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Nouveauté
Une terrible délicatesse
Carine Chichereau (traduit par)
Date de parution : 17/08/2023
Éditeurs :
Pocket
Nouveauté

Une terrible délicatesse

Carine Chichereau (traduit par)
Date de parution : 17/08/2023
Un roman bouleversant et plein d'espoir sur la résilience, le pardon et la fragilité du bonheur.
Octobre 1966, Pays de Galles. William Lavery va rejoindre, comme son père et son grand-père avant lui, l'entreprise de pompes funèbres familiale. Alors qu’il s’apprête à recevoir les honneurs du... Octobre 1966, Pays de Galles. William Lavery va rejoindre, comme son père et son grand-père avant lui, l'entreprise de pompes funèbres familiale. Alors qu’il s’apprête à recevoir les honneurs du Collège lors de la remise de son diplôme d’embaumeur, le bal se fige. On annonce la catastrophe d’Aberfan – ce... Octobre 1966, Pays de Galles. William Lavery va rejoindre, comme son père et son grand-père avant lui, l'entreprise de pompes funèbres familiale. Alors qu’il s’apprête à recevoir les honneurs du Collège lors de la remise de son diplôme d’embaumeur, le bal se fige. On annonce la catastrophe d’Aberfan – ce glissement de terrain qui vient d’emporter toute une ville minière et, avec elle, une centaine d’enfants… William, 19 ans, se porte volontaire pour prêter main forte sur place. Ce qu’il verra là-bas, rien pourtant ne l’y prépare. Ni ses regrets, ni ses propres deuils… Quand la mort est partout, quel autre choix a-t-on que de se réconcilier avec la vie ?
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EAN : 9782266332637
Code sériel : 18969
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266332637
Code sériel : 18969
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 496
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Dans la brume galloise, l'autrice marie ces deux territoires que tout oppose. D'un côté, le monde des croque-morts et des embaumements, dépeint avec une précision clinique qui fait grincer des dents. De l'autre, éthéré et poétique, celui de la chorale de Cambridge, où les notes s'égrènent sous “la beauté éclatante des vitraux, tels des diamants colorés qui transforment la lumière ordinaire en quelque chose de si incroyable que c'en est presque douloureux à regarder”. De ces deux univers, le plus cruel et le moins protecteur n'est, bien sûr, pas celui qu'on pense, comme le roman le révèle peu à peu, esquissant, à travers la boue et la cruauté, un chemin lumineux vers la vie. »
Le Monde

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • LARSON41 12/09/2023
    Un jeune garçon, vêtu simplement, tête haute, le regard au loin, l’instant est solennel. Il est temps. William redevenu enfant doit nous conter ou plutôt nous chanter sa vibrante histoire. Une vie en apparence douce égratignée par les rancœurs, un événement dramatique catalyseur d’angoisses, une musique venue de l’au-delà, les convictions et les rêves de William, l’embaumeur, vacillent. Comment un homme en construction peut-il supporter de craindre pour l’avenir quand son passé tel un fantôme s’invite dans ses cauchemars? Son empathie et ses choix feront de lui la principale victime nourrissant ses propres démons. L’amour d’une mère, de ses oncles, d’un ami sincère, d’une femme parviendront t-ils à le guérir? Saura t il un jour saisir le pouvoir merveilleux qu’il a sur les gens? Un récit intense qui joue une « terrible et délicate » partition musicale mise en lumière par la voix d’or de William qui transperce d’émotions les vivants et accompagne avec bienveillance les défunts. Splendide!
  • AnitaMillot 11/09/2023
    William Lavery (dix-neuf ans) vit non loin de Birmingham et vient tout juste de recevoir (avec mention) son diplôme d’embaumeur, comme son père et son grand-père avant lui … Il s’apprête à rejoindre son oncle Robert (le frère jumeau de son père, mort lorsqu’il avait huit ans) au sein de l’entreprise familiale, lorsqu’une catastrophe va brutalement les plonger dans une horreur absolue. Le 21 octobre 1966, le glissement du terril n° 7 de la mine locale d’Aberfan (Pays de Galles) a provoqué la mort de 144 personnes, dont 116 enfants d’une école primaire … Spontanément, William se portera volontaire pour se rendre sur place et aider à l’embaumement des petites victimes, afin que leurs parents puissent les voir une dernière fois … William, qui a des sentiments pour Gloria (dont il est immédiatement tombé amoureux, quand il était hébergé dans sa famille, lors de ses années d’études) venait tout juste de se décider à lui déclarer sa flamme, avant que la tragédie ne se produise. Pourtant, après ce qu’il vient de vivre à Aberfan, toutes ses certitudes s’effondrent d’un coup ! Il réalise qu’il a besoin de remettre de l’ordre dans sa propre vie, de faire enfin face à ses fort... William Lavery (dix-neuf ans) vit non loin de Birmingham et vient tout juste de recevoir (avec mention) son diplôme d’embaumeur, comme son père et son grand-père avant lui … Il s’apprête à rejoindre son oncle Robert (le frère jumeau de son père, mort lorsqu’il avait huit ans) au sein de l’entreprise familiale, lorsqu’une catastrophe va brutalement les plonger dans une horreur absolue. Le 21 octobre 1966, le glissement du terril n° 7 de la mine locale d’Aberfan (Pays de Galles) a provoqué la mort de 144 personnes, dont 116 enfants d’une école primaire … Spontanément, William se portera volontaire pour se rendre sur place et aider à l’embaumement des petites victimes, afin que leurs parents puissent les voir une dernière fois … William, qui a des sentiments pour Gloria (dont il est immédiatement tombé amoureux, quand il était hébergé dans sa famille, lors de ses années d’études) venait tout juste de se décider à lui déclarer sa flamme, avant que la tragédie ne se produise. Pourtant, après ce qu’il vient de vivre à Aberfan, toutes ses certitudes s’effondrent d’un coup ! Il réalise qu’il a besoin de remettre de l’ordre dans sa propre vie, de faire enfin face à ses fort profondes blessures d’enfance … Peut-être sera-t-il alors capable de pardonner à Evelyn (sa mère) ce qu’il considère depuis des années comme un abandon ? Et surtout, surtout, (mais ça reste pour l’instant une simple supposition …) pourra-t-il envisager de chanter à nouveau dans une chorale, comme celle de Cambridge, qui marqua son enfance ? … Ou revoir Martin ? … Un très beau roman, construit en quatre parties bien distinctes. Qui transportera le lecteur au milieu des années cinquante, jusqu’aux années soixante-dix. Deux décennies pour une touchante intrigue (mais sans pathos) où se mêlent souffrance et résilience.
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  • Unlivre_unetisane 04/09/2023
    Je me suis toujours demandée comment on devenait thanatopracteur. Si un enfant de 9 ans m’annonçait que c’est son rêve. Je ne dis pas que j’aurai peur. Mais je me poserai de sérieuses questions sur son enfance #x1f928. En Angleterre, dans les années 60, on devient embaumeur de père en fils. William, 19 ans et tout juste diplômé, va se retrouver à exercer officiellement pour la première fois à Abefarn. Cette ville ne vous dit sûrement rien. C’est pourtant ici qu’a eu lieu la pire catastrophe de l’histoire britannique. Elle marquera profondément le protagoniste. Pourtant, malgré son histoire familiale, il n’a pas toujours voulu exercer ce métier. Car dans sa vie, il a une autre passion : le chant. Que s’est-il passé pour qu’il décide finalement de suivre cette voie ? C’est un livre sur l’amitié, l’amour et la mort aussi (forcément). C’est un livre sur la famille. Dont les liens et les secrets peuvent se révéler oh combien complexes. En parlant de famille, Merci Papa et Maman d’avoir des métiers « ordinaires ». Qui sait, sinon, ce que je serai à la place d’être ingénieure. Gumologist ? Zoothérapeute ? Verbicruciste ? Les paris sont ouverts !
  • 4bis 25/08/2023
    Sploutch. Ca c’est le bruit qu’on fait quand on tombe dans Une terrible délicatesse. En fait non. Parce qu’on n’y tombe pas. On s’y vautre. Sploufffffhhh peut-être ? Dans les années 60, William est le fils d’un embaumeur. Il vit dans un nuage sucré entre son papa et sa maman. Entouré de l’affection de son oncle Robert, le frère jumeau de son père, et de son compagnon, Howard, même si on ne dit pas les choses ainsi à cette époque. D’ailleurs sa maman chérie ne voit pas tout cela d’un très bon œil mais dans les rires, l’amour et la bonne humeur, les parties de pêche et les repas de famille, ça passe. Et puis, alors que William n’a que huit ans, son père meurt. Un cancer. Notre héros reste seul avec sa mère pour qui il est tout. Et, sans rapport, le jeune garçon révèle un don pour le chant. On suit ses années de collège et sa formation au sein du chœur de Cambridge. Les vicissitudes de la vie en collectivité, les brimades, les toilettes à l’eau froide et les défis dans la chambre d’internat. La formidable rencontre, dès le premier jour, avec Martin, joyeux, fort et protecteur. L’Ami... Sploutch. Ca c’est le bruit qu’on fait quand on tombe dans Une terrible délicatesse. En fait non. Parce qu’on n’y tombe pas. On s’y vautre. Sploufffffhhh peut-être ? Dans les années 60, William est le fils d’un embaumeur. Il vit dans un nuage sucré entre son papa et sa maman. Entouré de l’affection de son oncle Robert, le frère jumeau de son père, et de son compagnon, Howard, même si on ne dit pas les choses ainsi à cette époque. D’ailleurs sa maman chérie ne voit pas tout cela d’un très bon œil mais dans les rires, l’amour et la bonne humeur, les parties de pêche et les repas de famille, ça passe. Et puis, alors que William n’a que huit ans, son père meurt. Un cancer. Notre héros reste seul avec sa mère pour qui il est tout. Et, sans rapport, le jeune garçon révèle un don pour le chant. On suit ses années de collège et sa formation au sein du chœur de Cambridge. Les vicissitudes de la vie en collectivité, les brimades, les toilettes à l’eau froide et les défis dans la chambre d’internat. La formidable rencontre, dès le premier jour, avec Martin, joyeux, fort et protecteur. L’Ami idéal qui l’épaule, le protège, l’accueille dans sa merveilleuse famille. Dans son malheur, qu’il est chanceux ce William ! Qu’il est attachant, gentil et attendrissant de… délicatesse ! La suite de son existence sera faite d’à-coups. Pour des raisons que le roman met tout son temps à raconter, William coupe brusquement avec sa mère, Martin, la musique et son destin de chanteur lyrique. Il devient embaumeur avec son oncle et la solitude des soins donnés aux morts le comble. Autre fait marquant, il y aura, à Aberfan ces quelques heures cruciales durant lesquelles William, tout jeune diplômé offre, aux côtés de quelques autres, tout son savoir-faire, son humanité pour rendre présentables les cadavres de centaines d’enfants qu’une coulée de résidus aura tués après l’éboulement d’une mine. Ca nous le cabossera encore un peu davantage, notre Willy chamallow. Il y aura aussi Gloria. Rapidement Ray. Quelques autres personnages qui souligneront la gentillesse de William, son entêtement aussi. Parce que, malgré le temps qui passe, le jeune homme met tout son zèle à rester traumatisé par la catastrophe d’Aberfan, à en vouloir éternellement à sa mère et à ne pas écouter ceux qui l’aiment. C’est à ce moment-là que j’ai sorti un orteil de mon bain de guimauve et que j’ai bien eu envie de botter les charmantes fesses de ce délicat personnage, moi aussi. C’est vrai quoi, il n’est entouré que de gens merveilleux, une vraie conspiration, et il s’obstine à rester chiffonné, incapable de vivre ce que l’existence lui met sous le nez ! On a tous en nous quelque chose de William, ce gamin dont le cœur trop tendre se froisse et se marque. Nous aussi, on veut des catastrophes dans lesquelles se couler pour mieux pleurer. Des grandeurs de musique sacrée. Des amitiés indestructibles et des gens épatants pour nous aimer. En quelques centaines de pages, on a tout ça. Et même des clodos en voie de rédemption par le chant. Alors oui, c’est sirupeux, un tantinet agaçant. On voit le happy end arriver à grands pas. Même si ce n’est pas exactement celui-là que j’aurais imaginé (Pauvre Martin). Mais ça vous coule un après-midi morose en moins de deux et ça vous essore proprement. Alors bon… Sploufffffhhh ! Merci à Michel de sa critique qui m’avait fait réserver ce livre à la bibliothèque.
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  • Lire_en_mariniere 24/08/2023
    Apparemment, notre autrice a grandi dans un crématorium... Pas étonnant qu'elle installe donc son personnage principal dans ce monde qui pourrait paraitre morbide. Pourtant, comme le précise le titre, c'est bien un premier roman qui nous place dans des moments terribles, mais dont on ne retient qu'une grande délicatesse. Un premier roman je vous dis ! Dès le premier chapitre, c'est difficile à croire. C'est très certainement parce que Jo Browning Wroe a passée toute sa vie entourée de littérature qu'elle nous offre ce texte si abouti, si subtil, si beau. Chez les Lavery, on est embaumeur depuis des générations. Son père étant parti trop tôt, William vit seul avec sa mère mais ses deux oncles Robert et Howart ne sont jamais très loin. Pourtant, sa mère Evelyn aimerait l'avoir pour elle toute seule et ne s'en cache pas. Difficile de faire son deuil avec Robert si présent, le frère jumeau de son mari qui possède tous les traits du défunt. Evelyn le crie haut et fort, son fils ne sera pas embaumeur, il va briser la tradition car il a un don : sa voix. Néanmoins, le premier chapitre nous dévoile que, fraichement diplômé, William se rend à Aberfan. Un éboulement... Apparemment, notre autrice a grandi dans un crématorium... Pas étonnant qu'elle installe donc son personnage principal dans ce monde qui pourrait paraitre morbide. Pourtant, comme le précise le titre, c'est bien un premier roman qui nous place dans des moments terribles, mais dont on ne retient qu'une grande délicatesse. Un premier roman je vous dis ! Dès le premier chapitre, c'est difficile à croire. C'est très certainement parce que Jo Browning Wroe a passée toute sa vie entourée de littérature qu'elle nous offre ce texte si abouti, si subtil, si beau. Chez les Lavery, on est embaumeur depuis des générations. Son père étant parti trop tôt, William vit seul avec sa mère mais ses deux oncles Robert et Howart ne sont jamais très loin. Pourtant, sa mère Evelyn aimerait l'avoir pour elle toute seule et ne s'en cache pas. Difficile de faire son deuil avec Robert si présent, le frère jumeau de son mari qui possède tous les traits du défunt. Evelyn le crie haut et fort, son fils ne sera pas embaumeur, il va briser la tradition car il a un don : sa voix. Néanmoins, le premier chapitre nous dévoile que, fraichement diplômé, William se rend à Aberfan. Un éboulement a détruit une école et il faut venir en aide aux familles. Cette expérience va chambouler la vie de notre si jeune William. Il a vu tant de petits corps, tant de familles brisées qu'il le sait : il ne pourra jamais avoir d'enfant. Comment William a-t-il perdu le lien si fort qui l'unissait à sa mère ? Va-t-il renoncer à Gloria la femme qu'il aime depuis si longtemps ? Pourquoi a-t-il perdu de vue Martin, son plus grand ami ? Notre autrice mêle gracieusement passé et présent pour nous conter la vie hors norme de ce garçon à la voix d'ange. Une immersion dans le Royaume Uni des années 50/60 où être différent n'était pas envisageable et où les grandes discussions ont lieu autour d'une tasse de thé. C'est un roman addictif, une histoire si belle, remplie de pudeur, de résilience et d'amour dont les 500 pages se doivent d'être savourées. "Une terrible délicatesse" nous pousse à savourer que les moments de joie, entourés des gens qu'on aime. Chérir ses liens que le destin peut briser à tout moment. Elle rend grâce à ses travailleurs de l'ombre qui tentent de maintenir la vie dans un corps éteint pour le plus important des derniers moments : celui de dire au revoir. Foncez découvrir ce livre d'une grande beauté !
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