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Marées
Laurence Kiefe (traduit par)
Date de parution : 04/01/2024
Éditeurs :
Pocket

Marées

Laurence Kiefe (traduit par)
Date de parution : 04/01/2024
Un premier roman qui tisse des fragments de l'histoire d'une femme en deuil et en fuite. 
Puisqu’il n’y a plus rien là-bas pour elle – que la solitude, et le deuil – un beau jour Mara disparaît. Destination ? La mer. Par un bus au hasard. Vers... Puisqu’il n’y a plus rien là-bas pour elle – que la solitude, et le deuil – un beau jour Mara disparaît. Destination ? La mer. Par un bus au hasard. Vers une ville tout autant.
C’est la fin de saison : la petite station balnéaire se vide progressivement. Il s’agit de se fondre...
Puisqu’il n’y a plus rien là-bas pour elle – que la solitude, et le deuil – un beau jour Mara disparaît. Destination ? La mer. Par un bus au hasard. Vers une ville tout autant.
C’est la fin de saison : la petite station balnéaire se vide progressivement. Il s’agit de se fondre dans le décor. De se faire oublier, effacer – à défaut d’oublier. Mais le passé, comme la marée, revient sans cesse hanter la grève. Sac. Ressac. Flux. Reflux.
Se reconstruire, comme un château de sable, sans cesse recommencé…
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EAN : 9782266337984
Code sériel : 19189
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266337984
Code sériel : 19189
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 336
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Certains entrent en littérature en racontant l’héroïsme de leur grand-mère, elle attaque dans le vif : une femme quitte mari et amis, du jour au lendemain, pour devenir sans domicile fixe, dans une station balnéaire vidée de ses touristes. C’est féroce et écrit avec une forme de poésie tenue, qui permet à Sara Freeman de nous faire spectateurs ébahis et impuissants de la chute, et de la renaissance de cette jeune femme. » 
Oriane Jeancourt Galignani / Transfuge

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stelphique 17/03/2024
    🌊Chronique Spéciale #marsaufeminin 🌊 « Ceci n’a rien avoir avec cela. » Décris-moi un naufrage…Décris-moi la douleur profonde qui submerge un corps féminin. Ceci est Marées, mais cela a tout avoir avec les vagues. Les vagues à l’âme. Les creux et les lignes de crêtes. Les flux et les reflux. Le mal au cœur. Si ceci devient cela, comment on fait pour remonter à la surface? .🌙. Effacer. S’effacer. Perdre la face. Mara veut disparaître. Elle se vide de son énergie, de son essence, de son entourage. Direction la mer. L’élément Eau ramène au féminin. Et à plonger ainsi en soi, la dérive est imminente, immanente, forcément impressionnante. Puisque ceci est recommencer cela, quelle vague, va prendre cette femme? .🌙. La solitude peut se conjuguer à tous les temps. Au temps des lunes. Au temps des désirs. Au temps des saisons. On se traçasse tellement à repousser l’ennui, le drame, l’autre. Mais la marée est persévérante, autonome, naturelle. On s’écrit dans le temps des autres, avec nos sentiments qui se font et se défont, au gré de la houle. Et quand ceci annule cela, les larmes se confondent à la mer… .🌙. Je savais qu’elle allait me briser le cœur. Je ne comptais pas faire exception. Je suis une femme à fleur de peau, capable de saisir la souffrance, même dans le non-dit. Porter la vie, c’est se relier au monde, à l’autre, à la peine. Pourtant ceci n’a rien avoir avec cela. L’empathie est un océan dans lequel j’adore me baigner. Je ne sais pas ce qu’est ce double mot qui mêle vie et mort dans le même temps, mais je peux entendre que cette vague fasse des dégâts intempestifs sur une femme. Et j’ai pris la marée, quitte à en boire la tasse, et le sel m’est resté. Le coup de cœur que je ramène aussi. .🌙. Ce matin, les yeux dans le vague, je repense à la précarité de cette femme. Comment elle s’accroche parfois, à cette barque instable, qu’est l’espoir. Je contemple cette mise à nu qu’elle nous offre avec une pudeur touchante. J’admire le fond et la forme que Sara Freeman peint, dans cette aquarelle intime. Ceci a tout avoir avec cela, la mer restera toujours, et sans hésitation possible, ma destination préférée…🌊Chronique Spéciale #marsaufeminin 🌊 « Ceci n’a rien avoir avec cela. » Décris-moi un naufrage…Décris-moi la douleur profonde qui submerge un corps féminin. Ceci est Marées, mais cela a tout avoir avec les vagues. Les vagues à l’âme. Les creux et les lignes de crêtes. Les flux et les reflux. Le mal au cœur. Si ceci devient cela, comment on fait pour remonter à la surface? .🌙. Effacer. S’effacer. Perdre la face. Mara veut disparaître. Elle se vide de son énergie, de son essence, de son entourage. Direction la mer. L’élément Eau ramène au féminin. Et à plonger ainsi en soi, la dérive est imminente, immanente, forcément impressionnante. Puisque ceci est recommencer cela, quelle vague, va prendre cette femme? .🌙. La solitude peut se conjuguer à tous les temps. Au temps des lunes. Au temps des désirs. Au temps des saisons. On se traçasse tellement à repousser l’ennui,...
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  • iris29 07/03/2024
    C'est un roman que j'oublierai très vite, non pas que je ne l'ai pas apprécié, mais à force d'être vague, évaporé, contemplatif, il va se dissoudre... Encore une histoire de personnage féminin, borderline, à côté de la plaque , après L'invitée d'Emma Cline. Encore un livre remarqué par la critique américaine, qui laisse espérer un coup de coeur... Lorsqu'on fait la connaissance de Mara, elle n'est pas au mieux de sa forme. Elle a tout quitté : compagnon et famille et elle se laisse bercer par le hasard qui l'aménera dans une station balnéaire. Trouvant un travail dans une boutique pour subsister, sa vie est précaire et nous suivons son parcours... Tour à tour un peu glauque, et désespéré, contemplatif et lent, intimiste et pudique, trop rarement poétique, ce roman n'est pas le plus gai que j'ai pu croiser. Ce qu'il raconte n' a pas été assez puissant pour m'embarquer, peut-être parce que j'ai eu du mal avec cette femme, trop paumée, à la dérive mais par instant sacrément égoiste. Elle prend, elle donne (son corps), elle s'étonne que les choses ne se déroulent pas comme elle le voudrait. J'aurai pu être percutée par un style original, poétique, par des descriptions de paysages, de ville qui s'endort, un peu déserte. J'aurai pu palpiter pour cet embryon d'histoire d'amour, mais non ... Parfois, je ne comprend pas la hype qu'il y a autour de certains livres, mais ça glisse , comme ce livre, emporté par la marée, lavée de toute culpabilité... Au suivant :-)C'est un roman que j'oublierai très vite, non pas que je ne l'ai pas apprécié, mais à force d'être vague, évaporé, contemplatif, il va se dissoudre... Encore une histoire de personnage féminin, borderline, à côté de la plaque , après L'invitée d'Emma Cline. Encore un livre remarqué par la critique américaine, qui laisse espérer un coup de coeur... Lorsqu'on fait la connaissance de Mara, elle n'est pas au mieux de sa forme. Elle a tout quitté : compagnon et famille et elle se laisse bercer par le hasard qui l'aménera dans une station balnéaire. Trouvant un travail dans une boutique pour subsister, sa vie est précaire et nous suivons son parcours... Tour à tour un peu glauque, et désespéré, contemplatif et lent, intimiste et pudique, trop rarement poétique, ce roman n'est pas le plus gai que j'ai pu croiser. Ce qu'il raconte n' a pas été assez puissant pour m'embarquer, peut-être parce que j'ai eu du mal avec cette femme, trop paumée, à la dérive mais par instant sacrément égoiste. Elle prend, elle donne (son corps), elle s'étonne que les choses ne se déroulent pas comme elle le voudrait. J'aurai pu être percutée par un style original, poétique, par des descriptions de...
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  • Apache 09/02/2024
    Elle a accouché d'un enfant mort né. Dans un réflexe de survie elle fuit, loin de sa vie, de son mari, de son frère, de sa belle sœur et de leur nourrisson tout neuf, vers une petie station balnéaire. La saison estivale touche à sa fin. La plage désertée, les rues vides et les magasins qui ferment font écho à son besoin de solitude et de frugalité Chaque jour qui se lève est une nouvelle vaguelette à franchir, jusqu'à entrer dans l'hiver. L'alternance de ciels cristallins ou ouatés par la brume finissent par désserrer l'étau du chagrin. L'appétit lui revient Les chapitres sont courts, voire très courts (deux lignes). Des phrases épurées, concentrées, jusqu'à atteindre l'essence des émotions, des pensées. Un chemin tour à tour erratique, tumultueux, glacé comme une eau étale ou tiède comme un ruisseau sous le soleil de midi. Sur chaque page, la poésie adoucit les angles, contraste le propos. Un 1er roman au style singulier et remarquable.
  • celine17 04/02/2024
    Sara Freeman nous livre une fiction d'une sensibilité maritime et solitaire. Un texte qui se lit au ressac, parfois déstabilisant, déstabilisé, poétique, cru et pourtant non dépourvu de pudeur. Mara a fui un couple rongé par le deuil pour aller s'installer en bord de mer. Tout plaquer du jour au lendemain, prendre le large était pour elle l'unique option. Ce bord de mer de pâle saison que Sara Freeman décrit, je le connais bien : lorsque la station balnéaire se vide après la cohue de l'été, que les rues résonnent de nos pas, que les plages semblent un champ des possibles infini (pour un temps du moins)… Peut-être qu'en effet ça pourrait être le début de quelque chose. La vie passée de Mara revient par intermittence, en flashback, car on ne peut pas complètement effacer ce qu'on a été, ce qu'on a vécu. Se reconstruire est-il seulement possible lorsqu'on n'attend plus rien ? Car ici personne ne l'attend et personne n'attend rien d'elle non plus.#8232;Ce qu'elle doit faire, elle le fait presque en automate, parce qu'il faut bien manger, dormir et quelquefois avoir des interactions avec de vraies personnes. Ce n'est pas facile d'assumer le quotidien non plus lorsqu'on s'est délaissé de tout, y compris de sa carte bleue. Pourra-t-elle un jour ressentir autre chose que la peine ? Se sentir à nouveau en vie ? Ce roman intime, qui s'avance au fil de chapitres courts et puissants, est une caisse de résonance de la psyché de Mara et il est forcément troublant…Sara Freeman nous livre une fiction d'une sensibilité maritime et solitaire. Un texte qui se lit au ressac, parfois déstabilisant, déstabilisé, poétique, cru et pourtant non dépourvu de pudeur. Mara a fui un couple rongé par le deuil pour aller s'installer en bord de mer. Tout plaquer du jour au lendemain, prendre le large était pour elle l'unique option. Ce bord de mer de pâle saison que Sara Freeman décrit, je le connais bien : lorsque la station balnéaire se vide après la cohue de l'été, que les rues résonnent de nos pas, que les plages semblent un champ des possibles infini (pour un temps du moins)… Peut-être qu'en effet ça pourrait être le début de quelque chose. La vie passée de Mara revient par intermittence, en flashback, car on ne peut pas complètement effacer ce qu'on a été, ce qu'on a vécu. Se reconstruire est-il seulement possible lorsqu'on n'attend plus rien ? Car ici personne ne l'attend et personne n'attend rien d'elle non plus.#8232;Ce qu'elle doit faire, elle le fait presque en automate, parce qu'il faut bien manger, dormir et quelquefois avoir des interactions avec de vraies personnes. Ce n'est pas facile d'assumer le quotidien non plus lorsqu'on s'est délaissé de tout,...
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  • Sophie_Bazar 02/02/2024
    Un beau jour, Mara disparaît pour finir, un peu au hasard des bus, dans une petite station balnéaire. Que fuit-elle ? On comprendra, par petites touches, que Mara a perdu son enfant, et qu'elle est venue là comme s'il était possible de rembobiner le film, de revenir au temps d'avant. Au rythme doux et ralenti d'une station balnéaire hors saison, avec sa quincaillerie, sa laverie ou son marchand de fruits de mer, Mara vivote au jour le jour, compte les pièces qui lui restent pour se nourrir et se vêtir, porte haut son chagrin dans le rues et sur les plages désertées. Lorsqu'elle finit par trouver du travail chez le marchand de vin, dont elle squatte également le grenier, l'esquisse d'un nouveau départ, à défaut de la guérison ou de l'oubli, semble possible, mais le passé toujours revient. C'est un texte très épuré et pudique au vu du sujet, qui dresse en petits paragraphes presque poétiques le portrait d'une femme brisée mais pas vaincue. #x1f319
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