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On n'a pas toujours du caviar
Paul Lavigne (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/11/2019
Éditeurs :
Robert Laffont

On n'a pas toujours du caviar

Paul Lavigne (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 21/11/2019

Thomas Lieven, trente ans, allemand, a pour signe particulier d’avoir eu seize passeports de neuf pays différents entre 1939 et 1957. Mais si c’était là sa seule singularité, il ne...

Thomas Lieven, trente ans, allemand, a pour signe particulier d’avoir eu seize passeports de neuf pays différents entre 1939 et 1957. Mais si c’était là sa seule singularité, il ne serait pas le héros involontaire, et ô combien charismatique, de l’excellent roman d’espionnage qu’est On n’a pas toujours du caviar....

Thomas Lieven, trente ans, allemand, a pour signe particulier d’avoir eu seize passeports de neuf pays différents entre 1939 et 1957. Mais si c’était là sa seule singularité, il ne serait pas le héros involontaire, et ô combien charismatique, de l’excellent roman d’espionnage qu’est On n’a pas toujours du caviar. Clone de James Bond et d’Arsène Lupin, Thomas Lieven, en plus d’être un fin gourmet, est un peu cambrioleur, un peu menteur, toujours tombeur, goujat quand il n’a pas le choix, mais gentleman… le plus souvent. Il aime les femmes, qui l’aiment aussi, car, bien sûr, c’est un amant prestigieux.
Avec un rebondissement à chaque page, On n’a pas toujours du caviar est un remarquable divertissement qui n’a pas pris une ride.

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EAN : 9782221245781
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 688
Format : 122 x 182 mm
EAN : 9782221245781
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 688
Format : 122 x 182 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • livresalhorizon 13/08/2022
    Très bien écrit et mêlant habilement roman d'espionnage, d'histoire et de cuisine (oui, oui), le lecteur suit la trace d'un gentleman espion à qui les plus improbables et comiques aventures arrivent. Il n'en reste pas moins dans une situation dangereuse, mais mène sa barque habilement entre les services secrets des pays ennemis pendant la Seconde Guerre Mondiale. Le tout est agrémenté de recettes un brin vieillottes (ce qui leur donne le charme d'antan !), parce que le héros est fin cuisinier et ne rate jamais une occasion de mettre ses mains aux fourneaux !
  • Deco 19/01/2022
    Que dire de ce roman atypique ? Une écriture décousue, déjantée, des coq-à-l’âne, de savoureuses recettes de cuisine. Une tranche des dessous de l’Histoire, par un Monsieur distingué aux bonnes manières, banquier au début, espion contraint tout du long, nageant comme un poisson dans les intrigues les plus tordues. Condamné à mort par toutes les nations qu’il sert en agent triple. Déjouant tous les pièges. Croisant une impressionnante galerie de personnages, de Joséphine Baker à Canaris, en passant par le commandant Cousteau et Hoover, sans compter la pègre. Infiltrant la résistance mais pour la sauver. Dévoilant les magouilles d’officiers supérieurs nazis. Jusqu’à sa fin américaine. Une espèce d’Ovni littéraire dans lequel on peine à entrer mais dont on se délecte et qu’on ne parvient plus à lâcher dès qu’on a commencé à en savourer les rebondissements.
  • Racicota 08/01/2022
    Un roman policier original, primesautier, parsemé de recettes de toutes sortes. La première phrase du pavé est symbolique : « Nous autres Allemands, ma chère Kitty, sommes capables de faire un miracle économique, mais non pas de la salade. » Une citation qui annonce la couleur... Si vous cherchez une recette de jambon mariné au vin rouge, vous la trouverez dans le roman... Thomas Lieven est un héros pacifiste qui adore faire la cuisine. Entraîné malgré lui dans une affaire d'espionnage, il sera recruté tour à tour par les services secrets britannique par l'Abwehr de l'Amiral Canaris, par le Service de Renseignement français de la résistance, par le FBI et même par les Russes pendant la Guerre froide. Tous ces services voient en lui un agent ennemi et la vie de Lieven se complique singulièrement. Ce qui ne l'empêche pas de continuer à cuisiner...
  • ODP31 22/08/2021
    Sortez les blinis ! Bon, avec Thomas Lieven dans les parages, vérifiez bien qu’il ne vous a pas tartiné des œufs de lump au prix du caviar. Damnés succédanés. Espion à l’insu de son plein gré, allemand d’origine, grand voleur, pardon banquier, il oeuvrait et manoeuvrait avec brio à Londres en 1939. L’homme est raffiné, charmeur, passionné de femmes et cuistot hors pair quand il se retrouve piégé et doit utiliser ses talents au service des services secrets allemands, de ceux de sa majesté, des américains et des français. Parfois les uns après les autres, parfois en même temps. Un agent ni double, ni triple mais quadruple. Il a plus de passeports que de pass sanitaires. Un collectionneur de QR codes 007. Toujours en besoin de liquidités, les pays en conflit lui confient des missions dangereuses pour remplir les caisses et participer à l’effort de guerre lasse. Si Thomas Lieven risque plus de s’étouffer avec une truffe qu’avec les principes, qu’il est patriote du monde et qu’il n’a rien contre un enrichissement personnel pour la mauvaise cause, il prend tous les risques pour éviter de participer à la boucherie collective. Il use de tous les stratagèmes pour sauver des vies, dont la sienne et il sera pourchassé par tous ses employeurs. Il trouvera ses complices parmi des résistants, des truands et ses conquêtes. Ses trahisons successives le conduisent un peu partout : du Portugal à Berlin, de Paris à Toulouse puis Marseille, des Etats Unis à Londres. Passager clandestin qui ne voyage qu’en première. Evoquer pour moi ce roman qui date de 1960, c’est comme partager un coin de champignons ou une plage sauvage connue des seuls autochtones. C’est à la fois partager un plaisir immense de lecture et divulguer un secret conservé de façon un peu égoïste. D’un autre côté, il s’est écoulé près de 30 millions d’exemplaires et bien d’autres passionnés doivent réserver une place de choix à ce roman dans leur bibliothèque. C’est le roman de divertissement par excellence. Une péripétie par page et il y en a plus de 600, un héros charismatique, des femmes irrésistibles, des intrigues alambiquées, des hommes de mains patibulaires. A la différence de beaucoup de ces romans, le style n’est pas abandonné à l’histoire et je garantis des sourires. Ce roman, c'est une série condensée de huit saisons. James Bond pacifiste, Arsène Lupin sans monocle, inutile d’essayer de résister à Thomas Lieven, il a toujours quelques coups d’avance, même sur l’auteur. Son paternel côté plume, c’est Johannes Mario Simmel, juif allemand né en 1924 à Vienne, qui perdit une bonne partie de sa famille dans les camps de concentration. Il travailla comme traducteur pour l’armée américaine, avant d’être journaliste puis écrivain à succès. Rangé parmi les classiques de la librairie « Ombres Blanches » à Toulouse que je squatte chaque semaine, je ne peux que confirmer que ce roman hybride y a toute sa place. Je ne sais pas où le ranger, alors, il restera sur ma table de nuit. Un livre à espionner qu'il faut garder à l'oeil, de peur qu'il s'échappe. Sortez les blinis ! Bon, avec Thomas Lieven dans les parages, vérifiez bien qu’il ne vous a pas tartiné des œufs de lump au prix du caviar. Damnés succédanés. Espion à l’insu de son plein gré, allemand d’origine, grand voleur, pardon banquier, il oeuvrait et manoeuvrait avec brio à Londres en 1939. L’homme est raffiné, charmeur, passionné de femmes et cuistot hors pair quand il se retrouve piégé et doit utiliser ses talents au service des services secrets allemands, de ceux de sa majesté, des américains et des français. Parfois les uns après les autres, parfois en même temps. Un agent ni double, ni triple mais quadruple. Il a plus de passeports que de pass sanitaires. Un collectionneur de QR codes 007. Toujours en besoin de liquidités, les pays en conflit lui confient des missions dangereuses pour remplir les caisses et participer à l’effort de guerre lasse. Si Thomas Lieven risque plus de s’étouffer avec une truffe qu’avec les principes, qu’il est patriote du monde et qu’il n’a rien contre un enrichissement personnel pour la mauvaise cause, il prend tous les risques pour éviter de participer à la boucherie collective. Il use de tous les stratagèmes pour sauver des vies, dont la...
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  • GeorgesSmiley 08/07/2019
    L’espion qui cuisine ! Vous imaginez déjà, dans une pièce sordide, sans fenêtre, un espion monstrueusement occupé à arracher à n’importe quel prix des informations vitales aux malheureux tombés entre ses mains. Pas du tout. Il cuisine vraiment, en cuisine, simplement armé d’un fouet ou d’un petit couteau, d’un chinois, d’une passoire, de casseroles ou de plaques à tartes. Il cuisine avec plaisir et succès, même quand On n’A Pas Toujours du Caviar. En ajoutant, sans autre précaution, que notre maître-queue apprécie les dames et qu’elles le lui rendent bien, qu’il fuie toute violence et n’entend causer de tort à personne, je me rends bien compte qu’il devient de plus en plus compliqué de convaincre un lecteur novice que cette histoire est basée sur des faits réels. Lisez donc la préface pour vous en persuader, elle émane d’un ancien du deuxième bureau, que les habitués du genre connaissent pour être la version française du MI6 britannique, de la CIA américaine ou de l’ancien KGB soviétique. Oubliez John Le Carré, ce qui m’est impossible, à moi qui ai honteusement usurpé l’identité de son héros emblématique, et persuadez-vous que tout va bien se passer. Notre James Bond des cuisines valse élégamment dans l’Europe dévastée de 1938 à 1958, sans autres bobos que quelques cicatrices (la Gestapo, tout de même), échappe aux exécutions du petit matin et enchaîne conquêtes et escroqueries en flattant le palais de ses amis, adversaires, partenaires ou ennemis tandis qu’il séduit leurs femmes. Il y a de l’Arsène Lupin dans cet homme-là, plus que du James Bond, beaucoup trop cynique, pas assez « fleur bleue ». Et lorsqu’il se rend au casino, comme Mr Bond, c’est uniquement pour regarder une jolie femme perdre, perdre beaucoup, perdre tout jusqu’à …devoir la consoler. C’est léger, amusant et totalement (j’ai contacté John Le Carré qui a dérangé George Smiley dans sa retraite de Cornouailles, tous deux confirment : « Impossible ! ») improbable. Nous sommes donc trois à n’avoir que moyennement goûté la cuisine de M. Lieven qui nous a semblé manquer singulièrement des divers ingrédients indispensables à qui entendrait cuisiner à propos de l’espionnage tels que : Trahisons, arrestations arbitraires, interrogatoires plus que musclés, chantages en tous genres, filatures, enregistrements sournois, dossiers falsifiés, meurtres ou sacrifices d’innocents. Mais, pour qui n’est pas Un Pur Espion, ne fait pas partie des Gens de Smiley et ne s’est jamais trouvé dans Le Tunnel aux Pigeons, ce roman charmant et rocambolesque fera une lecture de qualité à base de bonnes recettes et de bonnes fortunes. C’est d’autant plus à saluer et à mettre au crédit de l’auteur lorsqu’on a pris connaissance de son parcours personnel, lequel fut confronté à certains des organismes cités dans le livre avec des conséquences beaucoup plus funestes que celles rencontrées par son héros. Puisqu’on vous certifie que cette histoire est basée sur des faits réels ! « A la suite d'un certain nombre d'actions aussi violentes que grotesques, le bon citoyen Thomas Lieven se vit dans l'obligation de mener en bateau les organismes suivants : l'Abwehr allemande et la Gestapo, le Secret Service britannique, le Deuxième Bureau français, le FBI américain et la Sûreté soviétique. » Cet espion malgré lui avait de l’estomac, quant à vous, futurs lecteurs, certain que vous allez vous régaler, on ne peut que vous souhaiter « Bon appétit ! » L’espion qui cuisine ! Vous imaginez déjà, dans une pièce sordide, sans fenêtre, un espion monstrueusement occupé à arracher à n’importe quel prix des informations vitales aux malheureux tombés entre ses mains. Pas du tout. Il cuisine vraiment, en cuisine, simplement armé d’un fouet ou d’un petit couteau, d’un chinois, d’une passoire, de casseroles ou de plaques à tartes. Il cuisine avec plaisir et succès, même quand On n’A Pas Toujours du Caviar. En ajoutant, sans autre précaution, que notre maître-queue apprécie les dames et qu’elles le lui rendent bien, qu’il fuie toute violence et n’entend causer de tort à personne, je me rends bien compte qu’il devient de plus en plus compliqué de convaincre un lecteur novice que cette histoire est basée sur des faits réels. Lisez donc la préface pour vous en persuader, elle émane d’un ancien du deuxième bureau, que les habitués du genre connaissent pour être la version française du MI6 britannique, de la CIA américaine ou de l’ancien KGB soviétique. Oubliez John Le Carré, ce qui m’est impossible, à moi qui ai honteusement usurpé l’identité de son héros emblématique, et persuadez-vous que tout va bien se passer. Notre James Bond des cuisines valse élégamment dans l’Europe...
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