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Le K
Jacqueline Remillet (traduit par), François Livi (postface de)
Date de parution : 13/01/2022
Éditeurs :
Lizzie
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Le K

Jacqueline Remillet (traduit par), François Livi (postface de)
Date de parution : 13/01/2022
LES GRANDS TEXTES DU XXe SIÈCLE

Devenu, avec Le Désert des Tartares, un classique du XXe siècle, Le K ouvre un recueil de 50 contes fantastiques où l'on retrouve tous les thèmes poignants et familiers de...

Devenu, avec Le Désert des Tartares, un classique du XXe siècle, Le K ouvre un recueil de 50 contes fantastiques où l'on retrouve tous les thèmes poignants et familiers de Dino Buzzati : la fuite des jours, la fatalité de notre condition de mortels, l'angoisse du néant, l'échec de toute...

Devenu, avec Le Désert des Tartares, un classique du XXe siècle, Le K ouvre un recueil de 50 contes fantastiques où l'on retrouve tous les thèmes poignants et familiers de Dino Buzzati : la fuite des jours, la fatalité de notre condition de mortels, l'angoisse du néant, l'échec de toute vie, le mystère de la souffrance et du mal.
Autant d'histoires merveilleuses, tristes ou inquiétantes pour traduire la réalité vécue de ce qui est par nature incommunicable.

 

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EAN : 9791036616501
Façonnage normé : MP3
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Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • BRIGITTEB 10/02/2024
    Le K constitue la première nouvelle de ce livre composé de 51 nouvelles. Il s'agit autant de contes que de récits, comme des rêves où surgit l'absurde et le fantastique. Les histoires s'inspirent du monde, avec sa violence et ses guerres, la vie et la mort, les sentiments, l'amour bien sûr, mais aussi l’angoisse et la souffrance. Le symbolique est beaucoup utilisé, notamment avec les animaux ou même les objets (les voitures par exemple), et donne des nouvelles amusantes. Mais l'ambiance générale est plutôt pessimiste et j'avoue avoir eu envie de finir rapidement cette lecture qui nous entraîne sans pitié dans les endroits les plus sombres de l'âme humaine. Dino Buzzati était journaliste et persuadé qu'il est nécessaire d'enrichir le travail de l'écriture par ce métier. Il était aussi peintre et poète.
  • LaGeekosophe 28/01/2024
    Un ami m’a offert le K de Dino Buzzati pour mon anniversaire. C’est parfait car je souhaitais lire plus de classiques. Je lis habituellement peu de nouvelles mais le ton fantastique de beaucoup d’entre elles m’a plu. Ce recueil en contient 51 au total, ce qui a assez impressionnant ! Alors qu’ai-je pensé de monument de la littérature italienne ? Imprégnée d’éléments absurdes, fantastiques et d’un humour mordant, l’ambiance de ces récits est profondément sombre, voire déconcertante. La lecture donne l’impression de parcourir une série d’événements anodins, peut-être liée à la formation journalistique de l’auteur, chacun dissimulant un sens caché. Ils révèlent successivement nos solitudes, nos fantômes, nos vertiges, nos attentes, nos folies, le temps, la vieillesse, la mort, et mille autres aspects selon la perception individuelle. On sent chez l’auteur un certain sens du nihilisme, comme si ce qui nous guidait avait quelque chose de profondément vain, inutile, pour nous faire sentir proches de l’insignifiance. À travers un subtil mélange de vraisemblance et d’invraisemblance, d’absurdité et de rationalité, Buzzati met en lumière la dimension fantastique de la vie. On ressent alors que, à n’importe quel moment de nos existences, à partir d’un élément apparemment anodin, quelque chose d’inquiétant peut surgir brusquement, ébranlant, voire détruisant nos croyances et nos certitudes. Les personnages de Buzzati semblent être atteints d’une forme de malédiction, parfois même littéralement, ce qui ajoute au vide existentiel qui habite ces différents récits. C’est comme une prise de conscience de la petitesse de sa propre existence. Par exemple, dans la nouvelle Le K qui donne son titre au recueil, l’auteur semble souligner à quel point les hommes ont tendance à fuir en avant, manquant l’essentiel au passage et ne s’en apercevant qu’aux portes de la mort. La plume de Buzzati fait mouche. Il a un style fluide qui se laisse suivre facilement. Entre exagérations et sens du sordide, il ne manque pas d’un certain humour noir, d’une ironie mordante et pathétique. Le tragicomique constant de ces nouvelles est parfaitement dosé. En conséquence, nous avons de nombreuses interprétations possibles à partir de ces courtes histoires, ce qui fait partie du génie de l’œuvre. L’auteur ne donne jamais de réponses toutes faites, ce qui fait également la force de certaines nouvelles. En quelque sorte, c’est parfois au lecteur d’y trouver sa propre explication à travers son angoisse existentielle. J’ai par exemple été très marquée par les progressions, de courts textes qui évoluent très vites. L’exercice de style m’a rappelé l’Oulipo, dont les contraintes d’écriture sont très marquées. Cependant, il est vrai que les historiettes n’ont pas toutes le même impact. Notamment car les chutes manquent parfois un peu de mordant ou que certains textes sont trop opaques pour rester en mémoire. C’est souvent le cas sur les recueils qui réunissent un grand nombre de textes. On sent que certaines nouvelles sont un exercice de style plutôt qu’une volonté de l’auteur de distraire un lecteur. Buzzati, maître du fantastique, explore avec une sensibilité exacerbée des thèmes universels tels que la solitude, la jeunesse, la guerre, et la mort. À travers un subtil mélange de vraisemblance et d’invraisemblance, l’auteur met en lumière la dimension fantastique de la vie, soulignant la fragilité de nos certitudes et la petitesse de notre existence. La plume fluide de Buzzati, teintée d’humour noir et d’ironie mordante, entraîne le lecteur dans des progressions rapides, rappelant par moments l’esprit de l’Oulipo. Cependant, la diversité des nouvelles engendre des réactions variées, certaines histoires laissant une impression plus marquante que d’autres. Cela contribue à enrichir les multiples interprétations possibles, laissant au lecteur le soin de trouver sa propre signification au travers de cette angoisse existentielle.Un ami m’a offert le K de Dino Buzzati pour mon anniversaire. C’est parfait car je souhaitais lire plus de classiques. Je lis habituellement peu de nouvelles mais le ton fantastique de beaucoup d’entre elles m’a plu. Ce recueil en contient 51 au total, ce qui a assez impressionnant ! Alors qu’ai-je pensé de monument de la littérature italienne ? Imprégnée d’éléments absurdes, fantastiques et d’un humour mordant, l’ambiance de ces récits est profondément sombre, voire déconcertante. La lecture donne l’impression de parcourir une série d’événements anodins, peut-être liée à la formation journalistique de l’auteur, chacun dissimulant un sens caché. Ils révèlent successivement nos solitudes, nos fantômes, nos vertiges, nos attentes, nos folies, le temps, la vieillesse, la mort, et mille autres aspects selon la perception individuelle. On sent chez l’auteur un certain sens du nihilisme, comme si ce qui nous guidait avait quelque chose de profondément vain, inutile, pour nous faire sentir proches de l’insignifiance. À travers un subtil mélange de vraisemblance et d’invraisemblance, d’absurdité et de rationalité, Buzzati met en lumière la dimension fantastique de la vie. On ressent alors que, à n’importe quel moment de nos existences, à partir d’un élément apparemment anodin, quelque chose d’inquiétant peut surgir brusquement,...
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  • SoWond 17/01/2024
    J'aime bien la plume de Buzzati, il est précis dans sa narration et son écriture coule naturellement. Je connaissais quelques-unes de ses nouvelles mais c'est le premier recueil complet auquel je m'attaquais. Mon verdict ? S'il est vrai que j'aime le ton et l'humour de l'auteur, je n'ai pourtant pas pu lire le recueil d'un coup. J'ai lu par blocs de 3 ou 4 nouvelles à la fois et je me changeais les idées avec autres choses entre chaque bloc. Pourquoi? Parce que le regard de Buzzati sur nos sociétés et sur la nature humaine est certes cru et dur mais il est surtout exact. Alors ça jouait un peu sur mon moral quand j'en lisais plusieurs l'une à la suite de l'autre. Ces nouvelles sont assez sombres et même si j'apprécie l'analyse sociale de l'auteur je ne veux pas trop m'en imprégner non plus. On sent bien le métier de journaliste qu'a occupé longtemps Buzzati, il rapporte les faits avec une belle netteté. J'ai bien aimé les nouvelles où il se met en scène, on voit qu'il ne se prenait pas trop au sérieux. Celle sur son voyage aux enfers est particulièrement intéressante, il y décrit si bien les comportements humains qui sont les plus dommageables pour notre espèce. Bref, je suis bien satisfaite de cette lecture et je reprendrai sûrement avec plaisir d'autres œuvres de Buzzati mais à dose contrôlée. J'aime bien la plume de Buzzati, il est précis dans sa narration et son écriture coule naturellement. Je connaissais quelques-unes de ses nouvelles mais c'est le premier recueil complet auquel je m'attaquais. Mon verdict ? S'il est vrai que j'aime le ton et l'humour de l'auteur, je n'ai pourtant pas pu lire le recueil d'un coup. J'ai lu par blocs de 3 ou 4 nouvelles à la fois et je me changeais les idées avec autres choses entre chaque bloc. Pourquoi? Parce que le regard de Buzzati sur nos sociétés et sur la nature humaine est certes cru et dur mais il est surtout exact. Alors ça jouait un peu sur mon moral quand j'en lisais plusieurs l'une à la suite de l'autre. Ces nouvelles sont assez sombres et même si j'apprécie l'analyse sociale de l'auteur je ne veux pas trop m'en imprégner non plus. On sent bien le métier de journaliste qu'a occupé longtemps Buzzati, il rapporte les faits avec une belle netteté. J'ai bien aimé les nouvelles où il se met en scène, on voit qu'il ne se prenait pas trop au sérieux. Celle sur son voyage aux enfers est particulièrement intéressante, il y décrit si bien les...
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  • valouis68 30/09/2023
    J'aime les nouvelles. Il faut énormément de talent pour être capable en quelques pages de planter un décor, de développer un ou des personnage (s) , de raconter une histoire, tout en réussissant à émouvoir, choquer, étonner ou amener une réflexion. J'avais été plutôt déçue par les derniers recueils de nouvelles lus, mais le K est pour moi un chef d'oeuvre du genre. Une cinquantaine de nouvelles, toutes de qualité, même si certaines m'ont moins plu que d'autres. De multiples thématiques sont abordées , la nature humaine y est décortiquée avec ses petits travers, ses angoisses, ses espoirs... Certaines nouvelles sont tristes, d'autres cruelles, drôles, surprenantes ou fantastiques. La lecture est fluide et facile. Il y a une véritable fin à chaque histoire, ce qui n'est malheureusement pas le cas d'un bon nombre de nouvelles .Et si je suis suis d'accord pour qu'on laisse au lecteur la possibilité de faire appel à sa propre imagination, je déteste avoir l'impression que l'auteur me laisse en plan, après avoir posé les bases de l'histoire.
  • Takalirsa 18/06/2023
    Dino Buzzati nous offre un recueil de nouvelles à chute ironiques à la manière de Roald Dahl dans Kiss kiss, sauf que plus les histoires défilent, moins il y a d’humour et plus la noirceur s’installe. Certaines font même froid dans le dos car elles décrivent notre société sous ses aspects les plus mauvais. Comme c’est souvent le cas dans les recueils, j’ai trouvé les textes d’intérêt inégal. J’ai écarté d’emblée ceux qui parlaient de politique, de guerre et de religion. C’est la première, « Le K », qui avait attisée ma curiosité et je n’ai pas été déçue. Tel le kraken, le K est « le monstre que craignent tous les navigateurs de toutes les mers du monde. C’est un squale effrayant et mystérieux, plus astucieux que l’homme. Il choisit sa victime et la suit pendant des années, toute la vie s’il le faut, jusqu’au moment où il réussit à la dévorer »… Brr ! Il devient « l’obsession secrète » de Stefano qui l’a aperçu tout petit depuis le bateau de son père. Au final, « je ne te pourchassais pas pour te dévorer comme tu le pensais » et tous deux auront perdu « presque 50 ans inutilement »… Cette superstition entretenue par les marins aura « seulement réussi à gâcher mon existence et la tienne ». D’ailleurs le K existait-il vraiment ? Ce que Stefano a pris pour « la Perle de la Mer » ressemble plutôt à « un petit galet arrondi »… Belle réflexion sur ces peurs qui régissent nos vies inutilement. J’ai trouvé « Le défunt par erreur » très drôle : un peintre qui lit l’annonce de sa mort dans le journal (« Vous m’avez tué ! C’est monstrueux ! ») se rend compte que sa disparition convient à tout le monde (« La chance ! Quand un artiste meurt, les prix de ses tableaux montent considérablement »). Constatant que « le monde continuait à tourner » sans lui, il s’installe dans son cercueil déjà prêt… Jolie personnification dans « Un amour trouble » racontant la fascination d’un homme pour une maison dont il tombe littéralement amoureux. « Le pauvre garçon » méchamment surnommé Laitue fait bien pitié (« créature fragile, innocente, humiliée, sans défense »), jusqu’à ce qu’on comprenne que ce Dolfi est… le petit Hitler. « Le casse-pieds » m’a fait rire (au début, on ne comprend rien à ses propos décousus) jusqu’à ce que je réalise que c’est un professionnel gagnant sa vie en enquiquinant les autres (on finit par lui donner un billet pour qu’il s’en aille). Dans « Le compte », un poète au faîte de sa gloire doit payer pour avoir utilisé les souffrances des autres afin de créer ses chefs-d’œuvre. Chacun son tour de souffrir ! De même, dans la nouvelle fantastique « Le veston ensorcelé », le narrateur se rend compte que « l’argent que le veston me procurait venait du crime, du sang, du désespoir, de la mort »… Un pacte avec le démon qui soulève un cas de conscience ! Jolie réflexion également dans « Chasseurs de vieux » sur la façon dont la vieillesse est considérée dans nos sociétés. Un quadragénaire se retrouve pris en chasse par un groupe de jeunes… dont son fils. Mais la roue du temps tourne et bientôt, le chasseur devient à son tour le chassé. Un peu plus loin, une chasse aux œufs qui dégénère montre l’injustice des inégalités sociales, le mépris des plus riches envers les plus démunis, et l’opiniâtreté à maintenir ces inégalités, jusqu’au ridicule. « Dix-huitième trou » m’a laissée mal à l’aise. L’histoire est étrange, on sait qu’il y a un message, mais lequel ? C’est lorsqu’on se fiche complètement des résultats qu’on est le plus performant ? Le protagoniste compare la vie, sa femme, sa fille, son travail à des mouches qui « m’ont sucé, vidé, et maintenant je suis fatigué » (d’ailleurs il meurt). Est-ce une référence aux obligations sociales qui nous usent ? Une invitation à méditer sur le sens à (re)donner à son existence ? Dans le même ordre d’idée, « Jeune fille qui tombe… tombe » compare la vie qui défile à une inexorable chute du haut d’un gratte-ciel. Celle qui tombe assiste à des scènes familiales à certains étages (symbolisant les grandes étapes de l’existence) et vieillit au fur et à mesure qu’elle se rapproche du sol (« Pourquoi vous pressez-vous autant ? » : parce que les années passent si vite !), où l’attend bien sûr la mort. Cela a un côté poétique, je trouve, même si c’est une poésie un peu sombre. La mort est inévitable, alors autant l’accepter, y compris quand elle est donnée par votre épouse adorée qui cherche à vous empoisonner (« La mort était un paradis, puisqu’elle venait d’elle »)… On retrouve un homme très amoureux dans « Petite Circé » : celle-ci fait ce qu’elle veut de son prétendant qui se transforme en docile toutou, au sens propre ! Enfin, j’ai aimé la symbolique des « Bosses dans le jardin », dans laquelle tout ce qui arrive dans la vie du héros se répercute sous la forme d’un monticule de terre. Jusqu’à ce que le jardin, au bout de plusieurs années, se transforme en champ de bataille ! Quand vient le bilan de sa vie, à chacun de faire avec sa conscience… Dino Buzzati nous offre un recueil de nouvelles à chute ironiques à la manière de Roald Dahl dans Kiss kiss, sauf que plus les histoires défilent, moins il y a d’humour et plus la noirceur s’installe. Certaines font même froid dans le dos car elles décrivent notre société sous ses aspects les plus mauvais. Comme c’est souvent le cas dans les recueils, j’ai trouvé les textes d’intérêt inégal. J’ai écarté d’emblée ceux qui parlaient de politique, de guerre et de religion. C’est la première, « Le K », qui avait attisée ma curiosité et je n’ai pas été déçue. Tel le kraken, le K est « le monstre que craignent tous les navigateurs de toutes les mers du monde. C’est un squale effrayant et mystérieux, plus astucieux que l’homme. Il choisit sa victime et la suit pendant des années, toute la vie s’il le faut, jusqu’au moment où il réussit à la dévorer »… Brr ! Il devient « l’obsession secrète » de Stefano qui l’a aperçu tout petit depuis le bateau de son père. Au final, « je ne te pourchassais pas pour te dévorer comme tu le pensais » et tous deux auront perdu « presque 50 ans inutilement »… Cette superstition entretenue par les marins aura « seulement réussi à...
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