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La Nef des fous
Des nouvelles du Bas-Empire
Date de parution : 25/02/2021
Éditeurs :
Bouquins

La Nef des fous

Des nouvelles du Bas-Empire

Date de parution : 25/02/2021
Un journal du Bas-Empire de notre civilisation qui s’effondre.

Sous la forme d’une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable.
Dans ce journal se croisent une...

Sous la forme d’une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable.
Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l’âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme...

Sous la forme d’une éphéméride, et ce sur presque tous les jours de cette année 2020, je consigne chaque délire dont notre temps est capable.
Dans ce journal se croisent une petite fille de huit ans qui veut changer de sexe depuis l’âge de quatre ans ; des égorgeurs présentés comme de pauvres victimes d’elles-mêmes ; une jeune fille qui ne va plus à l’école et prophétise la catastrophe climatologique dont le clergé de son pays nous dit qu’elle est le Christ ; des femmes qui vendent des enfants pendant que d’autres les achètent ; l’Église catholique qui court après les modes du politiquement correct ; le journal Libération qui se dit progressiste en célébrant la coprophagie et la zoophilie ; des végans qui militent contre les chiens d’aveugles ; une anthropologue qui trouve qu’il y a trop de dinosaures mâles et pas assez de femelles dans les musées ; des pédophiles qui achètent des viols d’enfants en direct sur le Net ; un Tour de France qui commence au Danemark et un Paris-Dakar ayant lieu en Amérique du Sud ; un parfum élaboré par une femme à partir des odeurs de son sexe ; un chef de l’État qui, entre autres sorties, se félicite que ses ministres soient des amateurs ; Le Monde qui estime courageuse une mise en scène théâtrale qui présente Lucien de Rubempré en femme ; le pape et Tariq Ramadan pour qui le coronavirus est une punition divine – et autres joyeusetés du même genre… Entre rire voltairien et rire jaune, cette Nef des fous est un genre de journal du Bas-Empire de notre civilisation qui s’effondre.
M. O.

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EAN : 9782221252048
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 135 x 215 mm
EAN : 9782221252048
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 240
Format : 135 x 215 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • MaudEma 14/01/2024
    Au fil de ce " journal" Michel Onfray relève les bévues, les non-sens, les aberrations et les fautes d'orthographe de la vie quotidienne, de la classe politique ou des journalistes. C'est souvent pertinent, parfois très drôle mais rapidement redondant. Pas son meilleur opus.
  • htuche6 29/12/2023
    Il faut être en phase avec les idées de Onfray mais bon livre dans l'ensemble. Retrace l'ensemble des actualités de l'année de 2020, presque jour par jour, de manière claire mais non neutre : à la façon de Onfray ! Si l'on aime son style, ce livre est parfait : 4 étoiles.
  • Marc21 29/05/2023
    Que de réflexions de bon sens cet éphéméride est fait. Tout montre la décadence. Décadence intellectuelle, de civilisation. Tout le monde, sauf ceux à qui cela profite, ferme les yeux . On avance avec des œillères bien pensantes, on cache la vérité. Heureusement, des hommes comme M.Onfray déjouent cette omerta sur la pensée. Pensée unique, négation de la réalité. Tout cela jeté en vrac, avec humour (noir!) et malheureusement un certain défaitisme : que faire? Enfin un homme de gauche qui n'étale pas son sectarisme, sa pensé unique. "Qui dit la vérité, se fait exiler."
  • Albina 07/05/2023
    Un livre qui a le mérite de nous amuser par la mise en perspective de cette accumulation de faits divers étalés sur une année, qui permet de voir se dessiner une drôle d’idéologie. Une idéologie qui s’avance masquée, n'hésite pas à se draper des habits somptueux de la vertu au nom de l’égalitarisme, de la tolérance ou de la rébellion. Mais on s’aperçoit vite que ce soi-disant anticonformisme ambiant n’est qu’une triste pantomime de clowns qui ne résiste pas à l’analyse et multiplie à foison les contradictions et brandit des apories de la façon la plus désinvolte. Cette nouvelle orthodoxie n’est que le cache-sexe d’un conformisme de circonstance (qu’on appelait autrefois opportunisme) qui se croit légitime et prend ses bases sur un aveuglement de bon aloi. Pour la bonne cause et le bien de tous ! C’est le prolongement de ce « en même temps » incarné par Macron. Il en témoigne d’ailleurs d'une manière risible quand dans la même journée, il s’insurge contre l’islam politique pour lutter contre le séparatisme islamiste et quelques minutes plus tard se fait photographier avec une femme intégralement voilée. Idem pour la LDH qui se bat contre le projet de loi sur le séparatisme le jour même où Samuel Patty se fait égorger sans se remettre en cause. Aucunement. Concernant Jacqueline Sauvage je ne partage pas complètement le point de vue d’Onfray qui manque de nuances. Disons que le fait qu’elle élimine son mari ne me pose pas un réel problème, même si, sans pleurer sur la mort de ce triste sire, je suis plutôt mal à l’aise avec l’idée d’un meurtre — dans le dos qui plus est. Il est cependant difficile de ne pas prendre en compte les circonstances atténuantes. Ce qui me chiffonne c’est sa si longue soumission : pendant plusieurs années, cette mère a laissé libre d’agir à sa guise — pour ne pas dire cautionner— un père incestueux, et que de cette femme, complice de non-assistance à personne en danger, on ait fait une victime, figure de proue du féminisme me laisse perplexe. Pour le reste, on est bien dans la nef des fous, mais attention, celui qui la dénonce s’y est parfois embarqué lui-même. En témoigne sa cécité sur le vaccin et la politique gouvernementale qu’il a cependant ratifiée même s’il en devine les abus en critiquant le confinement. Il a défendu le vaccin avec ténacité sans se priver de culpabiliser ceux qui étaient réticents (taxés d’être de mauvais citoyens, irresponsables, voire « complotistes »), sans pressentir les milliards de dollars qui étaient en jeu et le manque flagrant d’éthique de Pfizer qui a trouvé le moyen de se désolidariser des effets secondaires et de passer sous silence la très relative efficacité prophylactique du vaccin qui n'empêche pas la contamination. Je n’affirme rien, mais n’était-il pas légitime d’avoir des doutes et de se poser des questions et de déplorer l’absence de débats sérieux sur ce sujet? Étrange époque où la vérité se brandit comme un étendard et n’a plus besoin d’être cherchée…Un livre qui a le mérite de nous amuser par la mise en perspective de cette accumulation de faits divers étalés sur une année, qui permet de voir se dessiner une drôle d’idéologie. Une idéologie qui s’avance masquée, n'hésite pas à se draper des habits somptueux de la vertu au nom de l’égalitarisme, de la tolérance ou de la rébellion. Mais on s’aperçoit vite que ce soi-disant anticonformisme ambiant n’est qu’une triste pantomime de clowns qui ne résiste pas à l’analyse et multiplie à foison les contradictions et brandit des apories de la façon la plus désinvolte. Cette nouvelle orthodoxie n’est que le cache-sexe d’un conformisme de circonstance (qu’on appelait autrefois opportunisme) qui se croit légitime et prend ses bases sur un aveuglement de bon aloi. Pour la bonne cause et le bien de tous ! C’est le prolongement de ce « en même temps » incarné par Macron. Il en témoigne d’ailleurs d'une manière risible quand dans la même journée, il s’insurge contre l’islam politique pour lutter contre le séparatisme islamiste et quelques minutes plus tard se fait photographier avec une femme intégralement voilée. Idem pour la LDH qui se bat contre le projet de loi sur le...
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  • Jibou02 03/04/2023
    Lecture facile et agréable qui ressasse les actualités de l’année 2020, des évènements les plus cocasses aux plus tragiques en passant par les plus désolants. Ce qui marque principalement ce bouquin, ce sont les petits commentaires ironiques et humoristiques de l’auteur et c’est ce qui permet également au lecteur de ne pas sortir dépressif (la décadence de la société se faisant évidemment fortement sentir au sortir de cette lecture).
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