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La Rage
Kamil Barbarski (traduit par)
Date de parution : 14/09/2017
Éditeurs :
Pocket

La Rage

Kamil Barbarski (traduit par)
Date de parution : 14/09/2017
Cap au nord-est de la Pologne, à Olsztyn. C’est là que le procureur Teodore Szacki officie désormais. Ce nouveau fief est le théâtre d’une enquête tortueuse qui va sortir Szacki... Cap au nord-est de la Pologne, à Olsztyn. C’est là que le procureur Teodore Szacki officie désormais. Ce nouveau fief est le théâtre d’une enquête tortueuse qui va sortir Szacki de l’ennui. Un cadavre brûlé par des armes chimiques et composé d'ossements provenant de plusieurs victimes est retrouvé sur un... Cap au nord-est de la Pologne, à Olsztyn. C’est là que le procureur Teodore Szacki officie désormais. Ce nouveau fief est le théâtre d’une enquête tortueuse qui va sortir Szacki de l’ennui. Un cadavre brûlé par des armes chimiques et composé d'ossements provenant de plusieurs victimes est retrouvé sur un chantier. Absorbé par cette affaire, le procureur ne prend pas la pleine mesure d’une plainte déposée pour violences conjugales. Mis en cause par sa hiérarchie, Szacki, poussé à bout, va alors connaître la rage, celle des justiciers assoiffés de vengeance…

« Nouveau maître du polar polonais au ton voisin d'un Ian Rankin, Zygmunt Miloszewski équilibre parfaitement suspense, noirceur et drôlerie. » Arnaud Gonzague – Le Monde des Livres

« Héros aux aspérité multiples, à la fois drôle et dépressif, altruiste et désagréable, idéaliste et pragmatique, le procureur Szacki est un personnage très attachant. » Abel Mestre – Le Monde des Livres

Cet ouvrage a reçu le prix Transfuge du meilleur polar étranger 2016
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EAN : 9782266279574
Code sériel : 17063
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266279574
Code sériel : 17063
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 576
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Nouveau maître du polar polonais au ton voisin d’un lan Rankin, Zygmunt Miloszewski équilibre parfaitement suspense, noirceur et drôlerie.» Arnaud Gonzague – L’Obs

« Grâce à une écriture alerte, teintée d’ironie, et à une intrigue extrêmement bien ficelée, à la construction cinématographique, l’auteur ne sombre jamais dans la démonstration manichéenne. Héros aux aspérités multiples, à la fois drôle et dépressif, altruiste et désagréable, idéaliste et pragmatique, le procureur Szacki est un personnage très attachant. » Abel Mestre – Le Monde des Livres

« Miloszewski possède le don d’oser toutes les fantaisies sans renier sa noirceur ni perdre de sa puissance : par le biais des aventures d’un grand procureur il s’est révélé un grand écrivain.» Elise Lépine – Transfuge

« La Rage qui clôt radicalement les aventures du procureur, aborde d’une manière franche la question récurrente et taboue en Pologne des violences conjugales. Ça fait très mal. Et ce n’est pas fini. » Françoise Dargent – Le Figaro Littéraire

 

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Piwai 05/04/2024
    L'auteur Zymunt Miloszewsi situe son enquête à Olsztyn, au Nord-Est de la Pologne, une région à forte influence allemande, et qui en garde un certain état d'esprit. Ce qui est évident, vus les peu flatteuses descriptions touristiques locales au long du roman, son embauche éventuelle au syndicat d'initiative de ladite région, si telle etait son ambition, ne restera à jamais qu'a l'état de projet... En tout cas, je n'irai pas specialement sur place pour visites d'une ville moche voire sinistre de par son développement architectural et urbain anarchique dixit l'auteur. Le décor est planté, et l'on se doute que l'histoire sera moche voire sinistre. Et nous aurons raison pour notre plus grand plaisir de lecteur. Le très rigoriste et légaliste procureur Teodore Szacki s'y installe en provenance de Varsovie, avec sa fille adolescente difficile par définition, dont le rôle secondaire mais essentiel est l'implacable déclencheur de l'irfeversble explosion de sa rage latente de "misanthrope sociopathe". Le roman se déroule sur fond de question récurrente : faut-il que la loi du "talion social" en réponse aux violences sociales et familiales, et bien sûr appliquée par une élite capable de condamner, se substitue à une Justice estimée trop laxiste, formelle, lente et plus encore ? L'ultra légaliste et néanmoins misanthrope sociopathe procureur Szacki y est bien sûr opposé mais rendra lui même sa justice personnelle en tuant un coupable présumé ; je precise que ce n'est pas divulgâcher car effectif dès les premières pages. Le roman va démonrer le mécanisme et la machination l'amenant à ce geste, ainsi que les conséquences. Les personnages sont épais, fouillés, intéressants, et la chute, amorale, surprenante par son aspect non conventionnel. Le tout baigne dans une écriture nerveuse, remplie d'un humour mordant et d'un cynisme réjouissants. L'avantage du roman est que l'auteur ne tombe pas dans les leçons de morales lourdingues, ne juge pas ses personnages, il anime un scénario bien huilé. Je découvre évidemment à la fin que ce sympathique voyage polonais est le dernier tome d'une trilogie... qui peut se lire indépendamment des autres sans problèmes. Une bonne découverte. L'auteur Zymunt Miloszewsi situe son enquête à Olsztyn, au Nord-Est de la Pologne, une région à forte influence allemande, et qui en garde un certain état d'esprit. Ce qui est évident, vus les peu flatteuses descriptions touristiques locales au long du roman, son embauche éventuelle au syndicat d'initiative de ladite région, si telle etait son ambition, ne restera à jamais qu'a l'état de projet... En tout cas, je n'irai pas specialement sur place pour visites d'une ville moche voire sinistre de par son développement architectural et urbain anarchique dixit l'auteur. Le décor est planté, et l'on se doute que l'histoire sera moche voire sinistre. Et nous aurons raison pour notre plus grand plaisir de lecteur. Le très rigoriste et légaliste procureur Teodore Szacki s'y installe en provenance de Varsovie, avec sa fille adolescente difficile par définition, dont le rôle secondaire mais essentiel est l'implacable déclencheur de l'irfeversble explosion de sa rage latente de "misanthrope sociopathe". Le roman se déroule sur fond de question récurrente : faut-il que la loi du "talion social" en réponse aux violences sociales et familiales, et bien sûr appliquée par une élite capable de condamner, se substitue à une Justice estimée trop...
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  • Brooklyn_by_the_sea 29/01/2022
    Troisième et dernier opus de la trilogie consacrée au procureur Teodore Szacki, qui officie désormais à Olsztyn, dans le Nord-Est de la Pologne -à son grand désarroi. En Pologne, c'est le procureur qui dirige l'enquête, et celle qui se présente à Szacki est des plus mystérieuses : un squelette, parfaitement bien conservé, est retrouvé dans un ancien abri antiaérien du centre-ville. Après analyse, il s'avère que le squelette est un peu trop propre pour être honnête ; qu'est-ce donc que cette diablerie ? C'est avec plaisir que j'ai retrouvé le psycho-rigide Teodore Szacki ("dont la raideur aurait pu humilier un acteur porno"), son professionnalisme rigoureux, sa maladresse avec les femmes, ses ronchonnements de perfectionniste, et ses problèmes de conscience (on est en terre slave). Dans ce troisième volume, il est aux prises avec une machination qui le dépasse, et j'ai admiré tout le talent de l'auteur pour imaginer et structurer une intrigue d'une telle complexité. Le souci est que je m'y suis parfois quelque peu égarée, tant les ramifications sont profondes et nombreuses. J'ai également apprécié de retrouver un morceau de Pologne, revoir un peu comment les Polonais vivent, et découvrir un bout d'Histoire, à savoir celle de la Warmie-Mazurie. J'ai aussi aimé la franchise avec laquelle Zygmunt Miloszewski évoque son pays ("un territoire encombré de la pire architecture d'Europe") et ses concitoyens ("une foutue mentalité de gueux du moyen-âge") ; derrière l'acidité, on perçoit la tendresse, un peu comme la kapusta, ce plat de chou adouci par des morceaux de pommes. Toutefois, si la thématique de ce roman est universelle, elle semble résonner plus durement en Pologne -et l'actualité le démontre encore. D'où la forte impression que laisse ce livre, une fois refermé. A l'instar des deux précédents, cet opus m'a tenue en haleine sur ses 550 pages, et confirme que Miloszewski est l'un des meilleurs auteurs de polars actuels ; ça change des Scandinaves.Troisième et dernier opus de la trilogie consacrée au procureur Teodore Szacki, qui officie désormais à Olsztyn, dans le Nord-Est de la Pologne -à son grand désarroi. En Pologne, c'est le procureur qui dirige l'enquête, et celle qui se présente à Szacki est des plus mystérieuses : un squelette, parfaitement bien conservé, est retrouvé dans un ancien abri antiaérien du centre-ville. Après analyse, il s'avère que le squelette est un peu trop propre pour être honnête ; qu'est-ce donc que cette diablerie ? C'est avec plaisir que j'ai retrouvé le psycho-rigide Teodore Szacki ("dont la raideur aurait pu humilier un acteur porno"), son professionnalisme rigoureux, sa maladresse avec les femmes, ses ronchonnements de perfectionniste, et ses problèmes de conscience (on est en terre slave). Dans ce troisième volume, il est aux prises avec une machination qui le dépasse, et j'ai admiré tout le talent de l'auteur pour imaginer et structurer une intrigue d'une telle complexité. Le souci est que je m'y suis parfois quelque peu égarée, tant les ramifications sont profondes et nombreuses. J'ai également apprécié de retrouver un morceau de Pologne, revoir un peu comment les Polonais vivent, et découvrir un bout d'Histoire, à savoir celle de la Warmie-Mazurie. J'ai aussi aimé...
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  • almavir 26/01/2022
    J'ai beaucoup aimé ce roman policier mais ... ATENTION... je me suis encore une fois, ruinée une série et ne respectant pas ( bien malgré moi !) la chronologie des récits. Celui ci est le Tome 3 et le dernier de la trilogie avec le procureur Szacki. Donc je vous fourni la bonne chronologie ci-dessous ( si ça peut aider UNE personne ce sera déjà ça !) : Tome 1 : les impliqués Tome 2 : Un fond de vérité et enfin tome 3 La rage. Je suis dégoûtée, ce tome est très bon , le rythme est soutenu, la tension monte crescendo, la psychologie des personnages fouillée... tous tous tous les ingrédients d'un bon thriller, sauf quand on ne comprend pas comment Szacki a atteri à Olsztyn, ni qui est sa compagne, pourquoi sa fille est au lycée etc... et qu'en plus on est trop une andouille pour arrêter la lecture et vérifier les dates de parution. faites attention, je vous aurais prévenu !
  • MichelRoberge 30/05/2021
    Après avoir campé à Varsovie la première enquête du procureur Teodore Szacki au coeur des rapports qu'entretien la gauche polonaise avec son passé communiste et la seconde à Sandomierz imprégnée du spectre contemporain de l'antisémitisme, Zygmunt Miloszewski nous entraîne à Olsztyn pour dans sa recherche de la vérité teintée des questions de sexisme et de violences domestiques. J'ai moins aimé le dernier volet de cette trilogie dans lequel l'intrigue est noyée par des détours qui ralentissent l'action et affectent l'intérêt. Certains passages plutôt longs ne m'ont pas semblé nécessaires à l'histoire. Fausses pistes, coupables suspects, microsuspense, il faut patienter jusqu'aux derniers chapitres pour que le récit prenne vraiment son élan. Avec une chute inattendue, voire surprenante. Ce qui est souvent le cas dans de nombreux polars et thrillers. En fait, on est davantage en présence d'une fiction d'ambiance que d'un roman d'action. Bien sûr, la société polonaise est égratignée : la marque de commerce de cet auteur qui met en évidence les travers politiques, culturels et sociaux de son pays. Lui qui excelle dans les descriptions des lieux et des personnages qu'il met en scène. À noter que comme dans les deux opus précédents, chaque chapitre est précédé par la mention d'événements qui se produisent en Pologne ou ailleurs dans le monde le jour même où se déroule l'action du roman. La rage s'est mérité le prix Transfuge du meilleur polar étranger 2016. Zygmunt Miloszewski est définitivement un auteur polonais à découvrir qui résume bien à sa manière la démarche d'un enquêteur : « Tout crime possède son ordre interne, son harmonie comparable à une symphonie bien écrite. L'enquête [consiste] à trouver les musiciens adéquats et à les disposer sur la scène. Au début il n'y a qu'une flûte qui se manifeste une fois toutes les cinq minutes et rien n'en ressort. Puis arrivent, disons, un alto, un basson et un cor. Ils jouent leur partition, mais pendant très longtemps, on n'entend qu'une rumeur insupportable. À la fin, une mélodie apparaît, mais ce n'est que la découverte de tous les éléments, la réunion d'une centaine de musiciens et la prise en main du rôle de chef d'orchestre qui permet à la vérité de résonner de façon si poignante qu'un frisson parcourt le public. » (pp. 169-170). Originalité/Choix du sujet : **** Qualité littéraire : ***** Intrigue : *** Psychologie des personnages : ***** Intérêt/Émotion ressentie : *** Appréciation générale : *** Après avoir campé à Varsovie la première enquête du procureur Teodore Szacki au coeur des rapports qu'entretien la gauche polonaise avec son passé communiste et la seconde à Sandomierz imprégnée du spectre contemporain de l'antisémitisme, Zygmunt Miloszewski nous entraîne à Olsztyn pour dans sa recherche de la vérité teintée des questions de sexisme et de violences domestiques. J'ai moins aimé le dernier volet de cette trilogie dans lequel l'intrigue est noyée par des détours qui ralentissent l'action et affectent l'intérêt. Certains passages plutôt longs ne m'ont pas semblé nécessaires à l'histoire. Fausses pistes, coupables suspects, microsuspense, il faut patienter jusqu'aux derniers chapitres pour que le récit prenne vraiment son élan. Avec une chute inattendue, voire surprenante. Ce qui est souvent le cas dans de nombreux polars et thrillers. En fait, on est davantage en présence d'une fiction d'ambiance que d'un roman d'action. Bien sûr, la société polonaise est égratignée : la marque de commerce de cet auteur qui met en évidence les travers politiques, culturels et sociaux de son pays. Lui qui excelle dans les descriptions des lieux et des personnages qu'il met en scène. À noter que comme dans les deux opus précédents, chaque chapitre est précédé par la mention d'événements qui...
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  • Bellapatra 16/05/2021
    Une découverte pour moi, l'auteur de polar polonais Miloszewski. Sa plume n'a pas d'anesthésie, l'imagination va loin concernant les pistes du meurtre mais (pour moi un des détails les plus importants) avec de la vraisemblance. Un peu comme dans la série Doctor House quand on sait que toutes les expériences atroces qu'on peut voir ne sont que des malheurs qui peuvent réellement arriver à quelqu'un (à quelqu'un avec une chance inexistante, bien sûr). Récit conseillé aussi pour ceux qui comme moi, s'ennuient avec les "happy ends". Je continue avec "Les impliqués" du même auteur.
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