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La Reine de Saba
Date de parution : 15/09/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

La Reine de Saba

Date de parution : 15/09/2011
À la suite de la Bible, des Évangiles et du Coran, la reine de Saba a fait rêver des générations de peintres, de poètes et d'écrivains. Aujourd'hui, s'appuyant sur les dernières fouilles archéologiques, Marek Halter part à son tour à sa rencontre. Il nous révèle une reine de Saba d'une modernité inattendue.

Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix, neuf siècles avant notre ère, sur le fabuleux royaume de Saba, pays d'or et...

Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix, neuf siècles avant notre ère, sur le fabuleux royaume de Saba, pays d'or et d'encens.
Mais sa plus belle bataille fut celle de l'amour et de l'intelligence mêlés. Elle défia le roi Salomon par le...

Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix, neuf siècles avant notre ère, sur le fabuleux royaume de Saba, pays d'or et d'encens.
Mais sa plus belle bataille fut celle de l'amour et de l'intelligence mêlés. Elle défia le roi Salomon par le jeu des énigmes. Vaincue, elle se donna à lui pour trois éblouissantes nuits. Trois nuits que le chant du Cantique des Cantiques inscrira pour l'éternité dans la mémoire amoureuse de l'Occident.
L'histoire nous dit que Makéda, reine de Saba, et Salomon, roi de Juda et d'Israël, eurent un fils, Ménélik, le premier d'une longue lignée de rois africains.
 

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EAN : 9782221119303
Façonnage normé : EPUB2
Format : 153 x 240 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221119303
Façonnage normé : EPUB2
Format : 153 x 240 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • melusine1701 03/01/2024
    Au sud de la mer pourpre, il y a un pays d'or et d'encens: le royaume de Saba. Le roi Akebo l'a affirmé : il se prendra pas d'autre épouse et n'aura pas de fils. Sa fille, Makeda, sera l'unique reine de Saba. Mais les complots poussent le roi affaibli à l'exil avec sa fille. Aux portes de l'Égypte, la princesse nourrit un désir de vengeance qui, au fil des années, devient aussi flamboyant que sa beauté. On connaît la reine de Saba par l'épisode biblique qui l'associe au roi Salomon. Ce roman nous raconte tout ce qui se passe avant cela. Certes, on y retrouve son aura de femme fatale, chargée de fantasmes orientaux, avec sa peau noire, ses tresses ornées de bijoux, les parfums qu'elle charrie après elle, portrait qui l'inscrit dans tous les mythes décadents auprès de Salomé, Didon, Salammbo et autres Cléopatre. Mais au-delà de cela, on nous raconte aussi sa destinée de cheffe de guerre, de meneuse d'hommes et de symbole d'un peuple spolié. Elle brille également par son intelligence, puisque c'est sa dextérité dans le maniement des énigmes qui attirera l'attention de Salomon. Personnage aussi fascinant que complexe. Un très beau roman.
  • gerardmuller 27/06/2023
    La reine de Saba Marek Halter (né en 1936) Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix sur le royaume de Saba. Sa plus belle bataille fut celle de l’amour et de l’intelligence. Elle défia le roi Salomon, se donna à lui pour trois éblouissantes nuits rapportées dans le Cantique des Cantiques. Il est notoire que la vie de Makéda, Reine de Saba, fait partie de la légende tout autant que de l’Histoire. Elle est mentionnée dans les récits bibliques, coraniques et hébraïques et sa rencontre à Jérusalem avec Salomon (970-931 av. J.C.), fils de David « Le Bien-Aimé » et de Bethsabée, roi de Juda et Israël, fait partie de la mémoire collective par la narration qu’en donne le Cantique des Cantiques. Origène (185-253), célèbre théologien grec d’Alexandrie, la cite dans ses exégèses. Flavius Josephe (37-100), grand historien juif, la cite aussi dans ses écrits. C’est le livre d’Esther, (VIII e siècle), vingt et unième livre de la Bible hébraïque qui donne le plus de détails sur la visite de Makéda à Jérusalem pour rencontrer le roi Salomon, « Celui qui tient la Paix ». L’histoire se passe au Xe siècle avant J.C. en la capitale du royaume, la ville de Maryab (située dans l’actuel Yémen). Le royaume de Saba est constitué de deux zones, l’une en Arabie du sud et Yémen, l’autre en Érythrée et Éthiopie Makéda, âgée de six ans, fille unique d’Akébo roi de Saba, a perdu sa mère Bilqîs à sa naissance et c’est Kirisha, fille du seigneur de Kamma région située au nord du pays, la jeune concubine de son père depuis deux années qui prend soin d’elle au palais de Salhîm. Makéda est très attachée à Kirisha et la voudrait pour mère adoptive. Akébo est entouré de Himyam son fidèle conseiller, un vieux sage prêtre d’Almaqah, ainsi que de Tan’Amar le chef de la garde. Une ombre à ce tableau idyllique : c’est Shobwa, le jeune chef de la garnison de Maryab que Akébo a mis en place sans se douter qu’il ourdissait une trahison pour le compte des tribus du Nord. Devant cette menace que Himyam a su détecter et rapporter à Akébo, l’inauguration du temple dédié à Bilqîs l’épouse défunte et éternellement bien-aimée est annulée et Akébo organise la fuite vers Axoum de l’autre côté de la mer Pourpre, aujourd’hui en Éthiopie. Dix années ont passé ; Makéda a 16 ans. D’une jeunesse provocante et d’une beauté pleine et rayonnante, « sa silhouette conservait encore la grâce hésitante de l’adolescence, mais ses reins creusé sur une taille assez fine pour tenir entre des mains d’homme, ses épaules, comme suspendues au dessus d’une poitrine haute qui déjà tendait les tuniques, possédait cette élégance exubérante des femmes à l’aube de leur pouvoir. » Myangabo son oncle, frère aîné de son père, revient d’Égypte où il a passé deux années. Il suggère à Akébo une sorte d’alliance commerciale avec Pharaon pour le bien du royaume de Saba. Pour commencer, il lui conseille de faire en sorte que Makéda sacrifie au dieu de Pharaon en devenant prêtresse de Râ, le dieu soleil des Égyptiens. Le temple de Râ construit pour l’occasion est aussi une faveur accordée à Pharaon afin qu’il n’avance pas son poing sur le pays de Saba et que la paix nécessaire au commerce perdure. Tan’Amar, secrètement amoureux de Makéda, découvre un jour qu’il est dans le cœur de la belle princesse qui peu à peu ourdit avec son aide sa vengeance à l’encontre de Shobwa qui a trahit le roi autrefois. Installée provisoirement en la ville côtière de Sabas, Makéda a le statut de reine à présent ayant pris en main les rênes du pouvoir, son père étant désormais trop âgé. Et Tan’Amar est son bras droit. Un jour des naufragés sont recueillis qui viennent d’un royaume situé dans les contrées du nord et qui se nomme royaume de Juda et Israël dont le roi a pour nom Salomon. L’un d’eux, Zacharias, est porteur d’un papyrus écrit de la main du roi. Un scribe traducteur révèle la teneur du message, un message de paix et de salutations aux récipiendaires. Makéda devient officiellement reine de Saba quand son père meurt empoisonné. Des guetteurs basés à Sabas informent la reine que Shobwa s’apprête à attaquer : une flotte ennemie s’avance vers les côtes d’Afrique. Makéda décide de devancer cette attaque et quitte Axoum avec ses troupes pour rejoindre sa flotte à Sabas. Elle veut agir avec ruse car elle pense que les forces adverses sont supérieures en nombre. Elle agit en secret car elle sait qu’une reine doit être mystérieuse pour être respectée. Parallèlement, Makéda continue de questionner les trois Hébreux naufragés qui lui parlent avec force détail de leur roi, le sage Salomon qui l’intrigue beaucoup, un roi qui a la réputation de ne jamais chercher querelle à ses voisins, se contentant de gouverner pour le plus grand bonheur de son peuple. L’habileté de Salomon est déjà légendaire : il n’a pas seulement une grande armée, il aime aussi prendre pour épouses les filles ou les sœurs de ceux qui pourraient avoir le goût d’entrer en guerre contre lui. Salomon a plusieurs épouses évidemment. Elle décide d’adresser une ambassade avec des cadeaux et un papyrus auprès de Salomon afin de l’informer de sa victoire sur les troupes de Shobwa. Quant au sort de Shobwa, la reine s’en chargera personnellement… Des lunes plus tard, de nouveaux messagers arrivent du royaume de Juda et Israël avec la réponse du roi Salomon. Une réponse qui fait trembler Makéda d’émotion : elle est invitée à se rendre à Jérusalem où Salomon sera son serviteur pour accomplir sa paix et son bonheur. Un pacte d’or et de fer doit être conclu devant les prêtres du Temple. Une longue navigation emmène Makéda et sa suite au port d’Ezion Guezert, (aujourd’hui Eilath) puis à Bersabée (aujourd’hui Beersheva) où l’attend avec faste Salomon. Prévenu trop tardivement pour l’accueillir à Ezion Guezert, il la reçoit à Bersabée, un lieu hautement symbolique chargé d’histoire du temps d’Abraham. Et c’est la rencontre historique de deux êtres qui ne se sont jamais vus. Salomon est grand avec les épaules larges et se tient droit comme les tout puissants. Il a le teint pâle et mat des Hébreux. Il a alors la soixantaine. Makéda est d’une beauté aveuglante pour Salomon et de plus elle parle l’hébreu qu’elle a appris avec le scribe qui lui a aussi enseigné l’histoire des ancêtres de Salomon. Un très beau passage de ce livre d’une lecture très plaisante nous ramenant aux temps bibliques qui fascinent l’imagination. « Elle lui dévoila son visage, ses yeux plus noirs encore que sa peau. » Salomon est fasciné. Chacun est quelque peu sur la réserve, affrontant l’autre mais toujours dans la séduction. Et puis ce qui devait arriver arrive et alors plus rien ne les apaise même quand leurs corps sont épuisés et que les mots les incendient… « Tu deviendras mon épouse et Juda et Israël seront à tes pieds s’écrie Salomon lorsque plus tard Makéda songe à regagner son royaume. » Et Makéda de lui répondre : « Je suis la reine de Saba, j’ai mon royaume. Je n’ai que faire du royaume de Salomon, mais l’amour de Salomon, je le veux pour toujours…Le désir du désir n’est qu’un frôlement de rien. Le plus grand pouvoir de l’amour, c’est la mémoire. » Makéda se convertit et reconnut Yahvé comme Dieu par amour pour Salomon. Nombre de ses sujets la suivirent dans cette démarche, mais chacun fut libre d’adorer Almaqah ou Yahvé. Rentrée dans son royaume, elle eut un fils Ménélik qui fut circoncis et fut élevé dans la religion de sa mère. Il devint le premier roi d’Éthiopie et le premier d’une longue lignée de rois africains. Comme toujours, Marek Halter nous plonge dans une époque lointaine dont il recrée l’atmosphère et décrit les détails de la vie quotidienne comme la façon de se nourrir (je pense aux délicieux petits fromages de chèvre roulés dans des brindilles d’alfalfa), et de s’habiller. Sont bien abordées aussi les relations de voisinage avec Pharaon et les autres peuples de la région, le tout dans un style somptueux et poétique. J’ajouterai que de nos jours la communauté juive d’origine éthiopienne vivant en Israël est d’environ 150 000 personnes. Ils ont émigré d’Éthiopie vers Israël au cours des cinquante dernières années. Ils seraient descendants des israélites ayant accompagné Ménélik, fils de Salomon et de Makéda lorsque celui-ci apporta l’arche d’alliance en Éthiopie après avoir rendu visite à son père à Jérusalem. La reine de Saba Marek Halter (né en 1936) Elle était noire. Elle était belle. Elle subjuguait par son esprit. Guerrière, elle imposa la paix sur le royaume de Saba. Sa plus belle bataille fut celle de l’amour et de l’intelligence. Elle défia le roi Salomon, se donna à lui pour trois éblouissantes nuits rapportées dans le Cantique des Cantiques. Il est notoire que la vie de Makéda, Reine de Saba, fait partie de la légende tout autant que de l’Histoire. Elle est mentionnée dans les récits bibliques, coraniques et hébraïques et sa rencontre à Jérusalem avec Salomon (970-931 av. J.C.), fils de David « Le Bien-Aimé » et de Bethsabée, roi de Juda et Israël, fait partie de la mémoire collective par la narration qu’en donne le Cantique des Cantiques. Origène (185-253), célèbre théologien...
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  • Marcellina 23/09/2020
    J'ai bien aimé même si on est loin d'un coup de cœur :-) Oui, j'ai bien aimé mais ce genre de roman ravive ma colère contre les religions car elles sont la source des guerres bien plus que la couleur de la peau… Almaquah, dieu du peuple de Saba ; Arwé, dieu des contestataires de Saba ; Râ, dieu des égyptiens, pharaon parmi les hommes ; Yahvé, dieu des hébreux, Salomon son plus grand prêtre… Que de croyances qui se ressemblent et qui ne sont que des armes de discorde entre les mains des hommes de pouvoir qui ne pensent qu'à posséder plus de terrains, plus de richesses, plus d'esclaves :-( Une belle histoire documentée au mieux vu le peu de 'parchemins' disponibles et qui concerne deux personnages bibliques pourtant bien connus ; Salomon, chef des Hébreux dont la présence historique ne peut être contestée et Makéda, reine de Saba, qui semble n'être qu'une légende et qui pourtant a laissé quelques traces infimes dans certaines sources religieuses. Une rencontre inévitable, un coup de foudre imprévisible, trois jours inoubliables et la naissance d'une nouvelle dynastie au royaume de Saba. Une plume intéressante, un rythme soutenu par l'Histoire tel qu'on peut l'imaginer, des personnages qui manquent un peu d'humanité pour être vraiment attachants, et de magnifiques poésies, non de l'auteur, mais du Roi Salomon en personne ! Une lecture qui ne manque pas d'intérêt et un auteur qui mérite le détour au vu de ses connaissances historiques et bibliques :-)J'ai bien aimé même si on est loin d'un coup de cœur :-) Oui, j'ai bien aimé mais ce genre de roman ravive ma colère contre les religions car elles sont la source des guerres bien plus que la couleur de la peau… Almaquah, dieu du peuple de Saba ; Arwé, dieu des contestataires de Saba ; Râ, dieu des égyptiens, pharaon parmi les hommes ; Yahvé, dieu des hébreux, Salomon son plus grand prêtre… Que de croyances qui se ressemblent et qui ne sont que des armes de discorde entre les mains des hommes de pouvoir qui ne pensent qu'à posséder plus de terrains, plus de richesses, plus d'esclaves :-( Une belle histoire documentée au mieux vu le peu de 'parchemins' disponibles et qui concerne deux personnages bibliques pourtant bien connus ; Salomon, chef des Hébreux dont la présence historique ne peut être contestée et Makéda, reine de Saba, qui semble n'être qu'une légende et qui pourtant a laissé quelques traces infimes dans certaines sources religieuses. Une rencontre inévitable, un coup de foudre imprévisible, trois jours inoubliables et la naissance d'une nouvelle dynastie au royaume de Saba. Une plume intéressante, un rythme soutenu par l'Histoire tel qu'on peut l'imaginer, des personnages qui manquent un peu...
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  • migdal 11/04/2020
    « La reine de Séba apprit la renommée que possédait Salomon, à la gloire de l'Eternel, et elle vint pour l'éprouver par des énigmes. Elle arriva à Jérusalem avec une suite fort nombreuse, et avec des chameaux portant des aromates, de l'or en très grande quantité, et des pierres précieuses. Elle se rendit auprès de Salomon, et elle lui dit tout ce qu'elle avait dans le coeur… ». De ce verset biblique (Premier livre des Rois 10:1), s’est inspiré Marek HALTER pour rédiger cette fabuleuse vie de « La reine de Saba » et rappeler l’alliance entre Israël et l’Ethiopie depuis l’époque de l’Exode où Moïse épousa une éthiopienne « Moïse avait épousé une femme Kouchite … » (Nom. 12 : 1). Les Égyptiens redoutaient qu’Israël se rallie à l’ennemi éthiopien « Il faut trouver un moyen pour limiter leur nombre. En cas de guerre, ils se joindraient à nos ennemis pour nous combattre et quitter le pays. » (Ex. 1 : 10). Au X siècle avant notre ère, Makéda, fille du roi Akébo et de la reine Bilqis, prématurément disparue, nait dans un Royaume qui borde les deux rives de la « mer pourpre » et grandit sur la rive arabique dans les palais de Maryab et Makka’h jusqu’au jour où une fronde l’oblige à fuir nuitament avec son père sur la rive africaine et à gagner Axoum où son père meurt quelques années plus tard. Les frondeurs espèrent vaincre la jeune et jolie princesse et tentent un débarquement à Sabas qui s’achève en défaite dont Makéda profite pour reconquérir les provinces arabes et restaurer la puissance de son Royaume pour le plus grand dépit du pharaon égyptien. Alors, dans un génial mouvement stratégique, la Reine de Saba se rend à Jérusalem pour négocier avec Salomon … alliance dont nait un fils le prince Ménélik qui apporte, selon la légende, l’arche d’alliance en Ethiopie. J’ai beaucoup apprécié cette épopée que nous décrit Marek Halter en s’appuyant sur le chant du Cantique des cantiques et en décrivant ce royaume chéri d’Almaqah. Epopée dont l’héritage nous est parvenu à travers trois millénaires car Ménélik était l’ancêtre des empereurs éthiopiens dont le dernier Hailé Sélassié fut assassiné à l'âge de 83 ans, le 27 août 1975 à Addis-Abeba, par les putschistes qui l'avaient renversé un an plus tôt. Le 24 mai 1991, l’opération Salomon, menée par Tsahal, évacuait 14500 juifs éthiopiens en Israel … sauvant ainsi les derniers descendants de la Reine de Saba en leur permettant de rejoindre la terre promise. Merci Marmara de m'avoir suggéré la lecture de ce roman qui semble être un des meilleurs publiés par Marek Halter « La reine de Séba apprit la renommée que possédait Salomon, à la gloire de l'Eternel, et elle vint pour l'éprouver par des énigmes. Elle arriva à Jérusalem avec une suite fort nombreuse, et avec des chameaux portant des aromates, de l'or en très grande quantité, et des pierres précieuses. Elle se rendit auprès de Salomon, et elle lui dit tout ce qu'elle avait dans le coeur… ». De ce verset biblique (Premier livre des Rois 10:1), s’est inspiré Marek HALTER pour rédiger cette fabuleuse vie de « La reine de Saba » et rappeler l’alliance entre Israël et l’Ethiopie depuis l’époque de l’Exode où Moïse épousa une éthiopienne « Moïse avait épousé une femme Kouchite … » (Nom. 12 : 1). Les Égyptiens redoutaient qu’Israël se rallie à l’ennemi éthiopien « Il faut trouver un moyen pour limiter leur nombre. En cas de guerre, ils se joindraient à nos ennemis pour nous combattre et quitter le pays. » (Ex. 1 : 10). Au X siècle avant notre ère, Makéda, fille du roi Akébo et de la reine Bilqis, prématurément disparue, nait dans un Royaume qui borde les deux rives de la « mer pourpre » et grandit sur la rive arabique dans les palais de Maryab...
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  • Marpesse 11/09/2019
    Un agréable moment de lecture, comme toujours, avec les héroïnes de l'histoire du peuple juif. Dommage que, comme pour Sarah, le livre vire au résumé à la fin. J'avais déjà eu cette impression de déséquilibre : l'auteur prend son temps, détaille une partie de la vie puis, quand on arrive presque à l'essentiel (rencontre de Makéda avec Salomon, naissance de Ménélik, accouchement de Sarah, éviction d'Agar...), il accélère et évacue à toute vitesse le sujet. Le point d'équilibre, le point central de ce roman aurait dû être la rencontre avec Salomon.
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