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Nouveauté
Manifesto, n'abandonnez jamais
Françoise Adelstain (traduit par)
Date de parution : 07/03/2024
Éditeurs :
Pocket
Nouveauté

Manifesto, n'abandonnez jamais

Françoise Adelstain (traduit par)
Date de parution : 07/03/2024
L’histoire de Bernardine Evaristo est un manifeste pour l’intégrité, le courage et la ténacité.
« Quand j’ai gagné le Booker Prize en 2019 pour mon roman Fille, femme, autre, le succès s’est manifesté du jour au lendemain. » Pourtant, écrit Bernardine Evaristo, le chemin a été... « Quand j’ai gagné le Booker Prize en 2019 pour mon roman Fille, femme, autre, le succès s’est manifesté du jour au lendemain. » Pourtant, écrit Bernardine Evaristo, le chemin a été long jusqu’au sommet. Quarante ans de théâtre et d’engagement, culturel et militant, poétique et féministe… C’est le secret de cette... « Quand j’ai gagné le Booker Prize en 2019 pour mon roman Fille, femme, autre, le succès s’est manifesté du jour au lendemain. » Pourtant, écrit Bernardine Evaristo, le chemin a été long jusqu’au sommet. Quarante ans de théâtre et d’engagement, culturel et militant, poétique et féministe… C’est le secret de cette ténacité qui l’intéresse ici, ce sentiment que rien ne pouvait l’arrêter. Ni le racisme de son enfance, ni les découragements… En revenant sur son parcours, ses modèles, les raisons de sa créativité, l’autrice détourne l’autoportrait en exemple inspirant, ses mémoires en manifeste dont surgit, intact et puissant, ce cri de ralliement : NE RENONCEZ JAMAIS.
 
Également chez Pocket : Fille, femme, autre et Mr Loverman.
 
Traduit de l’anglais par Françoise Adelstain
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EAN : 9782266329811
Code sériel : 18855
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266329811
Code sériel : 18855
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 224
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Les mémoires robustes et exubérantes d’une autrice qui, en se dépassant, dépasse un domaine tout entier. »
The New York Times
« Avec son style singulier, qui bouscule gaiement des codes, balaie la ponctuation et les majuscules, Bernadine Evaristo examine avec bonne humeur les fondements de l'identité afro-caribéenne et les enseignements du grand âge. »
Les Echos

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MilieParceQue 13/06/2023
    Autobiographie d'une "propagandiste de positivité" "Chacun d'entre nous recèle un manifeste, qui émerge au cours de notre vie, change et se reconfigure au gré de nos expériences. Voici le mien" Et le Manifesto de Bernardine Evaristo vaut le détour ! Il est sous-titré N'abandonnez jamais, et cela donne le ton. C'est le témoignage d'une vie. Dynamique, passionné ; avec ses hauts et des bas : Grandir dans une famille métisse dans la Grande-Bretagne de l'époque, poursuivre ses rêves malgré les risques et les insécurités (vers le théâtre, vers l'écriture), vivre pleinement des histoires d'amour, saines ou malsaines, se reconstruire, se bâtir une carrière à force de persévérance et en nourrissant sa créativité. Être activiste, pour faire advenir les changements qu'on souhaite dans la société. Et toujours, toujours, se relever et continuer sa voie sans se décourager : "rebondir pendant la chute". "Laissez s'envoler votre créativité, soyez fous, désobéissez et osez, prenez des risques au lieu de suivre des trajets prévisibles", et lisez cette passionnante biographie-manifeste !
  • Ileauxtresors 26/03/2023
    Elle pourrait fièrement figurer parmi les « Culottées » de Pénélope Bagieu. Issue de la classe ouvrière, descendante de générations qui ont migré de pays en pays (sa mère est britannique, son père nigérian), Bernardine Evaristo a grandi au milieu d'une fratrie de huit qui détonnait dans son quartier par ailleurs exclusivement blanc et a pris son indépendance à dix-huit ans pour mener une existence en dehors de tous les clous. Cela n'allait pas de soi pour elle de devenir écrivaine. Et pourtant, non seulement elle a réussi à être publiée mais elle est parvenue à décrocher le très prestigieux Booker Prize en 2019, avec son roman Fille, femme, autre. L'autrice livre ici des mémoires en forme de manifeste, écrit dans un esprit de mentorat. En revenant sur ses origines et sur le chemin parcouru, les épreuves rencontrées et les manières souvent inattendues dont elle les a surmontées, elle pointe à destination d'autres outsiders certains des savoirs implicites qui guident les plus privilégiés vers leur succès et invite ses lecteurs à ne pas abandonner face aux revers, aux codes dont ils n'ont pas la science infuse et aux formes de stigmatisation. Qu'est-ce qui a donné à Bernardine cette résolution réjouissante qui confine à l'entêtement ? Son éducation dans un foyer politisé aux prises avec cinquante nuances de racisme y est sans doute pour quelque chose. Mais aussi la sororité des copines du Théâtre des Femmes noires, l'amour de son mari, la confiance de son éditeur. Toujours est-il que n'en déplaise aux « braves gens qui n'aiment pas que l'on suive une autre route qu'eux », comme dirait Brassens, Bernardine non seulement ne se cache pas, mais vit À FOND ses choix anti-conventionnels. Et prend le risque incroyable de tout subordonner (confort, sécurité matérielle, vie de couple et de famille) à une démarche créatrice tâtonnante placée là-encore sous le signe des chemins de traverse… Même quand on connaît les dégâts du racisme et le poids des conformismes, on ne peut qu'être effaré par ce que raconte l'autrice. Pourtant, ce livre est plein de bonnes ondes. La sincérité, l'autodérision qui traversent ces pages en font une lecture non seulement inspirante mais très plaisante. Il y a même quelque chose de jubilatoire à voir cette femme repousser de toute sa fougue les limites de son horizon – et du nôtre par la même occasion. On ne peut que souhaiter que d'autres se reconnaissent dans Bernardine et y trouvent l'énergie de suivre leur propre voie ! Merci beaucoup à l'éditeur et à Babelio pour la possibilité de lire ce beau manifeste dans le cadre de la Masse-critique non-fiction.Elle pourrait fièrement figurer parmi les « Culottées » de Pénélope Bagieu. Issue de la classe ouvrière, descendante de générations qui ont migré de pays en pays (sa mère est britannique, son père nigérian), Bernardine Evaristo a grandi au milieu d'une fratrie de huit qui détonnait dans son quartier par ailleurs exclusivement blanc et a pris son indépendance à dix-huit ans pour mener une existence en dehors de tous les clous. Cela n'allait pas de soi pour elle de devenir écrivaine. Et pourtant, non seulement elle a réussi à être publiée mais elle est parvenue à décrocher le très prestigieux Booker Prize en 2019, avec son roman Fille, femme, autre. L'autrice livre ici des mémoires en forme de manifeste, écrit dans un esprit de mentorat. En revenant sur ses origines et sur le chemin parcouru, les épreuves rencontrées et les manières souvent inattendues dont elle les a surmontées, elle pointe à destination d'autres outsiders certains des savoirs implicites qui guident les plus privilégiés vers leur succès et invite ses lecteurs à ne pas abandonner face aux revers, aux codes dont ils n'ont pas la science infuse et aux formes de stigmatisation. Qu'est-ce qui a donné à Bernardine cette résolution réjouissante qui confine...
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  • Gilles92 08/03/2023
    Superbe découverte de Bernardine Evaristo à la lecture de « Manifesto », ouvrage que l’autrice qualifie être un livre des mémoires et méditation sur sa vie. Cette autobiographie, très bien écrite et tonique, nous fait découvrir le parcours d’une jeune fille anglo-nigérienne. Elle devra s’affirmer et trouver sa place en étant une enfant noire, née dans les années 60, dans une Angleterre encore peu tolérante et conservatrice. La vie au milieu d’une famille nombreuse et d’un père intransigeant va forger son caractère. Elle s’épanouira dans l’art et assumera tout au long de sa vie ses choix personnel et ses engagements militants en cherchant toujours à s’épanouir. Quitte à se tromper quelques fois. C’est surtout une belle leçon de vie et démontre qu’il ne faut pas changer son manifeste quelque soit les vents contraires qui se dresse devant soi. Merci à Babelio et aux éditions Globe vous m’avez donné envie de découvrir les œuvres de Bernardine Evaristo.
  • visages 20/02/2023
    Lors de la dernière Masse critique non fiction, j'ai immédiatement postulé pour ce livre mais parce que je me suis méprise sur l'auteure! J'avais, en effet, profondément aimé " Ses yeux d'eau" de Conceïçao Evaristo et je me suis arrêtée au patronyme sans réfléchir davantage ! Aucun regret cependant car je découvre en Bernardine Evaristo une femme remarquable. Elle previent que " ce livre est fait pour me répondre à moi-même, pour fournir des éclairages sur mon héritage et mon enfance, sur les origines et la nature de ma créativité, la manière dont je m'y suis prise pour m'épanouir et mon militantisme ". Pourtant ce livre n'a rien de nombriliste car à travers ce qu'elle nous livre de son parcours tant emotionnel qu'intellectuel ,B.Evaristo offre avant tout un beau message de ténacité et d'incitation à oser être soi même ,même si cela implique parfois de lutter autant contre soi que contre l'extérieur ! J'ai beaucoup aimé tous les chapitres qui retracent son enfance,sa vie,ses amours,ses engagements car si elle ne cache rien des galères financières, de ses faiblesses ,ses erreurs,ses déceptions, elle montre surtout que la joie et l'énergie circulent bien mieux quand on garde toute latitude pour déployer ses ailes,qu'enfermé(es) dans une cage dorée. A l'image de ses parents dont elle est si fière, son père Nigerian qui a été la cible de racisme dés son arrivée en Grande Bretagne, et sa mère qui assume son choix d'un " déclassement " definif dans la bonne société suite à son choix de se marier avec " un noir",elle ne se pose jamais en victime. Elle trace sa route,non pas indifférente aux autres mais jamais soumises au jugement d'autrui,assumant ses choix et ses responsabilités. Son cheminement amoureux est l'occasion d'une très belle réflexion sur l'amour et ses diverses formes. Elle affirme que " la quête de relations homosexuelles prouve que l'esprit humain recherche naturellement l'humanité de l'autre,au delà des notions de genre." Chaque nouveau chapitre est numéroté par le chiffre écrit en cinq langues: viel anglais, yoruba, irlandais, allemand, et portugais. L'enchevetrement des racines et leur complémentarité sont ainsi mises en exergue et valorisées, chacune doit être reconnue et aucune ne doit être négligée. J'ai eu plus de mal avec les chapitres qui traitent plus spécifiquement de l'écriture de ses différents romans ou poèmes car cela est pour moi un peu trop "professionnel". Je retiens surtout la soif de liberté qui nourrit ses écrits à l'image de cette même quête de liberté qui anime son militantisme et sa vie. Cette autobiographie me donne bien envie de lire maintenant un de ses romans . Grand merci aux éditions Globe ainsi qu'à babelio. Lors de la dernière Masse critique non fiction, j'ai immédiatement postulé pour ce livre mais parce que je me suis méprise sur l'auteure! J'avais, en effet, profondément aimé " Ses yeux d'eau" de Conceïçao Evaristo et je me suis arrêtée au patronyme sans réfléchir davantage ! Aucun regret cependant car je découvre en Bernardine Evaristo une femme remarquable. Elle previent que " ce livre est fait pour me répondre à moi-même, pour fournir des éclairages sur mon héritage et mon enfance, sur les origines et la nature de ma créativité, la manière dont je m'y suis prise pour m'épanouir et mon militantisme ". Pourtant ce livre n'a rien de nombriliste car à travers ce qu'elle nous livre de son parcours tant emotionnel qu'intellectuel ,B.Evaristo offre avant tout un beau message de ténacité et d'incitation à oser être soi même ,même si cela implique parfois de lutter autant contre soi que contre l'extérieur ! J'ai beaucoup aimé tous les chapitres qui retracent son enfance,sa vie,ses amours,ses engagements car si elle ne cache rien des galères financières, de ses faiblesses ,ses erreurs,ses déceptions, elle montre surtout que la joie et l'énergie circulent bien mieux quand on garde toute latitude...
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  • EvlyneLeraut 04/02/2023
    « Manifesto » haut les coeurs ! « N'abandonnez jamais » tel est le langage de ce livre. Entrelacs d'une autobiographie et les clefs de vie de Bernardine Evaristo née à Eltham au Royaume-Uni en 1959. Première femme noire à avoir obtenu le prestigieux Booker Prize en 2019, main dans la main, marche après marche avec Margaret Atwood. « Manifesto » est un lever de voile, un autoportrait doté d'exemplarité. Son père était un ouvrier nigérian, immigré, déraciné, au caractère fort et l'intransigeance pour morale. Sa mère, anglaise, au métier honorable d'institutrice, dans les années 60. Creuser son sillon dans un pays lourd de préjugés, raciste au possible et criblé d'injustices. Bernardine Evaristo pointe du doigt là où ça fait mal. « Rien dans la société britannique de mon enfance banlieusarde n'entérinait l'idée que le fait d'être noir pût être positif, à l'exception de la musique venue d'Amérique avec les Suprennes, les Jackson 5... » Un père qui éduque ses enfants avec droiture, mais dont la façon est quelque peu aride et sévère. « De même que la peur qu'il nous avait inculquée n'était nullement compensée par l'affection ». « Quand papa franchit la porte d'entrée, la joie s'enfuie par la porte de derrière ». La mère est plus posée. Son contraire et « ils formaient l'archétype du couple Yin-Yang. » « Deux jobs à plein temps, mère et enseignante ». Bernardine sait sa biracialité. Elle combat, affronte les regards, se glisse dans un courant qui forge son caractère. Elle sait abattre les cartes, qui de l'as de pique ou de trèfle. Elle surmonte les difficultés et les défis. Ouverte, intensément libre, elle aime le théâtre, l'art dramatique, jongle avec son enfance et réinvente ses propres codes. Son père : le symbole de la vie publique, son art oratoire, « battant dans la sphère publique. Elle une penseuse du monde . Il tenait des discours à ses enfants au lieu de leur parler, tandis qu'elle nous racontait des histoires de sa propre enfance ». Bernardine est exaltante. On admire sa ténacité, ses combats et ses quêtes existentielles. Son côté Diogène, ses attitudes et ses convictions féministes. Elle rassemble le puzzle de sa construction intime. Se cherche et se trouve en l'autre, l'amie et l'amante. Tombe dans le piège d'une perverse narcissique qui vivra à ses crochets jusqu'au jour de trop. Elle porte des couleurs vives et se moque des conventions puritaines d'une Angleterre froissée par ces artistes-femmes noires, qui jouent sur les planches, jonglent entre les décors conformistes et s'émancipent, altières et vénérables. On aime et on s'inspire de ce parcours de vie. Les expériences sexuelles comme des étincelles, trouver sa voie et enfin écrire, écrire, oser, et avoir foi en sa plume. « Ma maison était mon sanctuaire, l'écriture ma priorité, et mon style de vie devait s'adapter à l'ambition qui venait de naître en moi : devenir une écrivaine publique ». Elle se métamorphose, change les couleurs, cherche et trouve ses mutations, si près d'elle sans même le savoir. Les hommes, et approuver le corps à corps. La stabilité et la rigueur d'écriture, les rituels à l'instar d'une éthique. Depuis 1994, une loi : celle de l'écriture. Surdouée et militante jusqu'au point final. Héritière de Toni Morrison : « Fille, femme, autre », « Mr. Loverman », « Des racines blondes », tous, l'aurore-boréale du renom. Résistante, intègre, admirable, Bernardine Evaristo offre avec « Manifesto » la voie des possibles et les forces pour affronter les vents contraires. Superbe, immense, « Manifesto » est un outil pour réapprendre ce qui nous aurait échappé : l'amour pour l'humanité et les valeurs militantes. Un manifeste qui semble un lâcher de crayons de couleur, une main tendue, une couverture de laine sur nos doutes et un adage : le libre-arbitre. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Françoise Adelstain. Publié par les majeures Éditions Globe.« Manifesto » haut les coeurs ! « N'abandonnez jamais » tel est le langage de ce livre. Entrelacs d'une autobiographie et les clefs de vie de Bernardine Evaristo née à Eltham au Royaume-Uni en 1959. Première femme noire à avoir obtenu le prestigieux Booker Prize en 2019, main dans la main, marche après marche avec Margaret Atwood. « Manifesto » est un lever de voile, un autoportrait doté d'exemplarité. Son père était un ouvrier nigérian, immigré, déraciné, au caractère fort et l'intransigeance pour morale. Sa mère, anglaise, au métier honorable d'institutrice, dans les années 60. Creuser son sillon dans un pays lourd de préjugés, raciste au possible et criblé d'injustices. Bernardine Evaristo pointe du doigt là où ça fait mal. « Rien dans la société britannique de mon enfance banlieusarde n'entérinait l'idée que le fait d'être noir pût être positif, à l'exception de la musique venue d'Amérique avec les Suprennes, les Jackson 5... » Un père qui éduque ses enfants avec droiture, mais dont la façon est quelque peu aride et sévère. « De même que la peur qu'il nous avait inculquée n'était nullement compensée par l'affection ». « Quand papa franchit la porte d'entrée, la joie s'enfuie par la porte de derrière ». La mère est plus posée. Son contraire et « ils formaient l'archétype du...
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