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Nouveauté
Iochka
Jean-Louis Courriol (traduit par), Florica Courriol (traduit par)
Date de parution : 21/03/2024
Éditeurs :
10/18
Nouveauté

Iochka

Jean-Louis Courriol (traduit par), Florica Courriol (traduit par)
Date de parution : 21/03/2024
Au cœur d’une vallée sauvage des Carpates, Iochka quasi-centenaire, cache derrière son silence une vie hors norme. Un roman au souffle magistral.
Iochka, quasi centenaire, fabrique du charbon de bois. Il aime se taire, boire sec et dévaler ivre les routes sinueuses des montagnes au volant de sa vieille Trabant bleue. Mais... Iochka, quasi centenaire, fabrique du charbon de bois. Il aime se taire, boire sec et dévaler ivre les routes sinueuses des montagnes au volant de sa vieille Trabant bleue. Mais le plus souvent, il demeure assis sur le banc cloué à l’extérieur de sa petite maison, se remémorant son existence... Iochka, quasi centenaire, fabrique du charbon de bois. Il aime se taire, boire sec et dévaler ivre les routes sinueuses des montagnes au volant de sa vieille Trabant bleue. Mais le plus souvent, il demeure assis sur le banc cloué à l’extérieur de sa petite maison, se remémorant son existence hors norme. La guerre, les camps soviétiques, Ceaușescu, puis la camaraderie du chantier quand il est affecté à la construction d’une voie ferrée qui ne mène nulle part. Là, loin du tumulte de l’Histoire, il expérimente l’harmonie sexuelle auprès d’Ilona, l’amour lumineux de sa vie, et partage l’amitié indéfectible du contremaître, du docteur et du pope, tous trois aussi alcooliques et excentriques que lui. Avec eux, il approche le secret du temps et du bonheur.
Dans une prose au souffle immense, Cristian Fulaș fait exister des personnages inoubliables. Iochka est un chant puissant dédié aux vies minuscules cassées et oubliées dans la grande course du monde.
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EAN : 9782264083203
Code sériel : 05940
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 504
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264083203
Code sériel : 05940
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 504
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • scharpentier 10/04/2024
    Belle découverte dans la sélection 2024 du Prix 10/18 des libraires ! Roman choral où l’on découvre Iochka, un homme modeste, quasi centenaire, qui vit dans une vallée reculée des Carpathes, entouré de toute une galerie de personnages singuliers. Au travers de ces destins minuscules, l’auteur convoque la grande histoire (la 2e guerre mondiale contre les russes, les camps, la dictature de Ceausescu…) et l’histoire à hauteur d’hommes et de femmes. Foisonnant, passionnant et émouvant !
  • Jacques1468 31/03/2024
    Voici un roman incroyable, hors du temps (et du Temps), et donc très long (!) , aux phrases tout aussi longues comme le temps qui ne passe pas, dans cette vallée roumaine imaginaire, oubliée de tous. Un roman poétique, ou une poésie romancée. Une ambiance suspendue, comme dans un rêve, avec des personnages à la fois rudes et tendres, profonds et superficiels. L’alcool y coule à flots, pour un oui, pour un non, pour une dispute, une réconciliation, un événement ou un non-événement. Un Iochka amoureux fou, un pope fou de Dieu, colérique à souhait et toujours là quand il le faut, un contremaître à poigne doux comme un agneau, ami indéfectible et un docteur athée, directeur d’un asile de fous, à moins que ce ne soient les fous qui le (re)gardent ! Des moments sublimissimes, d’autres bien longs voire ennuyeux. Quand vous vous dites « ça suffit, j’arrête », un mot, un passage, un événement infime vous raccroche au convoi. Un bouquin qu’on n’est pas près d’oublier et qu’on aurait bien du mal à conseiller pourtant, tant il désarçonne. Bref, la Vie, la Mort, la Foi, le Temps (si vous en disposez suffisamment !).
  • didierpierregeorges 03/12/2023
    Assis sur ce banc accroché au chalet, prendre le verre de palincã, regarder la vallée, écouter le silence du pope, du contremaitre Vasilè, du docteur, de Iochka, et de ce silence, revivre leurs histoires, leurs morceaux de vies. Se laisser porter par l’écriture, posée, lente, parfois crue, souvent colorée, drôle, mais aussi dramatique, d’un découpage qui peut déconcerter. Comprendre ce décalage, cette vallée isolée, ces visiteurs venant de contrées peuplées, choqués, amusés par la rusticité de la vie de ces hommes et femmes qui ne veulent pas du modernisme, de l’électricité, de routes bétonnées. Entendre cette peur d’exécutions sommaires, d’un peuple sous le diktat d’un état roumain, sortant de la guerre, sous la tutelle de despotes, promettant un bonheur, une égalité de classe qui n’aura pas lieu. Et par dessus tout, voir cet amour entre Iochka et Ilona, tendre, doux, ou leurs corps et leurs âmes ne feront plus qu’un, où l’un deviendra l’autre. Rare est ce livre, de par cette plume bouleversante, dramatique et parfois légère, solaire dans ce froid glacial, brute dans ces contrées où le temps, les valeurs sont si loin, si éloignées de nos repères.
  • luocine 09/10/2023
    uel roman ! c’est un mélange de passages superbes et de moments très pénibles, c’est très difficile d’en venir à bout et ceci pour plusieurs raisons : la mise en page : c’est écrit en petits caractères, il n’y a pratiquement pas de paragraphes et les phrases peuvent être très longues. La chronologie : le récit n’est pas linéaire et c’est très difficile de trouver les repères pour comprendre quand se passe le récit. Le peu d’explications pour comprendre car le narrateur s’efface et nous voyons tout à travers le regard de gens qui parlent très peu. Les exagérations qui parfois m’ont gênée. Malgré cela il y a de très beaux passages qui m’ont permis d’aller jusqu’au bout de ce gros pavé, mais j’avoue avoir parfois lu en diagonale. Il s’agit donc de la vie de cet homme Iochka qui est né en Roumanie avant la guerre 39/45 et qui finit sa vie dans une vallée peu accessible comme fabriquant de charbon de bois. Il a tout connu cet homme : la guerre, le goulag, mais aussi le plus beau des amours avec Ilona, la naissance de son petit garçon, et la mort de cette femme tant aimée. Dans cette vallée , Iochka a trois amis, le pope, le contremaître, et le docteur de l’asile, tous ces gens boivent à longueur de temps et se donnent du courage pour surmonter les difficultés de la vie, et, il y en a beaucoup. Une autre femme, celle qui partagera la vie du contremaître, Iléana, va devenir l’amie de Iochka et d’Ilona. Cette vallée est loin des turbulences de la société roumaine, ensemble ils font tout pour que cette vallée reste loin des autres hommes. Parfois les crimes arrivent jusque dans la vallée, comme cet homme qui a été tellement torturé qu’il finit dans l’asile du docteur. Les souvenirs des horreurs de la guerre qui ont traumatisé les différents protagonistes. hantent ce récit. Il y a une telle pénétration de la nature dans la vie des habitants de la vallée que cela, m’a gênée comme cet amour physique entre Iléana et un loup loup. L’amour de Iochka et d’Ilona est superbe mais complètement hors de la réalité et évidemment la mort de la femme a plongé Iochka dans une forme de folie mais on sait qu’il va survivre puisque le roman débute par cet homme presque centenaire qui circule dans sa vieille voiture. J’ai noté beaucoup de passages pour ne pas oublier ce qui m’a plu dans ce roman. Mais je redis que cette lecture était parfois un pensum et je n’arrivais pas à retenir mon attention : je lisais mais ne retenais rien. Un roman étrange que je ne peux pas vraiment vous conseiller, à vous de voir. uel roman ! c’est un mélange de passages superbes et de moments très pénibles, c’est très difficile d’en venir à bout et ceci pour plusieurs raisons : la mise en page : c’est écrit en petits caractères, il n’y a pratiquement pas de paragraphes et les phrases peuvent être très longues. La chronologie : le récit n’est pas linéaire et c’est très difficile de trouver les repères pour comprendre quand se passe le récit. Le peu d’explications pour comprendre car le narrateur s’efface et nous voyons tout à travers le regard de gens qui parlent très peu. Les exagérations qui parfois m’ont gênée. Malgré cela il y a de très beaux passages qui m’ont permis d’aller jusqu’au bout de ce gros pavé, mais j’avoue avoir parfois lu en diagonale. Il s’agit donc de la vie de cet homme Iochka qui est né en Roumanie avant la guerre 39/45 et qui finit sa vie dans une vallée peu accessible comme fabriquant de charbon de bois. Il a tout connu cet homme : la guerre, le goulag, mais aussi le plus beau des amours avec Ilona, la naissance de son petit garçon, et la mort de cette femme tant aimée. Dans cette vallée , Iochka a trois...
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  • Sundgauer 20/07/2023
    Iochka est un livre extraordinaire, porté par une plume magnifique, derrière laquelle on sent le traducteur roumain de Proust. Une ode au silence, au milieu du fin-fond de la Roumanie rurale (post)communiste, au cœur d'une vallée du miracle socialiste, construisant une ligne de chemin de fer n'allant nulle part, où les rebus et les paumés se retrouvent, derrière la barrière qui délimite le chantier. On y construira aussi un asile dont on distingue mal qui est du bon côté de son enceinte, si tant est qu'il existe un côté à la vie. Le décor est planté. Tout y est vie pesante, contemplative, silencieuse, charnelle et écrasante. Un puissant souffle de vie s'éventant par les branchages les plus absurdes de l'existence. Une brise passant par une vision du monde qui n'est plus dans les faits, mais dont les sédiments restent, par la beauté épuisante et sauvage du rut, par le vent silencieux et puissant de l'absence, de la mort. Rien ne finit, tout est voué à ne plus être. Fula#351; nous transporte dans ces mondes qui ne finissent jamais d'être entre deux, entre multiples fragments d'un microcosme foncièrement éclaté et sauvage ne communiquant que par hasard avec le macrocosme illusoire du réel. Une belle claque, et une mention spéciale à la magnifique traduction française, rendant hommage à une plume proustienne, qui se serait perdue dans un naturalisme lyrique chantant un monde pourrissant, dégénéré, qui a vécu les années Ceausescu comme les pierres et les ruisseaux vivent les événements.Iochka est un livre extraordinaire, porté par une plume magnifique, derrière laquelle on sent le traducteur roumain de Proust. Une ode au silence, au milieu du fin-fond de la Roumanie rurale (post)communiste, au cœur d'une vallée du miracle socialiste, construisant une ligne de chemin de fer n'allant nulle part, où les rebus et les paumés se retrouvent, derrière la barrière qui délimite le chantier. On y construira aussi un asile dont on distingue mal qui est du bon côté de son enceinte, si tant est qu'il existe un côté à la vie. Le décor est planté. Tout y est vie pesante, contemplative, silencieuse, charnelle et écrasante. Un puissant souffle de vie s'éventant par les branchages les plus absurdes de l'existence. Une brise passant par une vision du monde qui n'est plus dans les faits, mais dont les sédiments restent, par la beauté épuisante et sauvage du rut, par le vent silencieux et puissant de l'absence, de la mort. Rien ne finit, tout est voué à ne plus être. Fula#351; nous transporte dans ces mondes qui ne finissent jamais d'être entre deux, entre multiples fragments d'un microcosme foncièrement éclaté et sauvage ne communiquant que par hasard avec le macrocosme illusoire du réel. Une belle claque, et...
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