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Le point zéro
Dominique Sylvain (traduit par), Franck Sylvain (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 16/01/2020
Éditeurs :
10/18

Le point zéro

Dominique Sylvain (traduit par), Franck Sylvain (traduit par)
Collection : Polar
Date de parution : 16/01/2020
Réédition d'un grand classique de la littérature policière japonaise.
Tokyo, fin des années 50. Via un entremetteur, Teiko épouse Kenichi Uehara, séduisant mais taciturne employé d’une agence de publicité tokyoïte. Lors d’un déplacement à Kanazawa avant sa mutation dans... Tokyo, fin des années 50. Via un entremetteur, Teiko épouse Kenichi Uehara, séduisant mais taciturne employé d’une agence de publicité tokyoïte. Lors d’un déplacement à Kanazawa avant sa mutation dans la capitale, Kenichi disparaît. Partie sur ses traces, Teiko découvre tout d’abord que son mari a été policier avant de... Tokyo, fin des années 50. Via un entremetteur, Teiko épouse Kenichi Uehara, séduisant mais taciturne employé d’une agence de publicité tokyoïte. Lors d’un déplacement à Kanazawa avant sa mutation dans la capitale, Kenichi disparaît. Partie sur ses traces, Teiko découvre tout d’abord que son mari a été policier avant de rencontrer l’épouse d’un riche industriel qui semble avoir un lien avec les Japonaises se prostituant jadis pour l’occupant américain. Venu la soutenir, le frère de Kenichi est empoisonné dans son hôtel par une inconnue. Teiko pressent un lien entre cette mort et la disparition de son mari. Pour découvrir la vérité, elle devra remonter jusqu’au « point zéro », cet instant de la vie de Kenichi qui a scellé son destin.
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EAN : 9782264076076
Code sériel : 5509
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264076076
Code sériel : 5509
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 288
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Ctucorrect 26/03/2024
    Voilà un roman noir, roman d'enquête à classer parmis les classiques de la littérature policière japonaise. Une lecture originale, plutôt agréable, qui aborde des thèmes sociaux et sociétaux au travers d'une enquête minutieuse. La période de l'après seconde guerre mondiale est racontée sous un angle assez surprenant. La place des femmes dans un pays vaincu. L'intrigue elle, est plus conventionnelle, on a affaire à des disparitions, des meurtres déguisés en suicides, des double vies, dans une atmosphère bien dépaysante avec comme toujours au pays du soleil levant, le poids des traditions et des conventions qui jallonnent le récit. Un récit sous forme d'enquête, où tout n'est qu'hypothèse et évidence. Cela rend la lecture un peu en suspension, on n'est toujours à se questionner, et on n'a jamais de certitudes, si ce n'est à la toute fin. Un conseil, prenez des notes pour les noms des personnages, c'est assez difficile, pour ceux qui ne sont pas familier avec la langue, tous les noms se ressemblent, et en plus, l'auteur utilise tantôt le patronyme, tantôt le prénom, il ya des personnages à double identités, bref, il faut s'ac
  • babel95 13/04/2023
    Nous sommes à Tokyo, à la mi-novembre 1958. Les négociations concernant le mariage de Teiko Itane, 26 ans et Kenichi Uhara, 36 ans, ont finalement abouti. le mariage s'est déroulé comme prévu, et Teiko et Kenichi vont pouvoir partir en voyage de noces. Teiko aurait bien aimé connaître la région de Kanazawa, où travaille son mari, commercial, une partie du mois. Juste après la cérémonie, ils sont partis pour Kôfu, et ont pu admirer le Mont Fuji. Une semaine après leur retour à Tokyo, Teiko accompagne son mari à la gare, il se rend à Kanazawa pour former un nouveau collègue, Yoshio Honda, et régler quelques affaires courantes avant son transfert à Tokyo. "Ce fut la dernière fois qu'elle vit son mari, Kenichi Uhara", c'est ainsi se termine le chapitre 1 du roman. Cette première semaine, l'attente est longue pour Teiko qui a reçu une carte postale de son mari ; elle se rend chez le frère de Kenichi, et sa femme, elle range son appartement.... Les jours passent. Aucune nouvelle de Kenichi. Teiko décide de se rendre en train à Kanazawa, de refaire le parcours de son mari. Aidée par le collègue de son mari, Yoshio Honda, Teiko recherche un inconnu qui a disparu... Le point zéro peut paraître déroutant par bien des aspects, et le premier concerne les mariages arrangés au Japon, qui avaient encore lieu de manière assez courante au milieu du 20ème siècle. Teiko ne connaît absolument rien de l'homme qu'elle a choisi d'épouser, les renseignements fournis par l'agence qui s'est chargée des "négociations" entre les époux sont assez limités. Pour la jeune femme, la relation avec son mari va se développer peu à peu et elle apprendra à le connaître. Ce qui ne se passe pas, puisque Kenichi disparaît. La jeune femme que l'on pourrait penser innocente ou naïve fait preuve d'initiative, de jugement, et mène une enquête approfondie, en respectant tous les codes japonais qu'elle maîtrise parfaitement. Mais l'écheveau est très embrouillé, les pistes ne semblent mener nulle part... L'obstination de la jeune femme porte ses fruits. La disparition n'est ni volontaire, ni un suicide, une intelligence adverse est bien à l'oeuvre, deux proches de Teiko vont être victimes d'empoisonnements. Peu importe ; rien n'empêchera la vérité d'éclater. Il est bien sûr souhaitable de ne pas divulguer le fin mot du roman, particulièrement intéressant et bien construit. Il paraît pourtant intéressant de signaler que Seichô Matsumoto, écrivain japonais né au début du vingtième siècle, qui, dans ses romans s'est attaché à observer la société et mettre plus particulièrement l'accent sur les mobiles des crimes, a souhaité rattacher l'intrigue à une période de l'histoire du Japon, celle de l'occupation américaine qui a suivi la fin de la deuxième guerre mondiale. Les Japonais redoutant que les Américains ne se livrent à des exactions sembles à celles perpétrées par les troupes japonaises sur les femmes en Corée par exemple ont toléré, voire encouragé une forme de prostitution de certaines femmes japonaises avec l'occupant américain. Ces femmes avaient le nom de "pan-pan", et étaient reconnaissables à leurs habits colorés, leurs manières libres.... J'ai beaucoup aimé partir à la découverte du Japon en compagnie de Teiko Itane, jeune femme moderne qui évolue dans un pays traditionnel. Ce voyage se déroule dans un Japon en pleine reconstruction, mais les cicatrices laissées par la seconde guerre mondiale sont encore très sensibles. Une belle découverte. Nous sommes à Tokyo, à la mi-novembre 1958. Les négociations concernant le mariage de Teiko Itane, 26 ans et Kenichi Uhara, 36 ans, ont finalement abouti. le mariage s'est déroulé comme prévu, et Teiko et Kenichi vont pouvoir partir en voyage de noces. Teiko aurait bien aimé connaître la région de Kanazawa, où travaille son mari, commercial, une partie du mois. Juste après la cérémonie, ils sont partis pour Kôfu, et ont pu admirer le Mont Fuji. Une semaine après leur retour à Tokyo, Teiko accompagne son mari à la gare, il se rend à Kanazawa pour former un nouveau collègue, Yoshio Honda, et régler quelques affaires courantes avant son transfert à Tokyo. "Ce fut la dernière fois qu'elle vit son mari, Kenichi Uhara", c'est ainsi se termine le chapitre 1 du roman. Cette première semaine, l'attente est longue pour Teiko qui a reçu une carte postale de son mari ; elle se rend chez le frère de Kenichi, et sa femme, elle range son appartement.... Les jours passent. Aucune nouvelle de Kenichi. Teiko décide de se rendre en train à Kanazawa, de refaire le parcours de son mari. Aidée par le collègue de son mari, Yoshio Honda, Teiko recherche un...
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  • Kukba65 28/07/2022
    A Obidos, très belle bourgade médiévale au centre du Portugal, se trouve une extraordinaire bouquinerie. Une grande pièce, sans doute une ancienne grange, est tapissée de livres, du sol jusqu’au plafond à 4 ou 5 mètres de haut. Il faut une échelle mais pas le vertige, pour s’y retrouver parmi ces milliers de livres. Ce libraire offre au visiteur des livres en Portugais bien évidemment, mais également un impressionnant choix de livres en Allemand, en Anglais, plus rares, en Néerlandais mais aussi en Français. J’y découvris ce roman japonais, un policier, genre dont je me limite à un exemplaire par an. Je n’avais jamais entendu parler de ce romancier prolixe que son éditeur (10/18) compare à Simenon. L’éditeur dit juste. Matsumoto écrivait comme Simenon : des personnages simples, humbles, des scènes de la vie courante, des atmosphères que l’on saisit et comprend aussitôt. Ce roman est simple, l’intrigue va droit au but mais est détaillée, sans tomber dans les bavardages des auteurs de policiers ou de thrillers contemporains, qui suivent les memes recettes des écoles d’écriture. Cerise sur le gateau, Matsumoto aime le train et nous fait découvrir son fascinant japon par ce mode précieux de déplacement, celui qui permet le mieux la lecture. Mais au delà de la lecture, captivante, de l’intrigue, ce roman nous offre à découvrir le bouleversement sociologique que représenta l’occupation américaine après l’effondrement de l’empire nippon en 1945, et singulièrement dans les rapports hommes - femmes. Pour le grand bonheur de l’émancipation des femmes. A Obidos, très belle bourgade médiévale au centre du Portugal, se trouve une extraordinaire bouquinerie. Une grande pièce, sans doute une ancienne grange, est tapissée de livres, du sol jusqu’au plafond à 4 ou 5 mètres de haut. Il faut une échelle mais pas le vertige, pour s’y retrouver parmi ces milliers de livres. Ce libraire offre au visiteur des livres en Portugais bien évidemment, mais également un impressionnant choix de livres en Allemand, en Anglais, plus rares, en Néerlandais mais aussi en Français. J’y découvris ce roman japonais, un policier, genre dont je me limite à un exemplaire par an. Je n’avais jamais entendu parler de ce romancier prolixe que son éditeur (10/18) compare à Simenon. L’éditeur dit juste. Matsumoto écrivait comme Simenon : des personnages simples, humbles, des scènes de la vie courante, des atmosphères que l’on saisit et comprend aussitôt. Ce roman est simple, l’intrigue va droit au but mais est détaillée, sans tomber dans les bavardages des auteurs de policiers ou de thrillers contemporains, qui suivent les memes recettes des écoles d’écriture. Cerise sur le gateau, Matsumoto aime le train et nous fait découvrir son fascinant japon par ce mode précieux de déplacement, celui qui permet le mieux la...
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  • larmordbm 17/07/2022
    Une silhouette rouge vif se promène dans les rues enneigées, aux bras de GI, dans le Japon occupé par les américains. Le pays sort laminé de la guerre, les hommes sont terrassés par la défaite et les femmes se réveillent, découvrent qu'elles peuvent avoir un amour propre, être autonomes et jouer un rôle dans la société. Grâce à un entremetteur et poussée par sa mère, Teiko, célibataire de 26 ans, se marie avec Kenichi, plus âgé qu'elle de dix ans, dont elle ne connait ni le passé sentimental ou professionnel. Lors d'un déplacement, Kenichi disparait. Teiko entreprend alors, avec l'aide de collègues et de proches de son mari, une longue enquête qui l'amènera dans la péninsule de Noto, bordée de falaises et battue par les vents. Elle remonte le déroulé des évènements, reconstitue pas à pas le passé de Kenichi, et nous suivons le fil de son raisonnement fait de déductions, d'intuition, et de ruminations. Elle se questionne sans cesse, élabore des hypothèses et répète les mêmes interrogations. La quête de Teiko, faisant preuve d'opiniâtreté et gagnant en indépendance après un mariage arrangé, fait tout l'intérêt de ce roman policier qui nous fait découvrir un pan de l'histoire et de la sociologie du Japon, dont les certitudes ancestrales basculent après 45, autour des pan-pan, prostituées auprès de l'armée d'occupation. L'intrigue, bien ficelée, nous fait voyager l'hiver, le plus souvent en train, dans de magnifiques paysages de montagnes et de bord de mer, illustrés par quelques dessins, sur la côte nord du pays. Je découvre avec plaisir Matsumoto, auteur de 450 romans, souvent comparé, pour les ambiances et la psychologie, à Simenon. Une silhouette rouge vif se promène dans les rues enneigées, aux bras de GI, dans le Japon occupé par les américains. Le pays sort laminé de la guerre, les hommes sont terrassés par la défaite et les femmes se réveillent, découvrent qu'elles peuvent avoir un amour propre, être autonomes et jouer un rôle dans la société. Grâce à un entremetteur et poussée par sa mère, Teiko, célibataire de 26 ans, se marie avec Kenichi, plus âgé qu'elle de dix ans, dont elle ne connait ni le passé sentimental ou professionnel. Lors d'un déplacement, Kenichi disparait. Teiko entreprend alors, avec l'aide de collègues et de proches de son mari, une longue enquête qui l'amènera dans la péninsule de Noto, bordée de falaises et battue par les vents. Elle remonte le déroulé des évènements, reconstitue pas à pas le passé de Kenichi, et nous suivons le fil de son raisonnement fait de déductions, d'intuition, et de ruminations. Elle se questionne sans cesse, élabore des hypothèses et répète les mêmes interrogations. La quête de Teiko, faisant preuve d'opiniâtreté et gagnant en indépendance après un mariage arrangé, fait tout l'intérêt de ce roman policier qui nous fait découvrir un pan de l'histoire et de la sociologie du Japon,...
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  • Omaman 16/04/2022
    Polar japonais qui se déroule après la 2e guerre mondiale, entre Tokyo et Kanazawa. il traite notamment des "panpan", ces femmes qui se sont prostituées auprès des Américains pour survivre dans l'immédiat après-guerre. Très fin et évocateur de ce Japon en transition. Une femme, dont le mari en voyage d'affaires a disparu, mène l'enquête.
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