Samira, Dany et moi

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

• MilleetunepagesLM 16/03/2024

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  Le commentaire de Lynda : Montréal, plateau Mont-Royal, ils sont trois. Trois colocs différents, mais avant tout des amis. Il y a Samira, sage-femme qui vient de Kabylie. Il y a Dany, qui lui vient d’Haiti, chroniqueur, écrivain et enfin, il y a Jonathan, qui lui vient de l’Ontario, et qui est professeur d’arts dramatiques. 1995, c’est une année, plein de choses qui se passent autant en politique, en musique, que dans les sports. Les trois vivent ensemble, mais il y avant tout une belle amitié. Le tout commence avec Jonathan qui revient de ses cours, un peu découragé sur la nonchalance d’apprendre de ces élèves. D’ailleurs, c’est lui qui est au cœur de ce récit et qui nous raconte. Et puis Samira, qui nous parle des maisons des naissances, de la situation des femmes, des choses qu’elle accepte et de celles qu’elle n’accepte pas. Et puis Dany, oui le Dany que l’on connaît tous, Dany Laferrière, c’est de lui que l’on parle dans ce roman, de lui, mais aussi de sa famille, de ses filles, de son métier de chroniqueur et d’écrivain. 1992 n’est pas si loin et pourtant, c’est un beau voyage dans le temps, et ce, dans tous les domaines. Le référendum, les Canadiens de Montréal qui ne font pas les séries, Rock et Belles Oreilles qui se séparent, et encore plus, la vie à Montréal, sur le plateau. Je peux vous dire que les souvenirs remontent à plein avec cette lecture. Et pour enjoliver le tout, de beaux petits moments d’humour, qui nous font rire, du moins sourire. C’est vraiment bien écrit, et on a l’impression à plusieurs reprises de se retrouver nous aussi dans ce grand appartement sur le Plateau. On a l’impression également d’être assis avec des amis et de placoter sur tout et sur rien. En arrière-plan, on peut presque entendre la musique. C'est avant tout une histoire d'amitié, d'entraide et de la famille que l'on se choisit et se bâtit ! Un roman qui, tout comme sa couverture est coloré, accrocheur et très invitant! Est-ce que je vous recommande, oui à plein, pour vivre un beau moment, pour partager les sentiments sur l’art, la société, et pourquoi pas, même l’humour!Le commentaire de Lynda : Montréal, plateau Mont-Royal, ils sont trois. Trois colocs différents, mais avant tout des amis. Il y a Samira, sage-femme qui vient de Kabylie. Il y a Dany, qui lui vient d’Haiti, chroniqueur, écrivain et enfin, il y a Jonathan, qui lui vient de l’Ontario, et qui est professeur d’arts dramatiques. 1995, c’est une année, plein de choses qui se passent autant en politique, en musique, que dans les sports. Les trois vivent ensemble, mais il y avant tout une belle amitié. Le tout commence avec Jonathan qui revient de ses cours, un peu découragé sur la nonchalance d’apprendre de ces élèves. D’ailleurs, c’est lui qui est au cœur de ce récit et qui nous raconte. Et puis Samira, qui nous parle des maisons des naissances, de la situation des femmes, des choses qu’elle accepte et de celles qu’elle n’accepte pas. Et puis Dany, oui le Dany que l’on connaît tous, Dany Laferrière, c’est de lui que l’on parle dans ce roman, de lui, mais aussi de sa famille, de ses filles, de son métier de chroniqueur et d’écrivain. 1992 n’est pas si loin et pourtant, c’est un beau voyage dans le temps, et ce, dans tous les domaines. Le référendum, les Canadiens de Montréal...

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• LeMondeDeMarie 22/10/2023

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  Une lecture qui n'aura pas toujours été simple car j'ai parfois été perdue par la plume de l'auteur. Alors que j'accrochais bien avec certains passages, j'en ressentais d'autres plus lourds et ils me faisaient décrocher. Peut-être cette lecture sera-t-elle plus simple pour un Québécois !? Néanmoins, malgré ce petit kwak, je ressors séduite. J'ai adoré me plonger dans les vies de ces 3 colocs aux personnalités très riches. Samira, sage-femme qui m'a plu avec ses avis très arrêtés (j'ai adoré sa vision de Roméo et Juliette) et son sacré caractère. Dany, l'écrivain qui partage son érudition dans la presse et à la télé. Et puis Jonathan, celui qui est au coeur du récit. Il partage ses souvenirs d'enfance et sa passion pour son métier d'enseignant. Lui qui va grandir de sa cohabitation avec Samira et Dany, sera aussi un moteur pour ses élèves. Décider de créer une comédie musicale avec ses élèves. Un projet fou mais au combien fructifiant car il va aider à ce qu'ils sortent de leur coquille et s'acceptent mieux entre eux. C'est beau de voir la manière dont tous vont aider à construite les différentes scènes en donnant leur avis. La façon dont ils vont s'ouvrir à la culture. Une pièce qui sera d'abord inspirée de la vie de Jonathan et qui sera au final comme une manière d'aider à bien conclure l'histoire. Une histoire qui nous fait découvrir la culture de divers horizons (ceux des 3 colocs) sur deux époques : la jeunesse et le présent de Jonathan. J'ai adoré la fin qui se termine un peu comme un feel-good car heureuse et pleine de surprises. Etre pleinement heureux dans une famille qu'on s'est choisi. Une lecture qui n'aura pas toujours été simple car j'ai parfois été perdue par la plume de l'auteur. Alors que j'accrochais bien avec certains passages, j'en ressentais d'autres plus lourds et ils me faisaient décrocher. Peut-être cette lecture sera-t-elle plus simple pour un Québécois !? Néanmoins, malgré ce petit kwak, je ressors séduite. J'ai adoré me plonger dans les vies de ces 3 colocs aux personnalités très riches. Samira, sage-femme qui m'a plu avec ses avis très arrêtés (j'ai adoré sa vision de Roméo et Juliette) et son sacré caractère. Dany, l'écrivain qui partage son érudition dans la presse et à la télé. Et puis Jonathan, celui qui est au coeur du récit. Il partage ses souvenirs d'enfance et sa passion pour son métier d'enseignant. Lui qui va grandir de sa cohabitation avec Samira et Dany, sera aussi un moteur pour ses élèves. Décider de créer une comédie musicale avec ses élèves. Un projet fou mais au combien fructifiant car il va aider à ce qu'ils sortent de leur coquille et s'acceptent mieux entre eux. C'est beau de voir la manière dont tous vont aider à construite les différentes scènes en donnant leur avis. La façon dont ils vont s'ouvrir à la culture....

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• Madame_lit 19/10/2023

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  À Montréal, au Québec, rue Saint-André sur le Plateau Mont-Royal, Samira partage avec J. et Dany Laferrière un appartement. Elle vient de la Kabylie, Dany de Haïti et J. de l’Ontario. Elle est sage-femme, Dany, chroniqueur culturel et écrivain, J. professeur d’arts dramatiques et d’économie à l’école secondaire. En 1995, le Québec est plongé dans un référendum, le groupe Rock et Belles Oreilles se séparent, Les Canadiens de Montréal ne se rendent pas aux séries éliminatoires et Musique Plus occupe les ondes à la télé. Dans cet appartement, 3 colocs vont se découvrir, s’entraider et fêter au rythme des saisons, car la vie s’avère aussi une célébration de tous les hauts et les bas. Mes impressions Tout d’abord, je dois dire que cette histoire m’a beaucoup émue. Elle m’a permis, entre autres, de plonger dans mes souvenirs. Je n’ai pas une bonne mémoire en ce qui concerne les événements que j’ai vécus. C’est pour cela que sur les plaques d’immatriculation des voitures au Québec, il est écrit : «Je me souviens». Alors, en lisant ce bouquin, je me suis souvenue de Fraisinette, des héros de la Bibliothèque Rose, de Oui-Oui, etc. Aussi, j’ai pensé à ma déception lors de l’échec du référendum et la discussion que j’ai eue avec mon père. Il me disait avant de partir fêter en voyant la carte du Québec : «Attends, le vote de Montréal n’a pas encore été comptabilisé». Et il avait raison… À cet égard, ce livre aborde nos échecs identitaires et nos émotions. Ainsi, au lendemain des élections : «Le lendemain, lors de sa chronique matinale, Dany se permit de citer Toussaint Louverture, héros de l’indépendance haïtienne : [O]n n’a abattu […] que le tronc de l’arbre de la liberté […]. Il repoussera par ses racines parce qu’elles sont profondes et nombreuses.» Difficile d’y croire, les trottoirs étaient jonchés de feuilles mortes. Et si la Déclaration d’indépendance, rédigée par Gilles Vigneault et Marie Laberge, disait : « Voici venu le temps de la moisson dans les champs de l’histoire», force est de constater que les fruits, tombés au sol, pourrissaient. Québec avait perdu sa chance; à Haïti, Aristide allait décevoir les espoirs placés en lui. Quel gâchis. » (p. 130). J’avais même oublié que Dany Laferrière avait été chroniqueur culturel. Je me souviens maintenant grâce à ce livre de l’avoir écouté à la radio et à la télé. De surcroît, j’ai remarqué le recours à une pratique intertextuelle dans le récit. L’auteur s’amuse avec de nombreux référants, des allusions et il emploie des procédés ludiques pour faire passer un message. Voici un exemple. Alors que les filles de Dany Laferrière l’attendent pour célébrer Noël, l’auteur mentionne : «Elles comptaient déjà les jours qui les rapprochaient de l’énigme de son grand retour». Il est à noter que Dany Laferrière a publié un roman dont le titre est : L’énigme du retour. Ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres pour illustrer cette pratique intertextuelle dans l’histoire. Mais encore, dans le récit, il est question de thèmes comme la paternité, la maternité, l’amitié, l’éducation. Le dernier thème m’a beaucoup parlé, car je suis professeure et je le resterai jusqu’à la fin de ma vie même si je suis en congé d’invalidité longue durée. J’ai dédié ma carrière à l’enseignement du français. Alors, j’ai été agréablement surprise de retrouver J. en tant qu’enseignant et ce dernier se sert des mots pour donner de l’espoir à ses jeunes en salle de classe. Il écrit une pièce de théâtre pour tenter de renaître à travers le langage tout comme les 32 êtres blessés à qui il enseigne. C’est touchant… et c’est aussi amusant. Par ailleurs, dans le livre, j’ai retrouvé mon cher Charlevoix et son fleuve Saint-Laurent, son mont Grand-Fonds, sa beauté, son air salin, ses bélugas, etc.. La tante de J. vit à L’Isle-aux-Coudres et chaque année, J. et son père, lui rendaient visite pour déguster de la soupe aux gourganes ou du sucre à la crème. Et bien sûr, il y a le grand Dany Laferrière qui apparaît comme un guide, une luciole dans la nuit grâce à sa joie de vivre, son sens de l’amitié, sa passion pour les livres et les mots, sa curiosité, son désir de dépassement et son art de vivre. J’ai adoré que ce dernier se retrouve dans ce livre car j’aime énormément cet écrivain. Vous n’avez qu’à cliquer sur Dany Laferrière pour avoir accès à mon éloge sur lui. Et il y a curieusement le réalisateur de ce dernier qui se prénomme Michel…. Donc, n’hésitez pas à lire Samira, Dany et moi. C’est drôle, c’est touchant, c’est une partie de notre identité qui est là sur le papier. https://madamelit.ca/2023/10/18/madame-lit-samira-dany-et-moi-de-michel-duchesne/À Montréal, au Québec, rue Saint-André sur le Plateau Mont-Royal, Samira partage avec J. et Dany Laferrière un appartement. Elle vient de la Kabylie, Dany de Haïti et J. de l’Ontario. Elle est sage-femme, Dany, chroniqueur culturel et écrivain, J. professeur d’arts dramatiques et d’économie à l’école secondaire. En 1995, le Québec est plongé dans un référendum, le groupe Rock et Belles Oreilles se séparent, Les Canadiens de Montréal ne se rendent pas aux séries éliminatoires et Musique Plus occupe les ondes à la télé. Dans cet appartement, 3 colocs vont se découvrir, s’entraider et fêter au rythme des saisons, car la vie s’avère aussi une célébration de tous les hauts et les bas. Mes impressions Tout d’abord, je dois dire que cette histoire m’a beaucoup émue. Elle m’a permis, entre autres, de plonger dans mes souvenirs. Je n’ai pas une bonne mémoire en ce qui concerne les événements que j’ai vécus. C’est pour cela que sur les plaques d’immatriculation des voitures au Québec, il est écrit : «Je me souviens». Alors, en lisant ce bouquin, je me suis souvenue de Fraisinette, des héros de la Bibliothèque Rose, de Oui-Oui, etc. Aussi, j’ai pensé à ma déception lors de l’échec...

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