dans les années 1950, l’autre aujourd’hui. Ils sont père et fils et partagent le goût de la transgression. Pourtant un fossé générationnel les sépare. Christian...

Deux adolescents révoltés : l’un dans les années 1950, l’autre aujourd’hui. Ils sont père et fils et partagent le goût de la transgression. Pourtant un fossé générationnel les sépare. Christian a grandi dans une famille délaissée par un père violent et a trop tôt dû apprendre à se débrouiller seul...

Deux adolescents révoltés : l’un dans les années 1950, l’autre aujourd’hui. Ils sont père et fils et partagent le goût de la transgression. Pourtant un fossé générationnel les sépare. Christian a grandi dans une famille délaissée par un père violent et a trop tôt dû apprendre à se débrouiller seul pour aider sa mère à joindre les deux bouts. Élève brillant, il va néanmoins très vite se prendre de passion pour le rock et les pratiques subversives, jusqu’à devenir une des personnalités incontournables de la vie nocturne parisienne. On bascule dans la vie de Victor avec la rencontre de Lorraine et Christian. Enfant turbulent et provocateur, Victor affirme une personnalité orgueilleuse au cours d’une adolescence marquée par la séparation de ses parents. Surfeur fanfaron, bourreau des cœurs, capricieux et irrespectueux, il malmène son entourage. Les deux hommes se retrouveront au Québec, où Victor s’est installé, pour d’ultimes retrouvailles achevées brutalement par un coup du destin.

Ce survol de trois générations permet à l’auteur d’aborder avec finesse le lien de filiation, et de développer en profondeur le portrait de ces deux personnages à la jeunesse tumultueuse.

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EAN : 9782350872193
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 142 x 205 mm
EAN : 9782350872193
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 240
Format : 142 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • vero01 12/01/2016
    Christian et son fils Victor ont des relations tendues depuis le divorce. Victor ne supporte ni l'autorité, ni les nouveaux couples formés par ses parents. Ce roman est découpé en 3 principaux chapitres qui nous plongent dans la vie des personnages. Christian qui a subit l'extrême violence de son père et qui fera carrière dans le Rock en vivant son rêve. Victor un ado difficile, rebelle, qui ne vit que dans le conflit. Leurs liens ont peut être l'espoir de se renouer lors d'un voyage au Canada où père et fils vont enfin apprendre à se connaître. Encore une fois un beau roman d'Harold Cobert sur les relations père fils après les relation de couple dans "Dieu surfe au Pays Basque"
  • eirenamg 10/12/2015
    Une fois de plus la fine plume d’Harold Cobert fait mouche, il nous transporte dans les années 1960 mais aussi au cœur de la relation père fils. L’histoire de Christian et Victor à la fois lors d’un été au Cap Ferret puis lors d’un voyage au Canada. Des flashbacks dans la vie du père nous le font voir d’une autre manière, sa jeunesse, ses études puis la musique vont jouer un rôle essentiel dans sa vie. Il y a aussi la présence en fil rouge de la voix du fils Victor plus âgé, qui découvre l’histoire et la vie de son père avant lui. Elle permet d’avoir un autre point de vue sur les personnages et de réfléchir sur le jugement que l’on peut porter sans le vouloir sur nos parents. L’histoire du rock’n’roll, des soirées parisienne best donne une saveur particulière au récit. J’ai aimé cette plongée dans les années 1960 et cette remontée dans le temps. Cette importance de la musique dans l’histoire du père m’a beaucoup plu ( j’ai retrouvé ce que j’avais aimé dans un autre livre que je vous conseille également de l’auteur Jim). Il réussit à nous transmettre si on ne l’a pas déjà l’envie de réécouter ces bons vieux morceaux des stones, Doors . Cet amour de la musique rock bouleverse la vie au départ bien huilée et travailleuse de Christian, lors de ses études de maths. Sa rencontre avec Lorraine future avocate lui fait prendre une autre voie. J’ai particulièrement aimé ce personnage qui se révèle plus complexe que l’on ne croit. C’est aussi l’autopsie d’un couple et les ravages des non dits, l’auteur analyse comment peu à peu le couple s’éloigne. Leurs différences en matière d’éducation et notamment la tolérance vis-à-vis des âneries de leur fils est un des signes anciens qui va prendre de l’importance dans la fin de leur histoire. L’autre partie du récit est consacré au fils Victor, ses exploits d’enfance, d’adolescence chez les pères jésuites. Son esprit frondeur lui vaut d’ailleurs quelques ennuis. Son amour du surf, sa bande de copains inséparables, son côté têtu et ses relations compliquées avec les filles font qu’on replonge en adolescence. L’ingratitude de Victor vis-à-vis de ses parents, sa douleur à leur séparation qui explique en partie son attitude à leur égard, donne plus d’épaisseur au personnage même si parfois on a envie de le secouer pour qu’il grandisse. Enfin en filigrane entre les différentes parties on trouve des lettres qui racontent le voyage père-fils au Canada qui donne une intensité dramatique au récit. Avec une fin très réussie. L’auteur nous fait partager ses réflexions sur la difficulté de comprendre parfois les actes de ses parents. Avec précision, légèreté, force l’auteur nous dresse le portrait de cette famille et de ses fantômes. Un bel hommage à l’amour filial qui m’a une fois de plus épaté par sa maîtrise, cette petite musique implacable jusqu’à la dernière page. Un agréable moment de lecture, partez à la découverte du rendez vous de Victor et Christian vous ne le regretterez pas. Et 2 citations pour terminer: Une mise en exergue au début du livre que j’aime beaucoup : Oscar Wilde "Les enfants commencent par aimer leurs parents. En grandissant, ils les jugent. Il arrive qu'ils leur pardonnent." "Tout aurait pu s'arranger si ils en avaient reparlé au lieu de laisser la situation s'enkyster et se gangrener. Or, chacun avait rongé sa rancoeur et finit par faire comme si rien ne s'etait passé. La spirale des nons dits et des maux pris sur soi s'était enclenchée. » sur la situation entre Christian et Lorraine. PS : vivement le prochain livre de l’auteur ( 2016 snif) car là je vais bientôt être à court de lecture il me reste que le reniement de Patrick Treboc comme romanUne fois de plus la fine plume d’Harold Cobert fait mouche, il nous transporte dans les années 1960 mais aussi au cœur de la relation père fils. L’histoire de Christian et Victor à la fois lors d’un été au Cap Ferret puis lors d’un voyage au Canada. Des flashbacks dans la vie du père nous le font voir d’une autre manière, sa jeunesse, ses études puis la musique vont jouer un rôle essentiel dans sa vie. Il y a aussi la présence en fil rouge de la voix du fils Victor plus âgé, qui découvre l’histoire et la vie de son père avant lui. Elle permet d’avoir un autre point de vue sur les personnages et de réfléchir sur le jugement que l’on peut porter sans le vouloir sur nos parents. L’histoire du rock’n’roll, des soirées parisienne best donne une saveur particulière au récit. J’ai aimé cette plongée dans les années 1960 et cette remontée dans le temps. Cette importance de la musique dans l’histoire du père m’a beaucoup plu ( j’ai retrouvé ce que j’avais aimé dans un autre livre que je vous conseille également de l’auteur Jim). Il réussit à nous transmettre si on ne l’a pas déjà l’envie...
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  • LeilaRogon 26/04/2014
    Je termine la lecture de "Au nom du père, du fils et du rock'n'roll" de Harold Cobert. Un livre qui parle des relations difficiles entre un père et un fils, un fils qui s'affirme et se dévoile. Le roman s’articule en trois parties, les trois éléments d’une prière (Au nom du père, du fils, Amen) entrecoupés de « signes de croix » censés mettre en avant les deux protagonistes. Dès le début, on sent une violence latente entre les deux hommes, une violence surtout verbale mais qui touche et fait mal. L'histoire est pleine de dialogues criants de vérité. On y retrouve le langage parler des jeunes et des moins jeunes de notre époque, truffé d'expressions déjà entendues de nos jours. Ce qui nous rendre familiers et proches des personnages de ce roman, qui nous emmène au bord de l'océan, là où les vagues sont propices au surf. En conclusion, , Au nom du père, du fils et du rock’n’roll se veut être une prière familiale, la reconnaissance du fils à un père tant de fois rejeté.
  • photomum01 16/09/2013
    Un fossé générationnel sépare le père et le fils qui pourtant ont bien des points communs notamment concernant leur coté rebelle; ils vont se retrouver pour d'ultimes retrouvailles et l'auteur aborde ainsi le lien de filiation en survolant l'histoire familiale... A lire sans faute ! .
  • titifra 23/06/2013
    Tout d'abord, je tiens à remercier l'opération Masse Critique du site Babelio, la maison d'édition Héloïse d'Ormesson et son auteur Harold Cobert pour cette découverte qui m'avait déjà bien tentée sur l'étal du libraire. Encore une fois, je découvre une pépite ! J'ai adoré. Et ce pour plusieurs raisons. En premier, le style de l'auteur. Je salue ce style qui me réconcilie avec la littérature contemporaine. Autant celui de Beigbeder et Adam m'avaient hérissé tellement je n'avais pas adhéré. Mais là, je me suis laissée transporter par les mots employés et les thèmes abordés (et surtout le thème principal abordé). Parce qu'avant tout, c'est l'histoire d'un père et de son fils et surtout de leur relation. Le roman est divisé en quatre parties. La première présente Christian et Victor, on est alors dans le vif dans leur relation conflictuelle. On assiste à une scène de rébellion du fils sur le père. On comprend alors qu'il y a des tensions et des non- dits. Dans la deuxième partie, nommée Au nom du père..., on découvre Christian, sa relation conflictuelle avec son père, ses amis, ses études, sa vie de jeune et sa rencontre avec sa future femme. Après, dans la troisième partie ... du fils ..., c'est au tour de Victor de se dévoiler à nos yeux. On découvre un caractère impétueux et insolent. Un père face à cela qui ne sait comment réagir, qui se sent coupable vis- à vis de son fils. La dernière et quatrième partie, on les redécouvre à l'âge où le fils peut enfin comprendre le père, ses choix et ses actes. Cette fin, c'est la mélancolie qui s'invite dans notre lecture. Un style remarquable et maîtrisé de bout en bout qui gère les non- dits, qui nous les fait comprendre et surtout qui nous fait attendre. On attend LA discussion qui va tout éclaircir entre le père et le fils. La fin, on ne veut pas vraiment qu'elle arrive. On veut continuer à les suivre, à savoir comment ils vont évoluer, comment ils vont se rapprocher. Si au départ on ne comprenait pas vraiment les réactions de Victor. On en découvre les raisons à travers leurs histoires. Christian n'a pas vraiment connu son père et ne lui a jamais pardonné (la raison, je vous laisse le plaisir de la découverte). Il ne veut pas avoir cette relation avec son fils. Mais ce dernier ne connait pas l'histoire et le passé de son père. Il n'a alors pas la distance pour comprendre les réactions de son père. Par ailleurs, il est rare pour un enfant de penser à la vie de ses parents avant leur rencontre et même avant sa naissance. En bref, j'ai adoré ce roman. Dévoré de bout en bout, il m'a permis de prendre une pause le temps de quelques pages. C'est incontestable que ce livre est le livre de l'été à déguster sur une plage, au bord de la piscine ou tout simplement dans votre jardin, la peau crépitant au soleil. Tout d'abord, je tiens à remercier l'opération Masse Critique du site Babelio, la maison d'édition Héloïse d'Ormesson et son auteur Harold Cobert pour cette découverte qui m'avait déjà bien tentée sur l'étal du libraire. Encore une fois, je découvre une pépite ! J'ai adoré. Et ce pour plusieurs raisons. En premier, le style de l'auteur. Je salue ce style qui me réconcilie avec la littérature contemporaine. Autant celui de Beigbeder et Adam m'avaient hérissé tellement je n'avais pas adhéré. Mais là, je me suis laissée transporter par les mots employés et les thèmes abordés (et surtout le thème principal abordé). Parce qu'avant tout, c'est l'histoire d'un père et de son fils et surtout de leur relation. Le roman est divisé en quatre parties. La première présente Christian et Victor, on est alors dans le vif dans leur relation conflictuelle. On assiste à une scène de rébellion du fils sur le père. On comprend alors qu'il y a des tensions et des non- dits. Dans la deuxième partie, nommée Au nom du père..., on découvre Christian, sa relation conflictuelle avec son père, ses amis, ses études, sa vie de jeune et sa rencontre avec sa future femme. Après, dans la troisième...
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