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À la lisière du monde - Rentrée littéraire d'hiver 2024
Date de parution : 11/01/2024
Éditeurs :
Presses de la cité

À la lisière du monde - Rentrée littéraire d'hiver 2024

Date de parution : 11/01/2024
Rentrée littéraire d’hiver

À l’aube de la Grande Guerre qui gronde en Europe, loin du bruit du monde, un duel en forêt boréale, entre deux hommes rongés par leurs démons…
Dans un village isolé et inhospitalier du Nord canadien, la rumeur court. Un homme en fuite, accusé d’avoir assassiné froidement sa femme et son enfant, se terrerait dans la forêt... Dans un village isolé et inhospitalier du Nord canadien, la rumeur court. Un homme en fuite, accusé d’avoir assassiné froidement sa femme et son enfant, se terrerait dans la forêt boréale.
Matthew Callwood vient de prendre son poste dans la région. Jeune policier idéaliste et téméraire, il se heurte rapidement à...
Dans un village isolé et inhospitalier du Nord canadien, la rumeur court. Un homme en fuite, accusé d’avoir assassiné froidement sa femme et son enfant, se terrerait dans la forêt boréale.
Matthew Callwood vient de prendre son poste dans la région. Jeune policier idéaliste et téméraire, il se heurte rapidement à l’inertie de ses collègues, qui boivent et fricotent avec les trafiquants du coin. Malgré tout déterminé à retrouver la trace du meurtrier en cavale, Callwood entreprend une traque sans relâche.
Mais au fil des mois, dans un dédale de lacs et de marais aux confins indéfinissables, le policier comprend qu’il a affaire à plus fort que lui. Et le chasseur devient le chassé. Sur un territoire démesuré au climat féroce, la nature sauvage reprend toujours ses droits…
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EAN : 9782258206946
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 135 x 210 mm
EAN : 9782258206946
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 368
Format : 135 x 210 mm

Ils en parlent

Usant d'une écriture fluide et d'un ton de légère dérision, l'auteur nous entraîne dans les tribulations d'un jeune policier idéaliste qui se rêve en héros et qui reviendra de bien des illusions, en côtoyant un monde sans pitié, nature et hommes confondus. La fin cruelle laisse le lecteur abasourdi. Un très bon moment de lecture à conseiller aux amateurs de polar comme de "nature writing"!
Annabelle Woelflé / Librairie La Poterne

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Sansan83300 24/02/2024
    Nous partons au Canada avec Matthew Caldwell le nouveau « Sheriff » de cette petite bourgade au bord d'un lac, au creux d'une forêt immense et giboyeuse. Ici c'est l'ennui, il n'y a rien à faire, la vie s'écoule tranquillement. A l'aube de la grande guerre, seul le trafic d'alcool est prospère mais si ses prédécesseurs ont eu tendance à laisser couler, Matthew compte bien mettre à profit ses deux ans pour remettre de l'ordre. Lui et son sens du devoir vont se mettre à dos les petites frappes du coin à qui il va rappeler que le trafic d'alcool est interdit. Mais qui s'en inquiète? Le gouvernement a les yeux tournés vers la guerre, et ils peuvent bien s’entre-tuer ça n'intéresse personne. Au détour d'un classement, il exhume un dossier qui va le galvaniser, sur un fugitif qui aurait tuer sa femme et son enfant et se serait enfuit lors du transfert. Le voilà prêt à partir en expédition pour mettre la main sur ce coupable qui est passé entre les mailles du filet. Sauf qu'à trop vouloir chasser et rétablir l'ordre de chasseur on devient chassé. . Ce roman est une expédition au cœur de la forêt canadienne. Une déclaration d'amour à ces terres qui donnent mais qui reprennent également. Le froid, la glace, les animaux friands de chairs fraîches, l'homme se nourrissant d’animaux qui ferait ouvrir grands les yeux de plus d'une personne. On est loin de tout progrès même si on est dans les années 1910, tout le monde vit au ralenti au gré des saisons et de mère Nature. Dans cette ambiance de bout du monde, ces hommes vont traquer notre déclaré coupable, cette quête justicière va petit à petit révéler une quête plus profonde pour Matthew. Pourquoi ce bourgeois a atterri ici à la lisère du monde ? Pourquoi cette obsession ? Comment va finir cette histoire ? Nous sommes dans un univers masculin, brut, glaçant et pourtant je me suis attachée à ce personnage en le découvrant au fil des pages. Il est persuadé de trouver toutes les réponses dans les empreintes animales, les bivouacs , cette chasse à l'homme..Mais au fond que chasse t il ? Un fantôme ou ses fantômes ? .Nous partons au Canada avec Matthew Caldwell le nouveau « Sheriff » de cette petite bourgade au bord d'un lac, au creux d'une forêt immense et giboyeuse. Ici c'est l'ennui, il n'y a rien à faire, la vie s'écoule tranquillement. A l'aube de la grande guerre, seul le trafic d'alcool est prospère mais si ses prédécesseurs ont eu tendance à laisser couler, Matthew compte bien mettre à profit ses deux ans pour remettre de l'ordre. Lui et son sens du devoir vont se mettre à dos les petites frappes du coin à qui il va rappeler que le trafic d'alcool est interdit. Mais qui s'en inquiète? Le gouvernement a les yeux tournés vers la guerre, et ils peuvent bien s’entre-tuer ça n'intéresse personne. Au détour d'un classement, il exhume un dossier qui va le galvaniser, sur un fugitif qui aurait tuer sa femme et son enfant et se serait enfuit lors du transfert. Le voilà prêt à partir en expédition pour mettre la main sur ce coupable qui est passé entre les mailles du filet. Sauf qu'à trop vouloir chasser et rétablir l'ordre de chasseur on devient chassé. . Ce roman est une expédition au cœur de la forêt canadienne. Une...
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  • Carole321 18/02/2024
    Captivant ! Ce roman m’a laissée en haleine jusqu’au bout. Bien que le personnage principal semble inadapté dans ce monde sauvage, il m’est apparu comme un rempart à la barbarie de la plupart des autres hommes du roman. Roman bien noir mais qui laisse toutefois un léger espoir. A découvrir pour qui aime les grands espaces et les chasses à l’homme…
  • domm33 04/02/2024
    Quand j'ai vu débarquer Matthieu Callwood, le jeune policier qui va remplacer Suchenko (entré dans la police pour échapper à son père et à sa ferme et qui s'est retrouvé dans un village perdu, au milieu de cabanes grises et humides) dans un univers qui s'annonce masculin et assez glauque, j'étais loin d'imaginer que je cheminais vers un coup de cœur. Callwood, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille, arrive dans un village reculé du Saskatchewan, à l'ouest du Canada où il s'est engagé dans la Police du Nord-Ouest après une déception amoureuse. Idéaliste et homme de convictions et d'honneur, il pense maintenir le droit et faire régner l'ordre dans une région où les trafiquants de peau et d'alcool sont légion et où la cohabitation entre blancs, indiens et métis est tendue. Il ne s'imaginait pas n'avoir presque rien à faire dans ces territoires immenses, où il vit à l'écart des autochtones qu'il est censé surveiller tant il est loin de tout et confronté à l'oisiveté de ses collègues. Frustré par cette inactivité alors que la guerre éclate en Europe, on est en 1914, et que ses compatriotes partent sur le Front alors qu'il est coincé pour 2 ans dans cette région inhospitalière, il décide de partir à la recherche d'un meurtrier qui aurait assassiné sa femme et son fils. Sur ce territoire immense, au climat rude, les chances de retrouver Corneau, l'assassin, sont très faibles mais l'acharnement de Callwood est sans faille. La traque est difficile, Corneau connaît la région comme sa poche, les conditions climatiques rendent le voyage périlleux. Les lacs et rivières sont gelés et le dégel très dangereux, les orages d'une grande violence, les feux de forêts, la défiance des Indiens, la malhonnêteté de ses collègues racistes et fricotant avec les trafiquants, les moustiques et les mouches dévorant tout ce qui bouge font de cette chasse à l'homme un défi à peine surmontable. On y rencontre loups, orignaux, ours, toute une faune qui, elle aussi, a du mal à survivre. Alors certes, la vie est rude et on rencontre beaucoup de violence dans cette aventure. Mais il en ressort aussi beaucoup d'humanité. Callwood est un homme droit auquel on s'attache. Il sait se remettre en question. On passe par diverses émotions au fur et à mesure de l'intrigue qui n'est pas sans rebondissements. J'aurais pu commencer par ça mais ce qui m'a émerveillée est la qualité de l'écriture. La description des paysages est magnifique, la plume poétique décrit la forêt boréale, les lacs et les rivières, le ciel, les couleurs. Les grands espaces sont magnifiés par cette plume descriptive, c'est un régal. Dans ces paysages grandioses, nous sommes à la lisière du monde, à la limite des épinettes noires, symboles de la forêt boréale, juste avant la toundra puis les glaces mais aussi à la frontière entre le bien et le mal. Callwood en viendra à douter de tout, même de ses valeurs les plus fortes, de la loi, de l'Humain, de lui-même jusqu'à un final inattendu. Un très beau roman, plein d'humanité malgré la violence, écrit magnifiquement. Je suis vraiment ravie de l'avoir reçu lors de la Masse Critique de la rentrée littéraire d'hiver. Je remercie chaleureusement Babelio et Les éditions Les Presses de la Cité qui m'ont permis de le découvrir !Quand j'ai vu débarquer Matthieu Callwood, le jeune policier qui va remplacer Suchenko (entré dans la police pour échapper à son père et à sa ferme et qui s'est retrouvé dans un village perdu, au milieu de cabanes grises et humides) dans un univers qui s'annonce masculin et assez glauque, j'étais loin d'imaginer que je cheminais vers un coup de cœur. Callwood, un jeune homme de 24 ans, fils de bonne famille, arrive dans un village reculé du Saskatchewan, à l'ouest du Canada où il s'est engagé dans la Police du Nord-Ouest après une déception amoureuse. Idéaliste et homme de convictions et d'honneur, il pense maintenir le droit et faire régner l'ordre dans une région où les trafiquants de peau et d'alcool sont légion et où la cohabitation entre blancs, indiens et métis est tendue. Il ne s'imaginait pas n'avoir presque rien à faire dans ces territoires immenses, où il vit à l'écart des autochtones qu'il est censé surveiller tant il est loin de tout et confronté à l'oisiveté de ses collègues. Frustré par cette inactivité alors que la guerre éclate en Europe, on est en 1914, et que ses compatriotes partent sur le Front alors qu'il est coincé pour 2 ans dans...
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  • Wyoming 02/02/2024
    La masse critique m'a permis de découvrir ce roman puissant, j'en remercie Babelio qui me l'a attribué et Les Presses de la cité qui me l'ont envoyé. Le titre original pour sa publication au Canada était "Tous des loups", affirmation que l'on peut comprendre au fil des pages pour la vivre pleinement en lisant les dernières. On est bien cependant à la lisière du monde, pas uniquement au sens propre, mais aussi aux lisières de l'humain, avec tout ce qu'il peut exprimer de bien et de mal. Le mal paraît dominer dans ce livre qui est pourtant empreint de l'humanité évidente de son principal héros , Matthew Callwood, homme d'honneur et d'espérances. L'histoire est pourtant classique : déception sentimentale pour Matthew qui l'amène à s'engager dans la police à l'extrême grand nord canadien. Il va y poursuivre la quête inutile de ses prédecesseurs à la recherche d'un homme assassin de sa famille. Mais, lui, donnera un autre sens à cette quête, oscillant sans cesse entre sa nécessité et sa vanité. Cela donne une succession de scènes illustrant tout le mal qui peut résider dans l'homme, scènes exprimant des situations où sont déroulés tous les sentiments, de la droiture à fourberie, de la concupiscence au désir pur, de l'héroïsme à la lâcheté, de la puissance à la faiblesse sous toutes leurs formes. L'ensemble a pour toile de fond le grand nord avec ses rivières et lacs gelés aux débâcles attendues dévastatrices, ses forêts d'épinettes, ses ciels immenses, ses orages fulgurants, sa faune qui mène un combat permanent pour la vie. Les interrogations finales du roman ne manquent pas de sens. Alors, tous des loups, tous à nos lisières? Une lecture saisissante allant bien au-delà de son aspect policier et nature.La masse critique m'a permis de découvrir ce roman puissant, j'en remercie Babelio qui me l'a attribué et Les Presses de la cité qui me l'ont envoyé. Le titre original pour sa publication au Canada était "Tous des loups", affirmation que l'on peut comprendre au fil des pages pour la vivre pleinement en lisant les dernières. On est bien cependant à la lisière du monde, pas uniquement au sens propre, mais aussi aux lisières de l'humain, avec tout ce qu'il peut exprimer de bien et de mal. Le mal paraît dominer dans ce livre qui est pourtant empreint de l'humanité évidente de son principal héros , Matthew Callwood, homme d'honneur et d'espérances. L'histoire est pourtant classique : déception sentimentale pour Matthew qui l'amène à s'engager dans la police à l'extrême grand nord canadien. Il va y poursuivre la quête inutile de ses prédecesseurs à la recherche d'un homme assassin de sa famille. Mais, lui, donnera un autre sens à cette quête, oscillant sans cesse entre sa nécessité et sa vanité. Cela donne une succession de scènes illustrant tout le mal qui peut résider dans l'homme, scènes exprimant des situations où sont déroulés tous les sentiments, de la droiture à fourberie, de...
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  • Nibur 26/01/2024
    Je n'ai pas lâché ce livre tant il m'a tenu en haleine :"À la lisière du monde" ce roman de Ronald Lavallée que certains classent dans les polars. Un roman policier ?... En effet, il y a bien la traque d'un policier envers un personnage accusé d'un crime, mais le décor dans lequel l'action se déroule étant celui du grand nord canadien me fait plutôt penser à un roman d'aventure au pays des trappeurs. Là ne vivent que les loups, les orignals et les ours parmi d'innombrables lacs et marais et l'infinie forêt, dans un climat impitoyable où l'on transporte tout autour de soi son nuage de moustiques et de mouches avides de sang. C'est dans cet espace démesuré que deux policiers dissemblables, aidés de deux ou trois membres de la population cris, autochtones du Canada profond, se fondent avec l'espoir de retrouver ce trappeur fugitif...ceci pour leur plus grand malheur. Nous sommes au début du xxeme siècle alors que la Grande Guerre s'engage en Europe. Ce roman est passionnant. Je l'ai dévoré. L'histoire est bien ficelée, les personnages bien campés, j'ai été immergé dans les paysages totalement hostiles, le froid et l'humidité des lacs; et la traque de ce personnage, tel un fantôme, est une immense quête comme une descente aux enfers. A lire absolument. Je n'ai pas lâché ce livre tant il m'a tenu en haleine :"À la lisière du monde" ce roman de Ronald Lavallée que certains classent dans les polars. Un roman policier ?... En effet, il y a bien la traque d'un policier envers un personnage accusé d'un crime, mais le décor dans lequel l'action se déroule étant celui du grand nord canadien me fait plutôt penser à un roman d'aventure au pays des trappeurs. Là ne vivent que les loups, les orignals et les ours parmi d'innombrables lacs et marais et l'infinie forêt, dans un climat impitoyable où l'on transporte tout autour de soi son nuage de moustiques et de mouches avides de sang. C'est dans cet espace démesuré que deux policiers dissemblables, aidés de deux ou trois membres de la population cris, autochtones du Canada profond, se fondent avec l'espoir de retrouver ce trappeur fugitif...ceci pour leur plus grand malheur. Nous sommes au début du xxeme siècle alors que la Grande Guerre s'engage en Europe. Ce roman est passionnant. Je l'ai dévoré. L'histoire est bien ficelée, les personnages bien campés, j'ai été immergé dans les paysages totalement hostiles, le froid et l'humidité des lacs; et la traque de...
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