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Pastorale
Claire Saint-Germain (traduit par)
Date de parution : 16/01/2020
Éditeurs :
Editions Héloïse D'Ormesson

Pastorale

Claire Saint-Germain (traduit par)
Date de parution : 16/01/2020
Après La Faim blanche, Ollikainen poursuit magistralement son exploration de la Finlande à travers son œil affûté de photographe.
Dans la campagne finlandaise, un homme croise un loup à l'orée de la forêt. Le prédateur rôde autour du hameau, menaçant ses habitants et leur troupeau. Pourtant, c'est un soleil... Dans la campagne finlandaise, un homme croise un loup à l'orée de la forêt. Le prédateur rôde autour du hameau, menaçant ses habitants et leur troupeau. Pourtant, c'est un soleil radieux qui ce matin illumine le bout de terre où Meri, Kaius, Vilho, Sirkka, Reino et les autres vont partager... Dans la campagne finlandaise, un homme croise un loup à l'orée de la forêt. Le prédateur rôde autour du hameau, menaçant ses habitants et leur troupeau. Pourtant, c'est un soleil radieux qui ce matin illumine le bout de terre où Meri, Kaius, Vilho, Sirkka, Reino et les autres vont partager des instants volés, des souvenirs, des secrets, et parfois se bousculer.
Alors que les corbeaux cancanent à l'abri des hauteurs, jaugeant les hommes et leurs faiblesses, la journée poursuit sa course, portant son lot de présages. A l'aube nouvelle, chacun sera transformé.
Rythmé par les murmures de la nature souveraine et les chatoiements de la lumière, Pastorale est un conte cruel et poétique. Avec une épure remarquable, ce récit aux accents bibliques alterne entre mythe, scène champêtre et chronique familiale.
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EAN : 9782350875408
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 140 x 205 mm
EAN : 9782350875408
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 160
Format : 140 x 205 mm

Ils en parlent

Un conte humain, diablement humain, tout à la fois grinçant et poignant.
Marianne Payot / L'Express

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • HordeDuContrevent 09/07/2022
    Je me faisais une joie de lire enfin ce livre, quoi de mieux que le début de la période estivale pour plonger dans un récit mettant en valeur une forme d'harmonie originelle entre l'homme et la nature comme le laisse à penser le titre de ce livre finlandais. D'autant plus que Aki Ollikainen est photographe, j'étais ainsi curieuse de voir sa façon de décrire la nature après avoir troqué son appareil photo pour la plume. Aki Ollikainen a écrit un premier livre en 2016, La Faim blanche , Pastorale est son deuxième livre, court roman qui m'a tout à la fois déconcertée, déçue mais également qui a su, par certains aspects, me charmer. J'ai aimé la sérénité qui se dégage de ce livre, sa féérie par moment ainsi que sa poésie, tout en étant complètement, mais complètement hermétique aux personnages qui m'ont tous paru froids, sans épaisseur, trop rapidement présentés…J'étais bien, blottie dans cette nature où nous suivons même les pérégrinations d'un serpent, de corbeaux, d'un brochet géant qui ont pour quelques instants la parole, mais très gênée par les protagonistes humains, en l'occurrence plusieurs couples, amis, parents, voisins, représentant trois générations, au sein de la campagne finlandaise, sur une presqu'ile rythmée par les murmures de la nature souveraine, par les reflets irisés de l'eau sous les chatoiements de la lumière . Alliance épurée et originale entre le Nature Writing, le mythe, le conte, et la triste réalité à laquelle sont confrontés les humains, j'ai aimé certains aspects tout en étant hermétique à d'autres, cela a donné une lecture étrange, parfois lumineuse entre deux passages dans lesquels je me suis un peu ennuyée. La quatrième de couverture est pourtant très alléchante : Dans la campagne finlandaise, trois générations vont se croiser et se bousculer le temps d'une chaude journée d'été. Meri initie Kaius à l'amour, Aatu et Elina, derniers installés, traversent un passage à vide dans leur vie de couple, Vilho affronte la maladie de Sirkka, qui s'ignore malade, et Reino vient enterrer un frère qu'il connaît à peine. Alors que les heures s'égrènent, un prédateur rôde pendant que les corbeaux coassent à l'abri des hauteurs, surplombant les habitants et leur troupeau. Autant de présages qui annoncent la ronde de la mort sur cette pastorale. Voilà pour l'histoire, sauf que je n'arrêtais pas de mélanger les personnages (Vilho, Reino, Elina et Leena…je devais à chaque fois revenir au résumé pour bien les resituer), et que je n'ai pas éprouvé pour eux d'empathie, si ce n'est peut-être pour Vilho et Sirkka dont la tendresse amoureuse malgré leur grand âge et malgré la maladie a su me toucher. Le côté conte, mélangeant la réalité au rêve, est bien amené…Et quelle merveille cette façon de décrire la nature, cet art de savoir suspendre le temps, Aki Ollikainen, indéniablement, sait capter avec grâce les scènes qui s'offrent à son regard, son habitude des cadrages l'aidant à saisir le bon moment, comme ici avec Kronos le brochet géant regardez la façon dont se termine la scène : « Un imprudent banc de gardons blancs nageait le long de la jonchaie. Comme ces poissons à l'oeil rouge pouvaient être moutonniers. Ils glissaient sans rien comprendre à rien, l'argent de leurs flancs scintillants au soleil. Kronos les suivait du regard. Une barque qui accostait jeta un instant son ombre au-dessus du prédateur rôdant parmi les joncs. le canot parti, Kronos choisit sa victime. Il se détacha de la protection des herbes, progressa lentement en direction d'un gros gardon. le tueur contracta son corps en forme d'éclair et frappa. Ses dents effilées comme des aiguilles s'enfoncèrent dans le ventre brillant. Kronos retourna sa proie dans sa bouche, l'avala tête la première et regagna le monde des ombres. le banc de gardons effrayé s'était enfui. Une écaille solitaire, en transparence dans les reflets du soleil, planait dans l'univers aquatique en direction du fond ». Je me suis demandée cependant parfois si le livre ne souffrait pas de quelques problèmes de traduction, comme par exemple le montre ce genre de phrases : « L'étang se voyait entre les arbres, son eau comme du minerai noir où brillait de l'or des chats »… Au final, une lecture en demi-teinte, déroutante, bucolique et poétique, lancinante dans laquelle les personnages n'ont pas su me toucher du fait d'une certaine froideur qui s'explique à mon sens par le fait que le livre soit très court. Je suis clairement restée sur ma faim concernant leur psychologie, leur profondeur, au point de les mélanger. A noter que notre berger, Aatu, est un grand admirateur de Fernando Pessoa, ce fut son recueil « le Gardeur de troupeau » qui a déterminé sa vocation. Un clin d'oeil de l'auteur que j'ai accueilli avec tendresse. Ma déception me laisse songeuse…Dois-je méditer ces mots lancés par l'auteur : «Les êtres humains sont des créatures trop compliquées pour jouir de la simplicité » ? Je me faisais une joie de lire enfin ce livre, quoi de mieux que le début de la période estivale pour plonger dans un récit mettant en valeur une forme d'harmonie originelle entre l'homme et la nature comme le laisse à penser le titre de ce livre finlandais. D'autant plus que Aki Ollikainen est photographe, j'étais ainsi curieuse de voir sa façon de décrire la nature après avoir troqué son appareil photo pour la plume. Aki Ollikainen a écrit un premier livre en 2016, La Faim blanche , Pastorale est son deuxième livre, court roman qui m'a tout à la fois déconcertée, déçue mais également qui a su, par certains aspects, me charmer. J'ai aimé la sérénité qui se dégage de ce livre, sa féérie par moment ainsi que sa poésie, tout en étant complètement, mais complètement hermétique aux personnages qui m'ont tous paru froids, sans épaisseur, trop rapidement présentés…J'étais bien, blottie dans cette nature où nous suivons même les pérégrinations d'un serpent, de corbeaux, d'un brochet géant qui ont pour quelques instants la parole, mais très gênée par les protagonistes humains, en l'occurrence plusieurs couples, amis, parents, voisins, représentant trois générations, au sein de la campagne finlandaise, sur une...
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  • DViolante 28/02/2022
    Ce court roman (140 pages) raconte le quotidien d'une petite communauté rurale. Il y a Vilho, un homme âgé, toujours amoureux de son épouse Sirkka, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle vit dans son monde, laisse brûler les plats, ouvre l’enclos des moutons, plonge une montre dans la soupe pour la touiller… Lui prend soin d'elle avec une grande tendresse. Il l’aide à faire sa toilette au sauna et met son plus beau costume pour danser avec elle sur la chanson de leur mariage. Il y a Leena et Esko, leur fille et son mari, qui habitent la maison d’à côté. Il y a Meri, leur petite fille, qui habite en ville et qui est venue passer quelques semaines à la campagne. Elle s’ennuie, mais apprécie ses balades avec Kaius, le fils des voisins. Il y a Aatu et Elina, les parents de Kaius, venus de la ville pour élever des moutons. Ils vivent ensemble comme un vieux couple. Aatu ne se sépare pas d’un petit agneau handicapé auquel il s’est attaché. Il y a Reino, qui vivait autrefois dans la maison de Aatu. Il est revenu pour enterrer son frère, envoyé très jeune en Suède, où il a été adopté. Lorsque Reino est allé le retrouver pour trouver du travail, il avait changé de prénom et ne parlait que suédois. Contre toute attente, Reino a décidé de le ramener dans son village natal. Ce jour-là, un loup a été aperçu. Esko songe à l'abattre, pour écarter la menace du village. Vilho et Meri ont été à la pêche et Reino se souvient de son enfance. Le temps se déroule lentement, les habitants du hameau vaquent à leurs occupations, mais la mort rode. En courts chapitres, Ollikainen nous raconte une histoire simple et terrible. Le paysage est immuable, seuls les êtres humains changent. En peu de mots, il déroule le récit de la vie de chacun, les regrets, les souvenirs et les joies, jusqu’à l’aube. J’ai beaucoup aimé ce roman, même s’il m’a déroutée quelque peu. J’ai aimé l’interaction de la nature et des dieux anciens dans la narration et la poésie du quotidien. Une très belle découverte.Ce court roman (140 pages) raconte le quotidien d'une petite communauté rurale. Il y a Vilho, un homme âgé, toujours amoureux de son épouse Sirkka, atteinte de la maladie d'Alzheimer. Elle vit dans son monde, laisse brûler les plats, ouvre l’enclos des moutons, plonge une montre dans la soupe pour la touiller… Lui prend soin d'elle avec une grande tendresse. Il l’aide à faire sa toilette au sauna et met son plus beau costume pour danser avec elle sur la chanson de leur mariage. Il y a Leena et Esko, leur fille et son mari, qui habitent la maison d’à côté. Il y a Meri, leur petite fille, qui habite en ville et qui est venue passer quelques semaines à la campagne. Elle s’ennuie, mais apprécie ses balades avec Kaius, le fils des voisins. Il y a Aatu et Elina, les parents de Kaius, venus de la ville pour élever des moutons. Ils vivent ensemble comme un vieux couple. Aatu ne se sépare pas d’un petit agneau handicapé auquel il s’est attaché. Il y a Reino, qui vivait autrefois dans la maison de Aatu. Il est revenu pour enterrer son frère, envoyé très jeune en Suède, où il a été adopté. Lorsque Reino est...
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  • veroherion 26/01/2022
    Pastorale , ça sonne champêtre, léger et poétique. Ne vous laisser pas abuser. Voici un livre qui nous sert bien de la campagne, mais pas celle des fleurs et des abeilles. Celle de la solitude et de l'envie de partir, celle des habitudes et des mots rares. Voici un tout petit roman qui claque comme une gifle. Deux femmes et trois hommes, deux jeunes et trois plus vieux. On ne s'aime pas forcément, mais on se respecte, on a des accords et une entraide s'est installée dans l'isolement. On prend quand même un peu soin les uns des autres. Mais chacun porte son poids de solitude, toujours si présente, envahissante. Et les corbeaux croassent, et la rivière clapote. La nuit arrive. C'est beau.
  • christinebeausson 30/08/2021
    Amateur de sensations fortes et d'action soutenue ... passer votre chemin. Pastorale ... "rythmé par les murmures de la nature, Pastorale est un conte cruel et poétique, un récit qui alterne scènes champêtres et chronique familiale" ... peut être pour certains ... mais pour moi, une succession de tableaux champêtres où la nature tient toute la place avec des descriptions de détails ahurissantes de véracité, les humains n'étant qu'un détail parmi d'autres. Dans ce récit il ne se passe rien, la vie de tous les jours nous est décrite sobrement avec le souci du détail pour bien nous faire ressentir les petits bonheurs du quotidien. Ces petits riens qui font que l'on passe un bon moment, tranquillement entouré de ceux qui font votre vécu. Des exemples rencontrés le long de ces pages ... Boire une eau de Vichy, chaude avec le gaz qui ne fusait plus mais faisait roter et trouver que "ce liquide décevant était la vie même" et se demander ce qui avait "commencé à pendre le plus vite : ses seins ou ses poches sous les yeux" ... Avoir son temps propre, toujours "orienté vers l'avant. Toujours dans l'attente du moment suivant, du sifflet de l'usine, des prochains congés de fin de semaine, de la prochaine bière avant même que la précédente ne soit finie", et prendre conscience qu'à un moment il faut se poser et savoir attendre l'instant "... Écouter un vieux morceau de musique qui avait accompagné toute la vie d'un vieux couple qui se retrouvait et retrouvait sa jeunesse "te souviens tu de nos chemins boisés" ou "SÄ MUISTATKO METSÄTIEN " de Eugen Malmstén dont on peut trouver sur l'Internet, un enregistrement daté de 1938 ... Des petits rien vous disais je qu'il faut savoir apprécier avant qu'il ne soit trop tard !Amateur de sensations fortes et d'action soutenue ... passer votre chemin. Pastorale ... "rythmé par les murmures de la nature, Pastorale est un conte cruel et poétique, un récit qui alterne scènes champêtres et chronique familiale" ... peut être pour certains ... mais pour moi, une succession de tableaux champêtres où la nature tient toute la place avec des descriptions de détails ahurissantes de véracité, les humains n'étant qu'un détail parmi d'autres. Dans ce récit il ne se passe rien, la vie de tous les jours nous est décrite sobrement avec le souci du détail pour bien nous faire ressentir les petits bonheurs du quotidien. Ces petits riens qui font que l'on passe un bon moment, tranquillement entouré de ceux qui font votre vécu. Des exemples rencontrés le long de ces pages ... Boire une eau de Vichy, chaude avec le gaz qui ne fusait plus mais faisait roter et trouver que "ce liquide décevant était la vie même" et se demander ce qui avait "commencé à pendre le plus vite : ses seins ou ses poches sous les yeux" ... Avoir son temps propre, toujours "orienté vers l'avant. Toujours dans l'attente du moment suivant, du sifflet de l'usine, des prochains congés de fin de...
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  • seshat123 25/05/2021
    Cela m’arrive rarement mais j’avoue avoir acheté ce court roman en grande partie à cause de sa couverture*, son esthétique en général et puis ... il collait si bien au challenge cottagecore de Missycornish du blogue artdelire. ;) 140 pages, une rotation de notre planète pour découvrir la magie d’une baie perdue de la campagne finlandaise, deux maisonnées et leur invité, la flore et la faune des alentours. Reino, aujourd’hui citadin, est revenu sur les terres qui l’ont vu naître pour enterrer son frère. Il y retrouve la famille de Vilho son ancien voisin, trois générations qui l’espace d’un été cohabitent ainsi que le pâtre et sa femme qui logent désormais dans la maison de ses parents. Mais c’est un prédateur qui introduit le récit puis qui conclura cette parenthèse tour à tour bucolique et cruelle. En effet, un loup rôde autour du hameau menaçant son fragile équilibre. Au fil des pages, chaque habitant nous conte un peu de sa vie, des humains bien sûr mais aussi leurs moutons, un brochet, une vipère, deux corbeaux, des bourdons, des libellules …. Délicatement, comme sur une toile, des liens se tissent ou se défont, l’auteur y dessine désir, vieillesse, maladie, solitude, mort… la vie tout simplement, rurale et difficile parfois. L’écriture est poétique, et si le texte relève clairement du nature writing, il reste assez éloigné des maîtres américains car il s’agit aussi d’un conte avec sa part d’imaginaire. Par exemple, l’auteur nous invite à laisser notre imagination s’envoler en écoutant les cancans de deux corbeaux. Mythe ou réalité ? La très belle plume d’ Aki Ollikainen est empreinte d’un réalisme épuré même si, au détour d’une page, une note d’imaginaire peut vous cueillir au vol. Étonnant. Chronique familiale, conte surprenant et sensuel, ce texte est peut être, tout simplement, un portrait de dame Nature, d’ailleurs n’est-elle pas la narratrice principale du roman ? Saurez-vous écouter la voix du loup ou celle du corbeau ? Je n’avais jamais rien lu de semblable . J’ai adoré. Je recommande. * Éditions Héloïse d’Ormesson Cela m’arrive rarement mais j’avoue avoir acheté ce court roman en grande partie à cause de sa couverture*, son esthétique en général et puis ... il collait si bien au challenge cottagecore de Missycornish du blogue artdelire. ;) 140 pages, une rotation de notre planète pour découvrir la magie d’une baie perdue de la campagne finlandaise, deux maisonnées et leur invité, la flore et la faune des alentours. Reino, aujourd’hui citadin, est revenu sur les terres qui l’ont vu naître pour enterrer son frère. Il y retrouve la famille de Vilho son ancien voisin, trois générations qui l’espace d’un été cohabitent ainsi que le pâtre et sa femme qui logent désormais dans la maison de ses parents. Mais c’est un prédateur qui introduit le récit puis qui conclura cette parenthèse tour à tour bucolique et cruelle. En effet, un loup rôde autour du hameau menaçant son fragile équilibre. Au fil des pages, chaque habitant nous conte un peu de sa vie, des humains bien sûr mais aussi leurs moutons, un brochet, une vipère, deux corbeaux, des bourdons, des libellules …. Délicatement, comme sur une toile, des liens se tissent ou se défont, l’auteur y dessine désir, vieillesse, maladie, solitude, mort… la vie tout simplement, rurale...
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