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Le cheval soleil
Catherine Eyjolfsson (traduit par)
Date de parution : 23/10/2008
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Le cheval soleil

Catherine Eyjolfsson (traduit par)
Date de parution : 23/10/2008

PMD R1 1 - accroche 19/11/2010

Pour Li, la maison de l’enfance est d’abord la maison de l’absence. Celle des parents, médecins distraits, trop préoccupés d’enfants atteints de méningite ou de pneumonie pour se soucier...

Pour Li, la maison de l’enfance est d’abord la maison de l’absence. Celle des parents, médecins distraits, trop préoccupés d’enfants atteints de méningite ou de pneumonie pour se soucier des leurs ; celle de Li et de son frère Mummi, qui mettent en scène cette indifférence dans leurs jeux...

Pour Li, la maison de l’enfance est d’abord la maison de l’absence. Celle des parents, médecins distraits, trop préoccupés d’enfants atteints de méningite ou de pneumonie pour se soucier des leurs ; celle de Li et de son frère Mummi, qui mettent en scène cette indifférence dans leurs jeux du fantôme médical, de l’invisibilité, de la mort, aussi particuliers qu’éloquents.
Aussi, lorsque Li rencontre le grand amour, c’est avec tout le sérieux passionné de l’adolescence, c’est la vie même qui fait irruption. L’homme qui enfin la regarde détient le pouvoir exclusif pour Li de la faire exister. Car l’amour seul révèle les couleurs et les nuances d’un être. Li peut alors devenir elle même. Mais quand l’aimé franchit une dernière fois la porte du café Mokka, c’est le monde qui s’écroule. Impossible pour elle d’échapper au dédale des pièces vides, à la torpeur crépusculaire d’une existence faite d’attente, de ce qui n’est jamais venu, ou trop tard, comme cet amour paternel qui ne se révèle qu’au dernier souffle, ou cette passion entraperçue et qui ne revient qu’au seuil de la vieillesse.
Dans un récit où se rencontrent le présent et la mémoire, une enfance vacante et le retour tardif de l’être aimé, le thème de l’amour contrarié revêt une forme radicalement neuve et inattendue. Le dépaysement vous saisit d’emblé en nous vous lâchera plus.

PMD R1 3 - résumé contenu 19/11/2010

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EAN : 9782350870809
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 184
Format : 141 x 207 mm
EAN : 9782350870809
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 184
Format : 141 x 207 mm

Ils en parlent

PMD R3 2 - à travers la presse 19/11/2010

PRESSE

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Antiigone 10/08/2021
    Un très bon roman que j'ai lu plusieurs fois. Le personnage de Lilla est particulièrement bien développé et cohérent, par rapport à une enfance peu chaleureuse. J'ai beaucoup apprécié l'importance donnée aux détails et les petites anecdotes de vies racontées sur un ton très ironique, voire sarcastique, avec une voix d'enfant bafoué, obligé de grandir trop vite. Beaucoup de poésie se dégage du destin de cette femme se refusant le bonheur d'un amour sain de même que ses parents ont refusé de lui montrer l'amour qu'ils avaient pour elle et son frère. Le seul bémol qui le rétrograde dans ma liste de bronze seulement, réside dans la fin qui tient quelques longueurs et se détache du reste du roman par sa stylistique aléatoire.
  • Bookycooky 16/01/2019
    Comment raconter une enfance, qui n'en ai pas vraiment une, alors qu’on a eu ses deux parents avec soi, un petit frère complice, une grande maison et en apparence pas de soucis matériels ? La romancière et poète Steinunn Sigurdardottir, donnant la parole à Lilla, enfant et adulte, d’une prose très poétique, égayée d’humour, raconte la triste histoire d’une famille de pédiatres, qui trop occupés à soigner les enfants des autres négligent royalement les leurs (« ...ils étaient honteusement dans la lune, ceux-là même qui s’intitulaient papa et maman... et ils se comportaient en réalité comme si Mummi et moi n’existions pas.»), pourtant ils sont inoffensifs, trop. Une maison où une fois la bonne allemande “Magdamamma” partie, sera abandonnée aux bons soins de deux petits enfants, sans parler du côté affectif quasiment absent. Une histoire extrêmement tragique et émouvante, où la petite fille secondé de Mummi le petit frère, va se transformer en la reine de la débrouille pour survivre. «  Je me débrouillai tant bien que mal pour exister, à peu près à mon image, jusqu’à aujourd’hui . », une image de soi qu’elle trouvera dans l’amour d’un homme, bien que sa vie en deviendra beaucoup plus compliquée par la suite....... Ce livre qui au fond est d’une tristesse infinie irradie jusqu’à la fin, d’une énergie magique, celle de la Vie, celle qu’on peut toujours entrevoir pourvu qu’on s’en donne la peine ou qu’on soit doué pour l’entrevoir ( à mon âge je ne suis toujours pas sûr lequel des deux est valable), cette énergie qui nous fait supporter tous les revers, tous les maux de l’existence auxquels nous sommes tous exposés, sans exception. Sauf que comme dit Lilla, trop de revers, trop de maux, même l’énergie s’essouffle, les compensations n’arrivent plus à être à l’ordre du jour. “Toute l’existence, une tripotée de compensations pour quelque chose qui manque”, un manque que finalement on ne rattrape pas...... Un livre poignant que j’ai beaucoup aimé ! “J’en suis venue à penser que c’est l’indifférence qui déclenche les choses bien plus que ne le ferait n’importe quelle intervention”.Comment raconter une enfance, qui n'en ai pas vraiment une, alors qu’on a eu ses deux parents avec soi, un petit frère complice, une grande maison et en apparence pas de soucis matériels ? La romancière et poète Steinunn Sigurdardottir, donnant la parole à Lilla, enfant et adulte, d’une prose très poétique, égayée d’humour, raconte la triste histoire d’une famille de pédiatres, qui trop occupés à soigner les enfants des autres négligent royalement les leurs (« ...ils étaient honteusement dans la lune, ceux-là même qui s’intitulaient papa et maman... et ils se comportaient en réalité comme si Mummi et moi n’existions pas.»), pourtant ils sont inoffensifs, trop. Une maison où une fois la bonne allemande “Magdamamma” partie, sera abandonnée aux bons soins de deux petits enfants, sans parler du côté affectif quasiment absent. Une histoire extrêmement tragique et émouvante, où la petite fille secondé de Mummi le petit frère, va se transformer en la reine de la débrouille pour survivre. «  Je me débrouillai tant bien que mal pour exister, à peu près à mon image, jusqu’à aujourd’hui . », une image de soi qu’elle trouvera dans l’amour d’un homme, bien que sa vie en deviendra beaucoup plus compliquée par la suite....... Ce livre...
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  • latina 22/12/2018
    Ce roman conte l’essentiel. Ce qui nous relie à nos parents. Ce qui nous tourne vers un être en particulier, à nous destiné. Ce qui nous penche vers nos enfants. Ce qui nous rend humains. Ce roman poignant et d’une écriture très poétique m’a prise dans ses rets de vie, de mort et d’amour. Manque d’amour dès le début de vie, pourtant. Indifférence totale des parents envers la petite Lilla et son frère Mummi. Médecins pour enfants tous deux, ils se consacrent entièrement à leur métier, aux enfants des autres. D’ailleurs Lilla et Mummi ne les appellent pas « papa et maman » mais « les Epoux » ou tout simplement « Ragnhildur et Haraldur ». Indifférence ignoble, meurtrière. Et pourtant ! Comment une femme indifférente peut-elle à ce point hanter sa fille ? « Ragnhildur s’était introduite dans les recoins de notre esprit. Tous les chemins ramenaient à cette personne - c’était comme si elle dirigeait tout, du plus petit au plus grand, la fin et la cause fatale ». Mais Lilla a de la ressource. Elle se tournera vers d’autres personnes et déversera son amour sur son petit frère, sur une femme en manque de son enfant, et sur celui qui l’éveillera à son propre être. Tout tourne autour de ce dernier, d’ailleurs, qui part et qui revient. Qui l’attend. Lilla deviendra infirmière auprès des êtres en fin de vie. Le début d’une vie, la fin d’une vie : tout passe par l’amour. Roman poignant, je l’ai dit. Pas mièvre pour un sou ! Tendre et tragique. Philosophique, finalement. Car il remonte aux sources. A la source essentielle. Merci à mon amie Annette qui, par sa critique sensible, m’a orientée vers cette histoire islandaise mais universelle. Ce roman conte l’essentiel. Ce qui nous relie à nos parents. Ce qui nous tourne vers un être en particulier, à nous destiné. Ce qui nous penche vers nos enfants. Ce qui nous rend humains. Ce roman poignant et d’une écriture très poétique m’a prise dans ses rets de vie, de mort et d’amour. Manque d’amour dès le début de vie, pourtant. Indifférence totale des parents envers la petite Lilla et son frère Mummi. Médecins pour enfants tous deux, ils se consacrent entièrement à leur métier, aux enfants des autres. D’ailleurs Lilla et Mummi ne les appellent pas « papa et maman » mais « les Epoux » ou tout simplement « Ragnhildur et Haraldur ». Indifférence ignoble, meurtrière. Et pourtant ! Comment une femme indifférente peut-elle à ce point hanter sa fille ? « Ragnhildur s’était introduite dans les recoins de notre esprit. Tous les chemins ramenaient à cette personne - c’était comme si elle dirigeait tout, du plus petit au plus grand, la fin et la cause fatale ». Mais Lilla a de la ressource. Elle se tournera vers d’autres personnes et déversera son amour sur son petit frère, sur une femme en manque de son enfant,...
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  • Annette55 03/05/2018
    Voici un roman traduit de l'Islandais qui témoigne, à l'aide d'une très belle écriture, de l'enfance pas très heureuse de Lilla, dite "Li, "petite fleur fragile qui n'a jamais eu le temps d'éclore: ni regardée, ni aimée, ni protégée, niée, seule (avec son frère Mummi )et pourtant dans un appartement de huit pièces, dans l'aisance matérielle ! Ses parents, , ne s'occupaient jamais d'elle ni de Mummi,: "Les Époux " comme ils les nommaient , "Indifférents" , ne pensaient pas à leurs propres enfants en bonne santé mais seulement aux enfants malades de l'hôpital , trop occupés à soigner les enfants des autres......... Son manque d'amour est si cruel qu'elle s'invente une amie imaginaire . C'est l'histoire, en réalité , d'une femme à qui personne n'a expliqué la vie: depuis "la gousse moisie " de l'enfance, Li remue la terre souillée de ses souvenirs, d'adolescence et d'enfant avec ses blessures, ses manques , ses fêlures qu'elle a du mal à supporter . Le retour de son amoureux provoque chez elle le retour sur sa vie passée .Elle désire faire enfin pousser le bonheur ........Elle s'aperçoit seulement à la mort de son père qu'il l'aime .......... L'auteur tisse une toile à la fois irréelle et intimiste, aérienne et prenante , dense . On notera de très beaux passages poétiques , délicats, des réflexions touchantes , profondes sur le sens de la vie et de la mort , du chagrin , du manque ...... Un ouvrage nimbé de poésie , en demi- teinte, sensible et tendre, infiniment triste et nostalgique et surtout un témoignage vibrant prouvant qu'un enfant ne peut se construire sans amour ni contact humain ........Voici un roman traduit de l'Islandais qui témoigne, à l'aide d'une très belle écriture, de l'enfance pas très heureuse de Lilla, dite "Li, "petite fleur fragile qui n'a jamais eu le temps d'éclore: ni regardée, ni aimée, ni protégée, niée, seule (avec son frère Mummi )et pourtant dans un appartement de huit pièces, dans l'aisance matérielle ! Ses parents, , ne s'occupaient jamais d'elle ni de Mummi,: "Les Époux " comme ils les nommaient , "Indifférents" , ne pensaient pas à leurs propres enfants en bonne santé mais seulement aux enfants malades de l'hôpital , trop occupés à soigner les enfants des autres......... Son manque d'amour est si cruel qu'elle s'invente une amie imaginaire . C'est l'histoire, en réalité , d'une femme à qui personne n'a expliqué la vie: depuis "la gousse moisie " de l'enfance, Li remue la terre souillée de ses souvenirs, d'adolescence et d'enfant avec ses blessures, ses manques , ses fêlures qu'elle a du mal à supporter . Le retour de son amoureux provoque chez elle le retour sur sa vie passée .Elle désire faire enfin pousser le bonheur ........Elle s'aperçoit seulement à la mort de son père qu'il l'aime .......... L'auteur tisse une...
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  • polacrit 31/03/2018
    J'aime beaucoup ce roman à la beauté fragile d'une fleur et à la plume délicate de son auteur, Steinunn Sigurdardottir, romancière islandaise. Les chagrins d'amour se transmettent-ils de génération en génération?
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