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Printemps barbare
Pierre Furlan (traduit par)
Date de parution : 23/08/2012
Éditeurs :
Belfond

Printemps barbare

Pierre Furlan (traduit par)
Date de parution : 23/08/2012

Stupéfiant d’acuité et d’imagination, un roman coup de poing, porté par une plume corrosive et un humour mordant. Qualifiée par la critique de Bûcher des vanités pour le XXIe siècle,...

Stupéfiant d’acuité et d’imagination, un roman coup de poing, porté par une plume corrosive et un humour mordant. Qualifiée par la critique de Bûcher des vanités pour le XXIe siècle, une œuvre engagée, une radiographie lucide et féroce de nos sociétés paranoïaques, gangrenées par l’indifférence, l’incompréhension et le repli sur...

Stupéfiant d’acuité et d’imagination, un roman coup de poing, porté par une plume corrosive et un humour mordant. Qualifiée par la critique de Bûcher des vanités pour le XXIe siècle, une œuvre engagée, une radiographie lucide et féroce de nos sociétés paranoïaques, gangrenées par l’indifférence, l’incompréhension et le repli sur soi. 

Quand elle était jeune fille au Mexique, Araceli Ramírez voulait être une artiste. Au lieu de ça, la voici cuisinière dans la luxueuse villa de bobos californiens. Cuisinière, mais aussi femme de ménage et baby-sitter ! C’est que la crise est passée par là, forçant les Torres-Thompson à dire adiós à leur bataillon de domestiques latinos. 

Aujourd’hui justement, Araceli est inquiète. Cela fait maintenant quatre jours qu’el señor et la señora ont quitté la maison après une dispute, la laissant seule avec les deux petits garçons. Que faire ? Prendre son courage à deux mains et tenter l’aventure dans la jungle de Los Angeles, à la recherche d’un hypothétique grand-père dont elle ignore jusqu’à l’adresse. 

Mais l’expédition tourne au cauchemar. Perdue dans une ville hostile, accusée de kidnapping par des parents fautifs et affolés, Araceli va découvrir le sort cruel réservé aux barbares, ceux qui ont eu le tort de croire à l’American dream

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EAN : 9782714453563
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714453563
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DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • latina 12/11/2015
    Sola. Seule, Araceli Ramírez, Mexicaine, immigrée aux USA, pas loin de Los Angeles. Seule, lors ses activités quotidiennes de femme de ménage dans une superbe maison avec vue sur l’Océan. Seule et sans papiers, mais payée toutes les semaines. Seule, lorsque ses patrons, après une violente dispute, abandonnent, chacun de leur côté et sans se concerter, le domicile conjugal pour quelques jours. La mère prend le bébé avec elle, laissant les 2 garçons de 11 et 8 ans à la maison. Seule pour continuer à tenir la maison, seule pour s’occuper des 2 garçons. Seule, seule, seule... Après 2 jours de silence total de la part de ses maitres, et ne sachant pas si ceux-ci vont revenir un jour, elle décide de prendre le taureau par les cornes et d’emmener les enfants chez leur grand-père. Mais le hic, c’est qu’elle ne sait pas où il habite ! Elle s’en va donc à l’aventure, sur base d’une vieille photo. Et nous voilà partis avec elle, la Mexicana sola, fière et dévouée, responsable et attentive, même si les enfants, elle n’aime pas trop ça. Une cavale ? Non, une recherche, mais aussi une plongée totale dans un monde nouveau, du moins pour les garçons. Eux qui ne connaissent que l’univers aseptisé de leur quartier clôturé et surveillé, les écoles privées, une mère aux petits soins pour eux, tenant absolument à développer leur intelligence et leur créativité, ils vont côtoyer la communauté des immigrés latinos, dont les enfants « sont une promesse resplendissante, mais sont aussi pauvres et dénués de promesses ». Car dans ce grand pays démocratique, les immigrés n’ont pas la même valeur que les autochtones. « Les 2 langues, l’espagnol et l’anglais, ne font pas le même poids ». C’est une plongée dans un monde nouveau pour moi aussi ! Détrompez-vous : je n’ai jamais habité dans une maison luxueuse, je n’ai jamais fréquenté d’école privée, je n’ai jamais eu de nounou mexicaine, mais là, j’ai fait la connaissance d’une réalité sociale que je n’avais jamais vraiment soupesée. Oui, la plupart des « Norteamericanos » veulent chasser les immigrés mexicains, ils ne les emploient qu’à des tâches subalternes et très mal payées et saisissent la moindre occasion pour clamer leur méfiance et jusqu’à leur haine profonde. Jamais je n’avais imaginé une réalité sociale aussi crue. Oui, je sais, je suis assez naïve et je crois en l’être humain... La cavale de la Mexicana suivie de sa descente en apnée dans les eaux troubles de l’appareil judiciaire sera suivie par les médias au pouvoir stupéfiant. Là encore, ma naïveté a été mise à mal, je peux vous le dire ! Roman sociologique et psychologique, à travers une femme qui ne se laisse pas faire. Una mujer sola. Estupenda. Sola. Seule, Araceli Ramírez, Mexicaine, immigrée aux USA, pas loin de Los Angeles. Seule, lors ses activités quotidiennes de femme de ménage dans une superbe maison avec vue sur l’Océan. Seule et sans papiers, mais payée toutes les semaines. Seule, lorsque ses patrons, après une violente dispute, abandonnent, chacun de leur côté et sans se concerter, le domicile conjugal pour quelques jours. La mère prend le bébé avec elle, laissant les 2 garçons de 11 et 8 ans à la maison. Seule pour continuer à tenir la maison, seule pour s’occuper des 2 garçons. Seule, seule, seule... Après 2 jours de silence total de la part de ses maitres, et ne sachant pas si ceux-ci vont revenir un jour, elle décide de prendre le taureau par les cornes et d’emmener les enfants chez leur grand-père. Mais le hic, c’est qu’elle ne sait pas où il habite ! Elle s’en va donc à l’aventure, sur base d’une vieille photo. Et nous voilà partis avec elle, la Mexicana sola, fière et dévouée, responsable et attentive, même si les enfants, elle n’aime pas trop ça. Une cavale ? Non, une recherche, mais aussi une plongée totale dans un monde nouveau, du moins pour les garçons. Eux qui ne...
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  • LIONELLE 05/09/2014
    J'avoue que j'ai eu beaucoup de mal à arriver à la fin de cette lecture. J'ai néanmoins découvert toute la problématique des ces hommes et ces femmes qui fuient le Mexique pour "l'eldorado " américain. Je n'avais que peu /ou pas / lu sur ce sujet, et de ce point de vue là, c'est intéressant. Mais cette lecture fût laborieuse.............
  • Er-et-cel 19/05/2014
    Contrairement à Gridou, j'ai continué ma lecture au delà de la page 150 malgré mon ennui mortel. Et c'est autour de ces pages que j'ai commencé à trouver un peu de suspense, sinon d'intérêt. Bon, l'histoire pourrait être intéressante, si on veut faire plaisir aux critiques journaux. C'est vrai que l'auteur fait une peinture détaillée des milieux mexicains de la Floride. Cependant j'ai eu l'impression de lire un livre écrit par un ado ou une ado. La bonne mexicaine a des comportements qui paraissent peu vraisemblables mais qui permettent de compliquer l'intrigue à souhait, le fils de 11 ans de l'employeur nord-américain a un niveau de lecture d'un garçon de 18 ans (dixit la psy), le routier de 40 ans tombe amoureux dès le premier coup d'oeil.. Sans compter tous les détails frivoles ou futiles donnés à l'occasion du portrait d'untel ou d'untel, les métaphores tirées par les cheveux.. Bref, j'ai bien suivi l'intrigue jusqu'au bout, mais en sautant pas mal de lignes et avec une nette impression de lire un roman de gare assez mal écrit. Mais ce n'est que mon avis d'amateur.
  • CCoco 18/07/2013
    Maureen a trois enfants dont un bébé, son mari Scott dirige une start-up, le rêve américain, la réussite, un modèle du genre... Enfin, c'est ce qu'aimerait Maureen... Araceli travaille chez eux comme bonne, elle est mexicaine. Lorsque Scott découvre l'état de son compte en banque à cause des ambitions ostentatoires de sa femme, la colère éclate, la table basse vole en éclats avec les apparences... Scott et Maureen partent chacun de leur côté et croyant l'utre avec les enfants et la bonne... C'est là qu'une avalanche de malentendus, d circonstances malheureuses vont faire plonger dans les affres de l'Amérique pour les gens comme Araceli, montrés du doigt comme coupables parce que Mexicains. Avec beaucoup de subtilités, d'intelligence, Hector Tobar dénonce les manoeuvres politiques, les préjugés, la course à l'audience des média qui manipulent de ce fait l'information, les pressions de la justice mais aussi les combattants de toutes ces magouilles qui luttent pour la justice car un monde meilleur reste possible, un monde non-manichéen...
  • val-m-les-livres 20/12/2012
    Si les critiques presse sont très enthousiastes concernant ce roman, les blogueuses le sont moins. Et c'est vrai que ce roman est très lent et qu'on y ressent de l'ennui. C'est d'autant plus dommage qu'il est très réussi sur certains points, notamment dans la manière dont est décrite Los Angeles qui est un personnage à part entière de ce roman mais aussi l'évolution et la vie des divers clans qui la composent. Scott et Maureen font partie des riches ouverts d'esprit ou qui se considérent comme tels: Dans le cercle des amis de Scott et Maureen, tout sujet évoquant l'ethnicité frisait l'impolitesse. Ils étaient nombreux à avoir des enfants métissés et tous se considéraient comme culturellement très avancés. Araceli, elle, fait partie de ces mexicaines qui perdent leur identité en enfilant leur costume de bonne, costume réel pour Araceli mais symbolique pour ses comarades car elle est la seule à le porter réellement: Elle ne portait probablement son uniforme que pour cet instant précis où elle pourrait mettre ses vêtements à elle, un caleçon ou un jean qui la transformerait en cette Araceli qui avait jadis hanté les galeries et les clubs de Condesa, de Roma et autres quartiers de Mexico. Car Araceli est en fait une artiste qui peint en cachette, ce que ces employeurs ne découvriront qu'après son départ. Très satisfaits de son travail, ceux-ci ne lui posent jamais de questions et ne lui communiquent pas non plus les informations importantes, comme la grossesse de Maureen. Héctor Tobar lève aussi le tabou qui consiste à ne pas dire de mal de la famille restée au Mexique. Les domestiques mexicaines sont ici décrites comme des vaches à lait dont abusent ceux restés au pays. Lorsque Araceli part à la recherche du grand-père, elle découvre une partie de Los Angeles qu'elle ne connaissait pas et l'auteur décrit très bien le passage du temps, la décrépitude qui s'installe et les différentes ethnies qui se succèdent à cet endroit, le fait qu'après les émeutes, les afro-américians aient laissé le quartier aux mexicains. Les enfants aisés rencontrent alors un enfant à qui ont demande de remplir des tâches, ce qui leur fait penser que ce garçon ne peut être qu'un esclave. Le regard de ces deux garçons sur leur aventure est le souffle de légéreté et d'humour du roman. Le moment où Scott, Maureen et le grand-père peinent à accomplir les tâches habituellement réalisée par la seule Araceli est drôle mais terriblement sarcastique. Les médias, les groupes de pression anti-immigration sont sévèrement critiqués, ce sont eux qui font de cette hsitoire une affaire qui prend des proportions démesurées. Mon avis n'est donc pas aussi enthousiaste que j'aurais aimé qu'il fut. Je pense cependant que ce roman dépeint magnifiquement Los Angeles et les communautés qui s'y côtoient. Il y manque juste une petite flamme.Si les critiques presse sont très enthousiastes concernant ce roman, les blogueuses le sont moins. Et c'est vrai que ce roman est très lent et qu'on y ressent de l'ennui. C'est d'autant plus dommage qu'il est très réussi sur certains points, notamment dans la manière dont est décrite Los Angeles qui est un personnage à part entière de ce roman mais aussi l'évolution et la vie des divers clans qui la composent. Scott et Maureen font partie des riches ouverts d'esprit ou qui se considérent comme tels: Dans le cercle des amis de Scott et Maureen, tout sujet évoquant l'ethnicité frisait l'impolitesse. Ils étaient nombreux à avoir des enfants métissés et tous se considéraient comme culturellement très avancés. Araceli, elle, fait partie de ces mexicaines qui perdent leur identité en enfilant leur costume de bonne, costume réel pour Araceli mais symbolique pour ses comarades car elle est la seule à le porter réellement: Elle ne portait probablement son uniforme que pour cet instant précis où elle pourrait mettre ses vêtements à elle, un caleçon ou un jean qui la transformerait en cette Araceli qui avait jadis hanté les galeries et les clubs de Condesa, de Roma et autres quartiers de Mexico. Car...
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