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Les faux-fuyants
Date de parution : 02/04/2009
Éditeurs :
Pocket

Les faux-fuyants

Date de parution : 02/04/2009

Sous le beau soleil de juin 1940, les Stukas allemands mitraillent les colonnes de civils en fuite. Pris au piège dans leur limousine hors d’usage, quatre amis, modèles de la...

Sous le beau soleil de juin 1940, les Stukas allemands mitraillent les colonnes de civils en fuite. Pris au piège dans leur limousine hors d’usage, quatre amis, modèles de la jeunesse dorée parisienne, trouvent refuge dans une ferme.

Une imprévisible et cocasse partie de campagne commence alors : pour ces oisifs,...

Sous le beau soleil de juin 1940, les Stukas allemands mitraillent les colonnes de civils en fuite. Pris au piège dans leur limousine hors d’usage, quatre amis, modèles de la jeunesse dorée parisienne, trouvent refuge dans une ferme.

Une imprévisible et cocasse partie de campagne commence alors : pour ces oisifs, ces mondains, la rencontre brutale avec des paysans renverse toutes leurs certitudes. L’héritière et le diplomate, le gigolo et la bourgeoise délaissée découvrent la rudesse et l’inconfort d’un milieu insoupçonné. Au bout de quelques jours, qu’en sera-t-il de leur égoïsme et de leurs instincts de privilégiés ?

« C'est drôle, charmant, léger, dans une tradition française du bon mot et de l'insouciance élevés au rang de garde-fous. »
Michel Braudeau – Le Monde

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EAN : 9782266189989
Code sériel : 2867
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266189989
Code sériel : 2867
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 192
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« C’est drôle, charmant, léger, dans une tradition française du bon mot et de l’insouciance élevés au rang de garde-fous. »

Michel Braudeau – Le Monde

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • vendolasagna 11/08/2022
    4 amis du Tout-Paris se retrouvent dans une ferme chez des paysans en Beauce, en juin 1940. Il n’y qu’à imaginer le fossé qui sépare ces deux groupes que tout oppose pour comprendre que le récit est piquant et ponctué d’un humour certain. C’est un récit que l’on dévore le sourire aux lèvres, et qui s’éteint subitement à la dernière page.
  • tristantristan 04/06/2022
    Françoise Sagan a voulu écrire une histoire où le lecteur se plie de rire. ("Beaucoup de livres m'ont émue, bien sûr, et conduite au bord des larmes. Mais il en est peu, très peu, qui m'aient fait rire aux éclats (...) C'est donc l'ambition tout autant que l'envie de rire qui m'a menée à ces "Faux-fuyants". Je suis comblée des rires qu'ils provoquent") Mission très largement accomplie pour cet ouvrage dans lequel la confrontation entre des hyper bourgeois et des paysans bien rustiques m'a fait me plier en huit à la plage en ce mois de mai 2022.
  • herlocksholmes 15/08/2021
    La débâcle avec les Bourgeois en 40 raconté par Sagan est une perle d'humour. On ne s'ennuie pas une seconde avec les aventures de cette équipée Guindée et le contraste avec les rustres paysans. Cela donne des scènes drôlatiques et je n'ai pu m'empêcher de rire tout en lisant. Madame Françoise Sagan malgré le contexte dramatique de l'épisode historique nous raconte une partie de campagne des ampoulés chez les pécores, un bon moment de détente.
  • Levant 14/08/2021
    Ma curiosité a fini par avoir raison de ma réticence. J’ai finalement mis un pied dans l’univers de Françoise Sagan. Ce n’est pas avec Bonjour tristesse que je l’ai fait, mais avec cet ouvrage, Les faux-fuyants. Alors que je ne m’y attendais pas, je découvre un ouvrage empreint d’un humour de ma prédilection. Un humour subtil, piquant à souhait, autant pour ceux qui en sont la cible que pour son auteure. Car on sent bien qu’avec sa fronde bourgeoise Françoise Sagan veut se défaire de quelque chose qui lui colle à la peau et l’insupporte. Une étiquette, une réputation, une classification dans un courant de pensée lui donnant l’impression de n’être nulle part à sa place, de jouir d’un succès à la fois flatteur et encombrant. Comme lorsqu’elle fit irruption dans une assemblée d’étudiants en mai 68 au volant de sa Maserati. Il est des notoriétés qui sont lourdes à porter. Le succès peut être écorcheur, c’est une affaire d’estime de soi. Le titre de l’ouvrage lui-même est un condensé de cette ironie qui me paraît être une marque de fabrique chez l’auteure. Autant que dérobade, échappatoire, subterfuge et autres synonymes que le lexique affecte à l’expression, ce titre pourrait se... Ma curiosité a fini par avoir raison de ma réticence. J’ai finalement mis un pied dans l’univers de Françoise Sagan. Ce n’est pas avec Bonjour tristesse que je l’ai fait, mais avec cet ouvrage, Les faux-fuyants. Alors que je ne m’y attendais pas, je découvre un ouvrage empreint d’un humour de ma prédilection. Un humour subtil, piquant à souhait, autant pour ceux qui en sont la cible que pour son auteure. Car on sent bien qu’avec sa fronde bourgeoise Françoise Sagan veut se défaire de quelque chose qui lui colle à la peau et l’insupporte. Une étiquette, une réputation, une classification dans un courant de pensée lui donnant l’impression de n’être nulle part à sa place, de jouir d’un succès à la fois flatteur et encombrant. Comme lorsqu’elle fit irruption dans une assemblée d’étudiants en mai 68 au volant de sa Maserati. Il est des notoriétés qui sont lourdes à porter. Le succès peut être écorcheur, c’est une affaire d’estime de soi. Le titre de l’ouvrage lui-même est un condensé de cette ironie qui me paraît être une marque de fabrique chez l’auteure. Autant que dérobade, échappatoire, subterfuge et autres synonymes que le lexique affecte à l’expression, ce titre pourrait se concevoir - avec le sarcasme que Françoise Sagan applique volontiers à ses personnages dont elle se plaît à brocarder la suffisance et la vanité - se concevoir donc sans le trait d’union, tant lui semblent factices ces couards bien nantis fuyant la capitale sous l’avancée des troupes allemandes en 1940. La débâcle étant un contexte particulièrement propice au brassage des classes, Françoise Sagan se fait une délectation de projeter ces Parisiens méprisant de tout ce qui n’est pas eux-mêmes dans le monde repoussant de la cambrousse. Ils y sont recueillis dans une ferme beauceronne après la destruction de leur limousine par l’aviation ennemie. Leur chauffeur a été tué par le mitraillage. Son cadavre leur est encombrant. Ils n’ont pas l’habitude de traiter des convenances envers le petit personnel, encore moins celle de prendre l’outil pour gratifier le défunt d’une sépulture décente. Le décor est planté. Il ouvre à tous les clichés de la répugnance citadine à l’égard de ces attardés de péquenauds. Françoise Sagan ne se prive de rien pour lancer ses flèches empoisonnées contre cette bourgeoisie qui l’a vu naître. Sa naissance dans ce milieu ne lui donnait-elle pas des semelles de plomb pour afficher l’humanisme désintéressé de bon ton pour faire carrière en littérature. Suffisance, mépris, égoïsme se confrontent à la spontanéité paysanne. Les Parisiens sont mis à contribution dans les travaux de la ferme par la marâtre du lieu. Une forme d’imposition pour dédommager leurs hôtes de circonstance de leur pension. Françoise Sagan se complaît à passer nos rescapés sur le grill de la nécessité faisant loi pour leur faire rendre gorge de leur complexe de supériorité, leur absence de patriotisme à l’égard d’un pays qu’ils s’empressent de quitter dans l’adversité. C’est avec une truculence sournoise que l’auteure rehausse l’intrigue d’une idylle bucolique. Une façon de restituer une part d’humanité à ces protagonistes imbus de leur personne. L’empire des sens n’a pas perdu de ses prérogatives dans la défaite. Le fils de la marâtre a la rusticité séduisante et la jeune Luce n’y est pas insensible. Mais l’expérience campagnarde de nos parisiens sera de courte durée et leur sort tôt remis aux hasards de la guerre dans ce périple qu’ils espèrent salvateur. Je ne suis pas déçu de ma découverte. J’ai apprécié le style badin avec lequel l’auteure au visage ennuagé de la fumée de son éternelle cigarette égratigne ces bourgeois sans scrupules quand il s’agit de préserver leurs intérêts, à commencer par leur intérêt à survivre à l’épreuve.
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  • Matthieu_M_45 07/07/2021
    J'ai choisi ce livre au hasard d'une visite à la bibliothèque, ne connaissant de Sagan que "Bonjour tristesse" que j'avais beaucoup apprécié. J'ai été un peu déçu au début du roman, par la simplicité de l'histoire et par certaines situations grotesques. Mais j'ai fini par être séduit par la finesse et l'humour que l'auteur apporte dans l'analyse des comportements de chaque personnage. C'est un livre qui se lit facilement.
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