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Que viva la musica !
Bernard Cohen (traduit par)
Date de parution : 23/08/2012
Éditeurs :
Belfond

Que viva la musica !

Bernard Cohen (traduit par)
Date de parution : 23/08/2012

La découverte d’une œuvre mythique, à l’énergie folle et à la poésie hallucinée, considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature latino-américaine du XXe siècle. Véritable ode sensuelle à la...

La découverte d’une œuvre mythique, à l’énergie folle et à la poésie hallucinée, considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature latino-américaine du XXe siècle. Véritable ode sensuelle à la musique et à la ville de Calí, temple de la salsa, un roman psychédélique étincelant et désespéré qui restitue l’incroyable...

La découverte d’une œuvre mythique, à l’énergie folle et à la poésie hallucinée, considérée comme l’un des chefs-d’œuvre de la littérature latino-américaine du XXe siècle. Véritable ode sensuelle à la musique et à la ville de Calí, temple de la salsa, un roman psychédélique étincelant et désespéré qui restitue l’incroyable effervescence des années 1970. 

Le jour où María, petite-bourgeoise de dix-sept ans, sèche son rendez-vous hebdomadaire avec de jeunes marxistes étudiant Le Capital, elle sort du chemin qui était tout tracé pour elle et se jette à la nuit. 
Arpentant sa ville de fête en fête, glorieuse, tout au plaisir de la danse, elle se fait grimpante de night-club, amante des enfants perdus du rock et de la salsa, goûte cocaïne, acides, herbe, champignons hallucinogènes et envoie valser le conformisme de son milieu au nom de la jouissance et de la beauté. 

Pour vivre vite et surtout ne jamais vieillir, celle qui se surnomme elle-même « la Toute-Vivante » se lance dans une étourdissante quête de tous les plaisirs. Une odyssée endiablée et poétique à la poursuite d’un rêve insaisissable : celui de l’innocence éternelle et absolue.

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EAN : 9782714454508
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe
EAN : 9782714454508
Façonnage normé : EPUB2
DRM : DRM Adobe

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • paullichinel 25/12/2020
    Un texte fort, comme un long poème halluciné par diverses substances, habité par la musique, les bruits de la fête et la danse des corps. Le trajet d'une jeunesse colombienne, l'histoire d'une allumette qui s'enflamme, qui se consume et qui s'éteint.
  • le_Bison 14/10/2019
    Viens… Je t'emmène, jusqu'au bout de la nuit, au bout de la vie. Une folle nuit d'insomnie, à Cali. Santiago de Cali, berceau colombien de la salsa et de la danse. La musique déverse son flot de déhanchements à chaque coin de rue, et crois-moi, j'aime le déhanchement de ces femmes, dans le genre brune épicée au sourire ravageur. Timidement, je suis du regard Maria qui n'a de regard que pour ces ténébreux colombiens aux regards de braise capables de lui traduire les grandes chansons de rock américain, de danser toutes les sambas de la nuit, de lui fournir quelques comprimés d'une blancheur cocaïnée… Bref rien pour moi, mais je me contente d'observer son sourire et sa vie à distance. Elle a de toute façon l'air si heureuse loin de ma personne que personne ne s'en émeuve la bouteille de rhum à portée de main la narine hésitante face à cette ligne toute tracée et immaculée. Une ballade et balade, nocturne, musicale, sous le clair de lune, dans les ruelles sombres et sous cocaïne, odeur puissante d'urine et de vomis. du rock à la rumba, des pierres qui roulent, de la mousse dans un verre, Que Viva la Musica ! dirait un révolutionnaire, suivi de la belle Maria et de son sourire, fuyant sa clique d'admirateurs à sa suite. Elle est belle, Maria, toujours aussi belle qu'à son premier chapitre, toujours aussi fraîche même au bout de la nuit, mélange de jasmin et de sueur, je renifle, non pas de coke pour moi, juste sa fragrance enivrante, mon envie de lui verser sur son corps ma bouteille de rhum qui glisse entre ses seins, qui imbibe ses poils pubiens que je m'empresse de lécher, la langue assoiffée de ces prénoms en a. A moins que cette nuit de débauche et de rumba ne soit qu'une longue hallucination solitaire dans l'ombre de la lune bleue. J'aime quand Maria me prit la main, me détourna de mon chemin, son sourire si bandant qu'il en est inhumain, pour le misérable être que je suis, demeure, meure, des heures à penser à elle, une ritournelle dans la tête qui tourne tourne tourne comme la mini-jupe virevoltant au-dessus de ces fesses, me montrant la voie de la vie sa voie anale une voix de l'amour, incompris car on ne comprend plus l'amour sans mot les maux de demain, à l'ombre des collines, le regard porté vers la nuit, l'âme tourné vers la lune, les yeux bleuis par ce spleen j'en vomis de ma vie, une musique un relents. Bientôt, le jour se lèvera, Maria se détournera, le regard hagard d'une nuit pétillante, le sourire toujours aussi lumineux que la lune, de mon regard, elle allumera le poste de radio, un air de Rolling Stones, sans Brian Jones, crachera son rock anglais et à la manière d'une révolutionnaire les seins à l'air entonnera l'hymne de tout un peuple : « Que Viva la Musica ! »Viens… Je t'emmène, jusqu'au bout de la nuit, au bout de la vie. Une folle nuit d'insomnie, à Cali. Santiago de Cali, berceau colombien de la salsa et de la danse. La musique déverse son flot de déhanchements à chaque coin de rue, et crois-moi, j'aime le déhanchement de ces femmes, dans le genre brune épicée au sourire ravageur. Timidement, je suis du regard Maria qui n'a de regard que pour ces ténébreux colombiens aux regards de braise capables de lui traduire les grandes chansons de rock américain, de danser toutes les sambas de la nuit, de lui fournir quelques comprimés d'une blancheur cocaïnée… Bref rien pour moi, mais je me contente d'observer son sourire et sa vie à distance. Elle a de toute façon l'air si heureuse loin de ma personne que personne ne s'en émeuve la bouteille de rhum à portée de main la narine hésitante face à cette ligne toute tracée et immaculée. Une ballade et balade, nocturne, musicale, sous le clair de lune, dans les ruelles sombres et sous cocaïne, odeur puissante d'urine et de vomis. du rock à la rumba, des pierres qui roulent, de la mousse dans un verre, Que Viva la Musica ! dirait...
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  • moertzombreur 24/09/2014
    Que viva la musica Nous suivons les pérégrinations d'une jeune fille, son obsession pour la musique au coeur d'une ville, Cali, l'écriture épouse le rythme de la salsa, son influence majeure sur toute une génération, la portée politique du roman touche l'ensemble de l'Amérique latine. La musicalité de la langue est peut-être impossible à rendre, la traduction en français doit y perdre beaucoup, mais on se laisse malgré tout entraîner dans cette sarabande truffée de références musicales, un appareil critique accompagne la lecture. La musique, le sexe et la drogue sont les moteurs de ce chant de Maldoror moderne, et autant d'armes venant dézinguer une vie bourgeoise qui se meurt d'ennui et de morale, la narratrice se détache tout autant du courant marxiste et révolutionnaire émergeant, partant à la recherche d'émotions brutes, plaçant la musique au coeur de son existence, brûlant la vie à un rythme soutenue afin qu'elle n'ai pas le temps de pourrir. Sans esprit cartésien, sans réflexion, elle épouse le monde, danse avec lui jusqu'à l'épuisement, elle le laisse pantelant, stupide et paresseux, derrière elle, le regard toujours tourné vers cette montagne qui domine les impressions de la ville, elle poursuit sa danse avec Eros ou Thanatos, sans distinguo, se transformant en une Béatrice dantesque. Je ne connais rien à la salsa, mais le roman en est manifestement imprégnée, l'écriture possède un rythme singulier, novateur, à l'image du courant musical de l'époque, la discographie proposée en fin d'ouvrage proposant des pistes aux explorateurs éventuels. Publié en 1977, le destin fulgurant de l'auteur a fait que ce premier roman est devenu culte en Colombie et en Amérique latine.Que viva la musica Nous suivons les pérégrinations d'une jeune fille, son obsession pour la musique au coeur d'une ville, Cali, l'écriture épouse le rythme de la salsa, son influence majeure sur toute une génération, la portée politique du roman touche l'ensemble de l'Amérique latine. La musicalité de la langue est peut-être impossible à rendre, la traduction en français doit y perdre beaucoup, mais on se laisse malgré tout entraîner dans cette sarabande truffée de références musicales, un appareil critique accompagne la lecture. La musique, le sexe et la drogue sont les moteurs de ce chant de Maldoror moderne, et autant d'armes venant dézinguer une vie bourgeoise qui se meurt d'ennui et de morale, la narratrice se détache tout autant du courant marxiste et révolutionnaire émergeant, partant à la recherche d'émotions brutes, plaçant la musique au coeur de son existence, brûlant la vie à un rythme soutenue afin qu'elle n'ai pas le temps de pourrir. Sans esprit cartésien, sans réflexion, elle épouse le monde, danse avec lui jusqu'à l'épuisement, elle le laisse pantelant, stupide et paresseux, derrière elle, le regard toujours tourné vers cette montagne qui domine les impressions de la ville, elle poursuit sa danse avec Eros ou Thanatos, sans distinguo,...
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  • Eimelle 30/11/2012
    J'ai eu du mal à entrer dans cet univers, dans cette langue, la danse, les substances hallucinogènes diverses, la drogue, la violence, le sexe... la vie... Et puis au fil des pages, on s'habitue à ce tourbillon, à cette langue musicale, gros travail de traduction sans doute pour retranscrire cette musicalité... et l'on a envie de prolonger la lecture en puisant dans l'abondante discographie qui l'accompagne. Une autre vision de la Colombie et de son histoire, la rupture entre les quartiers nord et sud de la ville, l'influence des cultures nord-américaine et latino, on est pendant ces quelques heures de lecture dans un tout autre monde...
  • ATOS 18/08/2012
    60- 70, le monde découvre ce qu'il est encore capable d'engendrer. Cet entre jambes temporel va enfanter un fruit au goût amer, et allaiter les cinquante années à venir. Le monde tentait de garder la cadence et se mettait en transe . L'horreur du Viet nam, la guerre froide, Woodstock, le rock psychédélique, la mini jupe, les émeutes de stonewall, les avions supersoniques, les blacks panters, les dictatures sud américaines, le Biaffra, l'Est et l'Ouest grelottaient, les quartiers sud acidifiaient les quartiers nord, les étudiants entraient dans les usines, à bout de souffle, le cinéma français rêvait du troublant genou de Claire.... 60-70 années vénéneuses, années merveilleuses sans doute... . Les petits d'hommes cultivaient leur paradis. Certains d'entre eux allaient cueillir des fleurs artificielles aux épines mortelles . «La quête du plaisir n'est jamais très loin de la mort» « Que Viva la musica » d'Andrés Caicedo n'est pas un livre facile. Il faut saluer le travail exceptionnel de cette traduction de l'espagnol «colombien» réalisée par Bernard Cohen aux éditions Belfond. La langue de Caicedo ( mélange de lucumi, de calo, de germania), le rythme hallucinogène imposé par les braises de la Salsa étaient deux grands défis qui sont ici relevés, avec passion. L'héroïne de Caicedo, Maria, jeune bourgeoise des quartiers Nord de Cali, cité métisse, va embraser ses nuits dans le désert d'une vie où elle ne trouve pas sa place. «Personne n'aime les enfants qui vieillissent». Elle danse. Et ce rythme , cette course va l'entraîner sur la piste de la perversion. « Rendre nécessaire et douloureuse n'importe quelle banalité, parce que la Salsa est là». Voilà sa santeria. La «toujours vivante» décide de ce que ne sera jamais sa vie. Alcools, violences, drogues, sexes, - Las Vegas Parano? Orange mécanique?- ... Chacun y trouvera son enfer. Un espace hors de la Loi. «J'ai perdu la crécelle du scrupule». « La Loi est une alliance qui se fonde sur un échange: protection contre allégeance. Le défaut de la première légitimera le refus de l'autre» ( Catherine Millot – Intelligence de la perversion). Ce qui donne à ce livre un éclat si particulier, c'est bien son intelligence. Ne venez pas y chercher une morale, ou d'évidentes beautés. Ici nous parlons d'une œuvre et votre perception suffira. Acide, pimenté, coloré, suffoquant, brûlant, bruyant, suant, haletant, âcre. Rien n'est doux, rien n'est sucré. Tout tend au paroxisme. La beauté? Vous en trouverez justement là on vous croyez qu'elle a déserté les lieux. Aussi difficile que soit l'écoute de cette musica, l'incroyable se produit: on tient le rythme, et alors qu'apparaissent les images, les sons et odeurs les plus psychédéliques, Andrés Caicedo reste maître de son écriture, alors que son héroïne ôte la bonde de son esprit. Pour lui la poésie était une danse. Il a dansé jusqu'à l'épuisement, en passant le 33 tours de sa vie en 45 tours, c'est le défi de la salsa colombienne, et à ce jeu là tous les saphirs risquent leur éclat. Dr. Samuel Johnson écrivait Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme. Andres Caicedo, le Rimbaud des Lettres colombiennes, auteur précoce, curieux et talentueux, se suicida en 1977 à l'âge de 25 le jour même où il reçu de son éditeur le premier exemplaire de ce roman. «D'une main je me soutiens, de l'autre j'écris – Malcom Lowry » telle est l'une des citations retenues par Caicedo. L'art n'est pas un exemple à suivre, c'est une question à laquelle il faut trouver la réponse à notre propre pertinence. « Que viva la musica ! » dans les nuits colombiennes …puisque les révolutions meurent toutes , un jour … Astrid SHRIQUI GARAIN 60- 70, le monde découvre ce qu'il est encore capable d'engendrer. Cet entre jambes temporel va enfanter un fruit au goût amer, et allaiter les cinquante années à venir. Le monde tentait de garder la cadence et se mettait en transe . L'horreur du Viet nam, la guerre froide, Woodstock, le rock psychédélique, la mini jupe, les émeutes de stonewall, les avions supersoniques, les blacks panters, les dictatures sud américaines, le Biaffra, l'Est et l'Ouest grelottaient, les quartiers sud acidifiaient les quartiers nord, les étudiants entraient dans les usines, à bout de souffle, le cinéma français rêvait du troublant genou de Claire.... 60-70 années vénéneuses, années merveilleuses sans doute... . Les petits d'hommes cultivaient leur paradis. Certains d'entre eux allaient cueillir des fleurs artificielles aux épines mortelles . «La quête du plaisir n'est jamais très loin de la mort» « Que Viva la musica » d'Andrés Caicedo n'est pas un livre facile. Il faut saluer le travail exceptionnel de cette traduction de l'espagnol «colombien» réalisée par Bernard Cohen aux éditions Belfond. La langue de Caicedo ( mélange de lucumi, de calo, de germania), le rythme hallucinogène imposé par les braises de la Salsa étaient deux grands défis qui sont ici relevés, avec passion. L'héroïne de Caicedo, Maria, jeune bourgeoise des...
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