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La Demeure du vent
Ola Mehanna (traduit par), Khaled Osman (traduit par)
Date de parution : 04/01/2024
Éditeurs :
Pocket

La Demeure du vent

Ola Mehanna (traduit par), Khaled Osman (traduit par)
Date de parution : 04/01/2024
Un grand texte sur la beauté et l’âpreté de la vie.
 
Une feuille. Une toute petite feuille d’arbre. En rouvrant l’œil, Ali, 19 ans, ne voit d’abord rien d’autre. Puis la conscience lui revient, par bribes. Cet enterrement, dont il se...
 
Une feuille. Une toute petite feuille d’arbre. En rouvrant l’œil, Ali, 19 ans, ne voit d’abord rien d’autre. Puis la conscience lui revient, par bribes. Cet enterrement, dont il se souvient, est-ce le sien ou celui de son frère ? Blessé, incapable de bouger, il se rappelle peu à peu : la poussière,...
 
Une feuille. Une toute petite feuille d’arbre. En rouvrant l’œil, Ali, 19 ans, ne voit d’abord rien d’autre. Puis la conscience lui revient, par bribes. Cet enterrement, dont il se souvient, est-ce le sien ou celui de son frère ? Blessé, incapable de bouger, il se rappelle peu à peu : la poussière, les balles, la bombe… Lui l’enfant rêveur et contemplatif, comment s’est-il trouvé enrôlé de force dans l’armée syrienne ? A mesure que la mémoire lui brûle, le déraciné ne songe plus qu’à une chose : monter aux branches. Grimper là-haut, vers ce monde qu’il n’aurait jamais dû quitter. Se hisser jusqu’au ciel – à la demeure du vent…
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EAN : 9782266338066
Code sériel : 19197
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266338066
Code sériel : 19197
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 216
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Ce roman au souffle lyrique nous emporte sur ces montagnes qui furent un "paradis de verdure" et sont aujourd'hui "en voie de désertification". Un authentique chant funèbre, élégie à un monde condamné à disparaître sous les effets conjugués de la tyrannie du régime et de la guerre civile, peut-être le plus beau qu’on puisse lire de Samar Yazbek à ce jour. » 
Le Monde des Livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • breizhglobereader 21/02/2024
    Dans le labyrinthe des épreuves syriennes, "La demeure du vent" de Samar Yazbek émerge comme une mélodie envoûtante, tissant des fils de désir et de résilience dans la tapisserie des paysages déchirés par la guerre. Avec la grâce d'une poète et l'empathie d'un sage, Yazbek invite les lecteurs à parcourir les chemins balayés par le vent du déplacement et de la découverte. La prose de Yazbek danse comme des derviches dans le désert, tourbillonnant entre le parfum de jasmin et la morsure de la poudre à canon. Chaque mot est un coup de pinceau, peignant des portraits de rêves brisés et d'espoir défiant sur la toile du conflit. *"Dans les chuchotements de la brise, les échos d'une patrie oubliée persistent, appelant les âmes à se souvenir de ce qui fut perdu au milieu du chaos,"* écrit-elle, ses mots une symphonie de douleur et de réconfort. À travers les yeux de ses personnages, Yazbek dévoile le kaléidoscope d'émotions qui définissent l'expérience humaine en période de bouleversements. Des abîmes du désespoir aux sommets de la résilience, leurs voix résonnent avec l'intensité brute de la vérité. *"Je ne suis qu'une feuille emportée dans la tempête, cherchant refuge dans le sanctuaire de l'appartenance,"* médite l'un d'eux, leurs paroles une lamentation pour un foyer qui n'existe que dans la mémoire. Le dialogue devient un champ de bataille où les idéologies s'affrontent et les vérités sont mises à nu, chaque échange étant un microcosme de la lutte plus large pour l'identité et l'autonomie. Pourtant, au milieu de la cacophonie des voix, Yazbek trouve des moments de grâce et de solidarité qui percent les ténèbres comme des étoiles dans un ciel sans lune. En fin de compte, "Où le vent appelle chez soi" est un témoignage de la puissance durable de l'esprit humain à se relever des cendres de l'adversité. À travers des actes de courage et de compassion, les personnages de Yazbek défient la tyrannie du désespoir et reprennent leur autonomie dans un monde fracturé par le conflit. Leur histoire est celle de la résilience, écrite dans le langage de l'amour et de la perte, de l'espoir et du chagrin. En fin de compte, le chef-d'œuvre de Yazbek se dresse comme un phare dans les nuits les plus sombres, nous rappelant que même au milieu du chaos de la guerre, le vent murmure toujours le foyerDans le labyrinthe des épreuves syriennes, "La demeure du vent" de Samar Yazbek émerge comme une mélodie envoûtante, tissant des fils de désir et de résilience dans la tapisserie des paysages déchirés par la guerre. Avec la grâce d'une poète et l'empathie d'un sage, Yazbek invite les lecteurs à parcourir les chemins balayés par le vent du déplacement et de la découverte. La prose de Yazbek danse comme des derviches dans le désert, tourbillonnant entre le parfum de jasmin et la morsure de la poudre à canon. Chaque mot est un coup de pinceau, peignant des portraits de rêves brisés et d'espoir défiant sur la toile du conflit. *"Dans les chuchotements de la brise, les échos d'une patrie oubliée persistent, appelant les âmes à se souvenir de ce qui fut perdu au milieu du chaos,"* écrit-elle, ses mots une symphonie de douleur et de réconfort. À travers les yeux de ses personnages, Yazbek dévoile le kaléidoscope d'émotions qui définissent l'expérience humaine en période de bouleversements. Des abîmes du désespoir aux sommets de la résilience, leurs voix résonnent avec l'intensité brute de la vérité. *"Je ne suis qu'une feuille emportée dans la tempête, cherchant refuge dans le sanctuaire de l'appartenance,"* médite l'un d'eux,...
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  • sarah2402 31/01/2024
    Je suis très mitigée par cette lecture. L’histoire était prometteuse, la plume très belle et poétique. J’ai aimé l’évocation de la nature et le lien qu’entretient le héros avec cet arbre. Seulement ça manque de contenu pour moi, c’était lent et redondant, l’histoire reste en surface malgré les flashbacks qui rythment bien le récit. Pourtant je suis une adepte des récits contemplatifs mais l’agonie m’a paru bien longue pour ce pauvre soldat.
  • Stelphique 28/01/2024
    Ce matin, je suis allée auprès de l’arbre Ce n’est pas un chêne, ce n’est pas grave Le lien existe pourtant, il a des feuilles Je peux revoir dans mon œil, Ali Je peux le revoir en train d’observer Une feuille, les nuages, ses arbres Je peux le revoir expérimenter la peur La mort, le vent, les nuages, une bombe Je peux ressentir sa souffrance ses envolées Le délire la tyrannie la dissociation le ciel Ce moment exact d’être en face de la mort Ce que cela provoque d’acuité et de souvenirs Il attend et cette attente ouvre un champ De sensations de flash-back de poésie Dix-neuf ans c’est jeune Sa vie était pourtant déjà riche De rencontres de drames d’ombres d’oiseaux De contemplations de misères de violences Il s’en éloigne autant que possible N’y trouvant qu’une place digne, sereine Dans la Demeure du vent Il s’était destiné à être une homme De religion et de vérité Mais les hommes et la politique en avaient Décidé autrement: la guerre a faim de chair Mais le président en avait décidé autrement La guerre a soif de sang la patrie aussi Ali contourne tout ce qu’il peut cette fatalité Mais ils sont trop nombreux, trop déterminés Dix-neuf ans c’est trop jeune pour mourir Le sol aura beau se fendre et les avaler Il n’y aura pas plus la paix en Syrie C’est pour cela que ce matin Je me suis réfugiée près de l’olivier J’aurai aimé lui offrir un rameau Je me dis que d’arbres en arbres Il recevra sans doute mon message Le mycelium fera un long voyage La connexion est inéluctable Le lien de rigueur avec cette poésie Mais sinon, je commanderai au vent Puisqu’il est vital en nos deux cœurs Je l’enverrai chargé de ma force Et nous volerons ensemble Au-dessus des faisceaux de lune Puisse La Demeure du vent être Notre refuge Puisse mon coup de cœur monter Plus hauts que toutes les branches Pour le voir inscrire sur le Ciel… Ce matin, je suis allée auprès de l’arbre Ce n’est pas un chêne, ce n’est pas grave Le lien existe pourtant, il a des feuilles Je peux revoir dans mon œil, Ali Je peux le revoir en train d’observer Une feuille, les nuages, ses arbres Je peux le revoir expérimenter la peur La mort, le vent, les nuages, une bombe Je peux ressentir sa souffrance ses envolées Le délire la tyrannie la dissociation le ciel Ce moment exact d’être en face de la mort Ce que cela provoque d’acuité et de souvenirs Il attend et cette attente ouvre un champ De sensations de flash-back de poésie Dix-neuf ans c’est jeune Sa vie était pourtant déjà riche De rencontres de drames d’ombres d’oiseaux De contemplations de misères de violences Il s’en éloigne autant que possible N’y trouvant qu’une place digne, sereine Dans la Demeure du vent Il s’était destiné à être une homme De religion et de vérité Mais les hommes et la politique en avaient Décidé autrement: la guerre a faim de chair Mais le président en avait décidé autrement La guerre a soif de sang la patrie aussi Ali contourne tout ce qu’il peut cette fatalité Mais ils sont trop nombreux, trop déterminés Dix-neuf ans c’est trop jeune pour mourir Le sol aura beau se fendre et les avaler Il n’y aura pas plus la paix en Syrie C’est pour cela...
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  • Titteuf 21/06/2023
    Ce roman est très particulier et demande vraiment de la concentration pour s’y imprégner pleinement. L’écriture est belle, très littéraire. Mais le rythme est lent, très lent. Les transitions entre le passé et le présent ne sont pas très identifiables et du coup enlèvent de la légèreté à un récit déjà lourd et difficile. J’ai donc eu pour le coup beaucoup de mal à bien m’imprégner de chaque instant proposé. Surtout au début du roman. C’est dommage car il y a dans ce roman une force incroyable. Les passagers autour de la Nature et en particulier de l’arbre sont très dépaysants et rendent un bel hommage à notre environnement mais regrette qu’ils ne soient pas assez nombreux pour en faire une véritable ode.
  • gromit33 22/04/2023
    Ai été attirée par la couverture de ce texte et découvrir une auteure syrienne m'a tenté. et j'ai beaucoup apprécié ce texte avec un si beau titre poétique. Et la poésie est très présente dans ce texte avec un thème si difficile. J'ai pensé au dormeur du Val d'Arthur Rimbaud et Ali, le personnage principal de "la demeure du vent" se retrouve sur un champ de bataille, blessé. Il se met à délirer, se voit voler au dessus des arbres, il est un œil qui observe les obsèques de son frère, lui aussi mort à la guerre et qui est devenu martyr, il se souvient de son enfance, de ses rêves, espoirs. L'auteure nous parle de la vie dans un petit village de Syrie, dans les vallées où est cultivé du tabac, de belles descriptions de la nature de la région alouite. Ce texte sur un sujet si terrible et difficile nous transporte dans les souvenirs du jeune Ali : de sa naissance à son agonie alors qu'il cherche à remonter dans un arbre et prendre son envol, comme l'avait fait sa jeune tante. Il y a de belles pages sur la nature et en particulier la relation d'Ali avec les arbres, que ce soit la cabane qu'il a construit dans un chêne, que ce soit l'arbre prés duquel la Rouquine lui raconte des légendes, que ce soient de la forêt où enfant solitaire, il aimait se cacher. De beaux portrait de femmes jalonnent ce texte, que ce soit celui de la mère d'Ali, Nahla, qui après la perte de son fils aîné perdra la voix mais cultivera avec simplicité et complicité son jardin avec Ali , la Rouquine, centenaire et sorte de sorcière mais qui va l'initier à l'islam ancestral et tolérant. Il y a aussi en petites touches des références à la vie politique de la Syrie avec le Père puis le Fils qui vont entraîner le pays dans une longue guerre. Ali a déjà perdu son frère, de nombreux villageois pleurent leurs fils, et lui enrôlé de force va aussi périr de cette guerre. L'auteure nous parle aussi de la religion avec le beau portrait de la Rouquine, avec ses histoires et légendes,mais aussi un vieil Iman qui verrait bien Ali lui succéder mais il y a d'autres imans, plus proche du pouvoir que de la religion (d'étranges scènes de prières, avec la présence de miliciens armés). L'auteure arrive à nous toucher et nous sommes avec Ali dans ses souvenirs, dans ses rêves face aux nuages, aux arbres... Je n'avais jamais lu cette auteure syrienne, qui vit en exil à Paris mais vais les lire . Ce texte est très bien traduit de l’arabe (Syrie) par Khaled Osman et Ola Mehanna, qui nous entraîne dans les paysages de la Syrie, dans les couleurs, dans les mets... Un texte difficile mais avec de belles pages poétiques et qui rend ce sujet si universel. #Lademeureduvent #NetGalleyFranceAi été attirée par la couverture de ce texte et découvrir une auteure syrienne m'a tenté. et j'ai beaucoup apprécié ce texte avec un si beau titre poétique. Et la poésie est très présente dans ce texte avec un thème si difficile. J'ai pensé au dormeur du Val d'Arthur Rimbaud et Ali, le personnage principal de "la demeure du vent" se retrouve sur un champ de bataille, blessé. Il se met à délirer, se voit voler au dessus des arbres, il est un œil qui observe les obsèques de son frère, lui aussi mort à la guerre et qui est devenu martyr, il se souvient de son enfance, de ses rêves, espoirs. L'auteure nous parle de la vie dans un petit village de Syrie, dans les vallées où est cultivé du tabac, de belles descriptions de la nature de la région alouite. Ce texte sur un sujet si terrible et difficile nous transporte dans les souvenirs du jeune Ali : de sa naissance à son agonie alors qu'il cherche à remonter dans un arbre et prendre son envol, comme l'avait fait sa jeune tante. Il y a de belles pages sur la nature et en particulier la relation d'Ali avec les...
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