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Nouveauté
Serpents dans le jardin
Nicolas Véron (traduit par)
Date de parution : 29/02/2024
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson
Nouveauté

Serpents dans le jardin

Nicolas Véron (traduit par)
Date de parution : 29/02/2024
Depuis l’enterrement de sa femme Johanne, Adam Mohn ne quitte plus la chemise qu’il portait ce jour-là. Leur fille se défoule dans des bagarres rageuses avec ses camarades d’école. Leur... Depuis l’enterrement de sa femme Johanne, Adam Mohn ne quitte plus la chemise qu’il portait ce jour-là. Leur fille se défoule dans des bagarres rageuses avec ses camarades d’école. Leur fils cadet se réfugie dans des rêveries aquatiques. Quant à l’aîné, il fonce sur son longboard, espérant échapper aux visages... Depuis l’enterrement de sa femme Johanne, Adam Mohn ne quitte plus la chemise qu’il portait ce jour-là. Leur fille se défoule dans des bagarres rageuses avec ses camarades d’école. Leur fils cadet se réfugie dans des rêveries aquatiques. Quant à l’aîné, il fonce sur son longboard, espérant échapper aux visages qu’il voit partout. Johanne avait interdit à quiconque de lire ses carnets. Afin de respecter sa volonté, sa famille choisit une solution radicale qui déconcerte leur voisinage intrusif et, plus encore, l’intraitable Bureau du Deuil. Mais comment accepter l’insoutenable disparition de cette femme adorée ? Les Mohn comprennent qu’ils vont devoir lui inventer un passé flamboyant, seul remède pour apaiser leur douleur.
 
Un conte onirique qui sonde avec singularité et délicatesse les affres du deuil et célèbre la puissance de l’imagination, notre meilleure alliée pour déjouer la brutale réalité.
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EAN : 9782350878997
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350878997
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 208
Format : 140 x 205 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Napich 23/03/2024
    Voici un roman très particulier qui se penche sur la tribu Mohn affectée par le deuil récent de la mère de famille. Chacun des membres restants aborde à sa façon cette disparition qui les affecte profondément. Linne distribue volontiers coups de poing et de pieds à ses camarades d’école, le fils cadet Micha fait la lecture à une vieille dame de la maison de retraite; ce qui lui rappelle le temps passé à l’hôpital avec sa mère. Le fils aîné tente de gérer ses propres démons et de reconstituer une unité familiale quant au père dépassé et impuissant, il conserve la même chemise éternellement. Une promesse les réunit cependant, celle de ne pas lire les carnets laissés par la défunte. Ils décident d'incorporer en petit morceaux les mots posés sur le papier et de les intégrer à leur nourriture. Empli de fantaisie et d'onirisme (qui n'est pas sans nous rappeler le roman "En attendant Bojangles"), ce récit apporte de la légèreté et beaucoup de poésie sur un sujet qui pourrait sembler plombant. Stefanie vor Schulte s'autorise des pas de côtés dans sa narration et laisse souffler un petit vent de folie sur ses personnages. On est charmé et consolé.
  • Waterlyly 03/03/2024
    Depuis le décès de Johanne, sa famille tente de faire son deuil. Son mari Adam et ses trois enfants Steve, Linne et Micha tentent de faire face à ce terrible drame. Chaque soir, ils décident de manger une page du journal intime de Johanne, et s’interdisent formellement d’en lire ne serait-ce qu’une ligne. En voilà un résumé pour le moins intrigant, et ce roman l’est tout autant, mais qu’est ce qu’il était original, et empli d’une rare sensibilité et de beaucoup de délicatesse, bien qu’il aborde une thématique terriblement compliquée et douloureuse. D’emblée, je me suis attachée aux membres de cette petite famille qui ont tous l’air déroutés et perdus, mais qui ensemble réussissent à faire face aux terribles épreuves auxquelles ils sont confrontés. L’auteure va naviguer entre des passages ancrés dans le réel, et ceux davantage oniriques. Il va falloir accepter de ne pas tout maîtriser et de se laisser porter par la poésie des mots afin d’apprécier à sa juste mesure ce récit. Sous forme de conte, l’auteure analyse les réactions de chacun de ses personnages face au deuil terrible auquel ils doivent faire face. Chacun d’entre eux va réagir d’une manière différente, et la galerie de personnages secondaires va apporter un vrai plus à l’histoire. La plume de l’auteure est d’une belle poésie. Je suis conquise par ses descriptions et sa manière de décortiquer les émotions, tout en y ajoutant une touche personnelle à son style. Avec beaucoup de simplicité, mais également une belle sensibilité et une grande dose d’authenticité, les personnages se livrent peu à peu au lecteur. Un roman abordant une thématique difficile. Au travers d’un style poétique et onirique, l’auteure déroule un roman tout en sensibilité et délicatesse. Très original et à découvrir.Depuis le décès de Johanne, sa famille tente de faire son deuil. Son mari Adam et ses trois enfants Steve, Linne et Micha tentent de faire face à ce terrible drame. Chaque soir, ils décident de manger une page du journal intime de Johanne, et s’interdisent formellement d’en lire ne serait-ce qu’une ligne. En voilà un résumé pour le moins intrigant, et ce roman l’est tout autant, mais qu’est ce qu’il était original, et empli d’une rare sensibilité et de beaucoup de délicatesse, bien qu’il aborde une thématique terriblement compliquée et douloureuse. D’emblée, je me suis attachée aux membres de cette petite famille qui ont tous l’air déroutés et perdus, mais qui ensemble réussissent à faire face aux terribles épreuves auxquelles ils sont confrontés. L’auteure va naviguer entre des passages ancrés dans le réel, et ceux davantage oniriques. Il va falloir accepter de ne pas tout maîtriser et de se laisser porter par la poésie des mots afin d’apprécier à sa juste mesure ce récit. Sous forme de conte, l’auteure analyse les réactions de chacun de ses personnages face au deuil terrible auquel ils doivent faire face. Chacun d’entre eux va réagir d’une manière différente, et la galerie de personnages secondaires va apporter un...
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  • doveextra 28/02/2024
    Quel sentiment étrange d'errer au milieu d'une trame romanesque où nos sens se retrouvent balancés entre réalité et onirisme. Je l'avoue, à mon plus grand regret, les personnages m'ont, complètement, désarmé alors que le sujet aurait pu réveiller une profonde empathie vu le contexte. Il peut être exaltant de se perdre dans les contrées du non-sens poétique pour peu que celles-ci éclairent d'une aura quasi mystique notre réalité brutale. Malheureusement, je me suis perdu dans ce récit aux effluves fonctionnels labyrinthiques sans pourvoir y trouver une issue m'inspirant plaisir et attendrissement.
  • VanouBiche 24/02/2024
    Cette lecture me laisse perplexe... Et je ne sais pas dire pourquoi... Le sujet est délicat et l'autrice l'a traité délicatement. Les personnages sont, chacun à leur manière, assez déroutant. Ils essayent de surmonter leur deuil d'une manière différente tout en étant solidaires. On oscille entre le réel et l'onirique. Le texte est très poétique. Les personnages secondaires sont inspirants pour la famille. Et déroutants pour le lecteur. Si vous aimez les histoires qui paraissent sans queue ni tête mais qui vous laisse un sentiment d'avoir découvert quelque chose, celle-ci est faite pour vous.
  • Bluerock 27/01/2024
    Comment Adam Mohn et ses trois enfants vont-ils survivre à la mort de Johanne, cette femme et cette mère qu'ils adoraient ? Comment vont-ils pouvoir apaiser leur douleur ? Johanne a bien laissé des carnets dans lesquels elle écrivait, mais elle leur a interdit de les lire. Pour tenir sa promesse, Adam va donc trouver une solution radicale, une solution que je n'aurais jamais pu imaginer. Un roman surprenant, une histoire où l'imagination tient un rôle central, celle de Stefanie vor Schulte en premier lieu, et par conséquent, celle de chaque personnage. On découvrira les rêveries aquatiques de Micha, les terribles bagarres provoquées par Linne qui n'arrive pas à contenir sa rage et les visages qui apparaissent à Steve qui file à vive allure sur son longboard. Autour d'eux, quelques étranges personnes gravitent au fil des chapitres. Et comme si tout ce malheur ne suffisait pas, il y a Ginster, cet homme qui écrit des rapports sur la famille endeuillée pour l'effroyable bureau du deuil : ''Un individu dont le deuil est visible est une nuisance pour la société.'' J'avoue avoir été un peu déroutée par cette étrange lecture et j'ai surtout trouvé très atypique la façon d'agir que cette famille avait adoptée pour faire son deuil. J'ai eu du mal à trouver les personnages attachants, il faut bien l'avouer. Je n'ai pas su me laisser emporter par ce conte onirique et pourtant la couverture du roman, fort bien choisie par rapport au contenu, me plait énormément. C'était une plongée intéressante dans un univers onirique, j'aime toujours autant découvrir des auteurs que je ne connais pas, je remercie donc vivement Babelio et les éditions Héloïse d'Ormesson pour cette lecture originale qui m'a permis de sortir de ma zone de confort. Je lirai avec grand intérêt les chroniques des autres lecteurs sur ce roman. Comment Adam Mohn et ses trois enfants vont-ils survivre à la mort de Johanne, cette femme et cette mère qu'ils adoraient ? Comment vont-ils pouvoir apaiser leur douleur ? Johanne a bien laissé des carnets dans lesquels elle écrivait, mais elle leur a interdit de les lire. Pour tenir sa promesse, Adam va donc trouver une solution radicale, une solution que je n'aurais jamais pu imaginer. Un roman surprenant, une histoire où l'imagination tient un rôle central, celle de Stefanie vor Schulte en premier lieu, et par conséquent, celle de chaque personnage. On découvrira les rêveries aquatiques de Micha, les terribles bagarres provoquées par Linne qui n'arrive pas à contenir sa rage et les visages qui apparaissent à Steve qui file à vive allure sur son longboard. Autour d'eux, quelques étranges personnes gravitent au fil des chapitres. Et comme si tout ce malheur ne suffisait pas, il y a Ginster, cet homme qui écrit des rapports sur la famille endeuillée pour l'effroyable bureau du deuil : ''Un individu dont le deuil est visible est une nuisance pour la société.'' ...
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