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Nouveauté
Les Chants d'amour de Wood Place - SELECTION GRAND PRIX LITTERATURE AMERICAINE
Emmanuelle Aronson (traduit par), Philippe Aronson (traduit par)
Date de parution : 07/09/2023
Éditeurs :
Les Escales
Nouveauté

Les Chants d'amour de Wood Place - SELECTION GRAND PRIX LITTERATURE AMERICAINE

Emmanuelle Aronson (traduit par), Philippe Aronson (traduit par)
Date de parution : 07/09/2023
SÉLECTION GRAND PRIX DE LITTÉRATURE AMÉRICAINE

Lauréat du National Book Critics Circle Award de fiction.
Un des dix meilleurs livres de l’année pour le New York Times.
Sur la liste du National Book Award.

Le roman qui a bouleversé l’Amérique enfin traduit.
Une fresque historique magistrale. L’histoire puissante d’une famille africaine-américaine, de l’esclavage à aujourd’hui.
Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est... Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux... Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d’une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé.

Pour se réconcilier avec qui elle est, Ailey embarque pour un voyage dans le passé de sa famille, dévoilant les récits poignants de générations d’ancêtres – autochtones, Africains, Européens – dans le Grand Sud. Ce faisant, Ailey doit apprendre à accepter son héritage, une histoire d’oppression et de résistance, de servitude et d’indépendance, de cruauté et de résilience qui cristallise l’identité même des États-Unis.
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EAN : 9782365697224
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 912
Format : 154 x 240 mm
EAN : 9782365697224
Façonnage normé : BROCHE
Nombre de pages : 912
Format : 154 x 240 mm

Ils en parlent

« Il y a du conte et du feuilleton dans ce grand roman d’une incroyable fluidité ».
Gladys Marivat / Le Monde des livres

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Maelou01 24/09/2023
    Remarquable fiction historique féministe et brillante qui fait revivre un peuple, des personnes, leurs chants. Ailey est une jeune héroïne féministe/womaniste noire. Elle vit en Géorgie sur des terres qui ont été volées aux Amérindiens L’histoire de l’esclavage constitue la colonne vertébrale de ce roman. Il raconte la brutale traite transatlantique des esclaves, les violences sexuelles envers les femmes et les filles noires, les codes en vigueur au XVIIIe siècle parmi les esclaves et les Amérindiens, les loteries foncières, le sexisme raciste au sein même des communautés africaines-américaines... Un roman foisonnant. L'histoire : Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d’une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé. Pour se réconcilier avec qui elle est, Ailey embarque pour un voyage dans le passé de sa famille, dévoilant les récits poignants de générations d’ancêtres – autochtones, Africains, Européens – dans le Grand Sud. Ce faisant, Ailey... Remarquable fiction historique féministe et brillante qui fait revivre un peuple, des personnes, leurs chants. Ailey est une jeune héroïne féministe/womaniste noire. Elle vit en Géorgie sur des terres qui ont été volées aux Amérindiens L’histoire de l’esclavage constitue la colonne vertébrale de ce roman. Il raconte la brutale traite transatlantique des esclaves, les violences sexuelles envers les femmes et les filles noires, les codes en vigueur au XVIIIe siècle parmi les esclaves et les Amérindiens, les loteries foncières, le sexisme raciste au sein même des communautés africaines-américaines... Un roman foisonnant. L'histoire : Depuis l’enfance, Ailey passe ses étés dans la petite ville de Chicasetta, en Géorgie, là où la famille de sa mère vit depuis l’arrivée de leurs ancêtres esclaves. Ailey s’est toujours battue pour son identité, combat compliqué par des traumatismes transgénérationnels, ainsi que par des chuchotements de femmes – ceux de sa mère, Belle, de sa sœur, Lydia, et d’une longue lignée matriarcale – qui poussent Ailey à accomplir ce qui leur a été refusé. Pour se réconcilier avec qui elle est, Ailey embarque pour un voyage dans le passé de sa famille, dévoilant les récits poignants de générations d’ancêtres – autochtones, Africains, Européens – dans le Grand Sud. Ce faisant, Ailey doit apprendre à accepter son héritage, une histoire d’oppression et de résistance, de servitude et d’indépendance, de cruauté et de résilience qui cristallise l’identité même des États-Unis.
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  • Kittiwake 17/09/2023
    Dans cette longue fresque qui court sur 400 ans de l’histoire américaine, Honorée Fanonne Jeffers retrace le parcours d’une famille dont les sangs mêlés font toute la richesse, pour le meilleur mais aussi le pire. Avec le commerce d’êtres humains qui fit la fortune de fermiers devenus propriétaires en expulsant les indiens, on perçoit clairement les bases viciées de la naissance de la nation. Les multiples tentatives, politiques ou guerrières de redresser la barre, de l’abolition de l’esclavage (qui donnera les lois Jim Crow), à la discrimination positive, (qui laissera un doute perpétuel même pour les étudiants les plus doués), en passant par les innombrables crimes justifiés de foi ou de légitimité, il est difficile de se sortir de ce cercle diabolique. Le récit alterne les périodes : de nos jours, on recueille les confidences d’Ailey, enfant curieuse puis étudiante brillante qui, malgré les injonctions familiales de poursuivre la lignée familiale en devenant médecin, préfère se passionner pour l’histoire de son pays, liée à celle de sa famille. L’étude de sa généalogie lui réservera de sacrées surprises. Les chants d’amour qui s’interposent entre les chapitres contemporains, nous replongent au coeur des siècles qui ont vu la conquête de ces territoires convoités... Dans cette longue fresque qui court sur 400 ans de l’histoire américaine, Honorée Fanonne Jeffers retrace le parcours d’une famille dont les sangs mêlés font toute la richesse, pour le meilleur mais aussi le pire. Avec le commerce d’êtres humains qui fit la fortune de fermiers devenus propriétaires en expulsant les indiens, on perçoit clairement les bases viciées de la naissance de la nation. Les multiples tentatives, politiques ou guerrières de redresser la barre, de l’abolition de l’esclavage (qui donnera les lois Jim Crow), à la discrimination positive, (qui laissera un doute perpétuel même pour les étudiants les plus doués), en passant par les innombrables crimes justifiés de foi ou de légitimité, il est difficile de se sortir de ce cercle diabolique. Le récit alterne les périodes : de nos jours, on recueille les confidences d’Ailey, enfant curieuse puis étudiante brillante qui, malgré les injonctions familiales de poursuivre la lignée familiale en devenant médecin, préfère se passionner pour l’histoire de son pays, liée à celle de sa famille. L’étude de sa généalogie lui réservera de sacrées surprises. Les chants d’amour qui s’interposent entre les chapitres contemporains, nous replongent au coeur des siècles qui ont vu la conquête de ces territoires convoités . Quel sera le chaînon manquant de cette histoire ? Le roman est passionnant, chaque facette du récit offre d’excellentes raisons de s’émouvoir et de compatir avec le sort des opprimés. On admire aussi la combativité d’Ailey , et on frémit quand on découvre son histoire personnelle. Tout concourt dans cette fresque à captiver le lecteur. C’est malgré tout un peu long : on aurait éviter des redites en allégeant de deux cent pages, mais le récit vaut tout de même largement le temps passé. 912 pages Les Escales 7 septembre 2023 Traduction (Anglais) Emmanuelle Aronson #LeschantsdamourdeWoodPlace #NetGalleyFrance
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  • Naissou46_books 11/09/2023
    C'est une première pour moi, il m'aura fallu un peu plus de temps que celui imparti par babelio pour finir le livre reçu dans le cadre d'une masse critique. Tant est si bien que depuis hier je me suis tâtée à abandonner ma lecture . Vois l'aurez sûrement compris, j'ai trouvé ce texte (trop) long, certains passages plus que d'autres. Le nombre important de personnages (puisque l'on suit plusieurs générations) m'a également perdu. Pour certains, leur descendance finissent par se retrouver lié mais je ne savais plus du tout où j'en étais. Peut-être les nombreux allers-retour dans le passé ne m'ont pas aidé à y voir plus clair. De plus, certains passages ne m'étaient pas agréable à lire mais il s'agit peut-être de la traduction. Cependant, j'ai beaucoup apprécié le personnage d'Ailey de par son tempérament, son féminisme, de son attitude vis-à-vis de ce que la plupart des gens attendent d'elle et enfin de par sa volonté de connaître son histoire familiale sur plusieurs générations. Le thème principal du roman m'a également plu, c'est ce qui m'avait fait accepter cette masse critique. Au final, je suis convaincue malheureusement que j'aurais vite oublié cette histoire. Je trouve cela dommage au vu du... C'est une première pour moi, il m'aura fallu un peu plus de temps que celui imparti par babelio pour finir le livre reçu dans le cadre d'une masse critique. Tant est si bien que depuis hier je me suis tâtée à abandonner ma lecture . Vois l'aurez sûrement compris, j'ai trouvé ce texte (trop) long, certains passages plus que d'autres. Le nombre important de personnages (puisque l'on suit plusieurs générations) m'a également perdu. Pour certains, leur descendance finissent par se retrouver lié mais je ne savais plus du tout où j'en étais. Peut-être les nombreux allers-retour dans le passé ne m'ont pas aidé à y voir plus clair. De plus, certains passages ne m'étaient pas agréable à lire mais il s'agit peut-être de la traduction. Cependant, j'ai beaucoup apprécié le personnage d'Ailey de par son tempérament, son féminisme, de son attitude vis-à-vis de ce que la plupart des gens attendent d'elle et enfin de par sa volonté de connaître son histoire familiale sur plusieurs générations. Le thème principal du roman m'a également plu, c'est ce qui m'avait fait accepter cette masse critique. Au final, je suis convaincue malheureusement que j'aurais vite oublié cette histoire. Je trouve cela dommage au vu du thème et du temps consacré à ma lecture.
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  • missk_paris 10/09/2023
    Le roman débute au XVIII° siècle dans le sud-est des États-Unis. A l’époque, ces contrées sont habitées par des Creeks et portent des noms imagés comme Lieu-au-milieu-des-grands-arbres. C’est l’histoire de ces terres qui nous est contée ici : les Creeks qui se verront privés de leurs terres, l’arrivée des hommes blancs condamnés dans leur pays qui, une fois devenus propriétaires, exploiteront, aviliront et violeront les esclaves africains. « Aux yeux de ces hommes, même les animaux nous étaient supérieurs, dans la mesure où notre peuple ne pouvait assouvir leur faim ni les réchauffer avec nos peaux ». Ailey est une jeune femme noire, descendante des lignées enchevêtrées des habitants de ces terres géorgiennes. D’ailleurs qu’est-ce qu’être Noir quand autant de sang blanc issu des viols coule dans ses veines ? C’est sur l’histoire de sa famille qu’Ailey va se pencher dans le cadre de ses études. Des viols donc, beaucoup, des histoires d’amour malgré tout, à une époque où les couples mixtes étaient illégaux, des relations incestueuses, dont celle de son grand-père « un médecin arborant costume et cravate et qui parlait comme un Blanc plus blanc que blanc », le racisme, la place des femmes noires dans la société, la discrimination positive « ils [les Blancs]... Le roman débute au XVIII° siècle dans le sud-est des États-Unis. A l’époque, ces contrées sont habitées par des Creeks et portent des noms imagés comme Lieu-au-milieu-des-grands-arbres. C’est l’histoire de ces terres qui nous est contée ici : les Creeks qui se verront privés de leurs terres, l’arrivée des hommes blancs condamnés dans leur pays qui, une fois devenus propriétaires, exploiteront, aviliront et violeront les esclaves africains. « Aux yeux de ces hommes, même les animaux nous étaient supérieurs, dans la mesure où notre peuple ne pouvait assouvir leur faim ni les réchauffer avec nos peaux ». Ailey est une jeune femme noire, descendante des lignées enchevêtrées des habitants de ces terres géorgiennes. D’ailleurs qu’est-ce qu’être Noir quand autant de sang blanc issu des viols coule dans ses veines ? C’est sur l’histoire de sa famille qu’Ailey va se pencher dans le cadre de ses études. Des viols donc, beaucoup, des histoires d’amour malgré tout, à une époque où les couples mixtes étaient illégaux, des relations incestueuses, dont celle de son grand-père « un médecin arborant costume et cravate et qui parlait comme un Blanc plus blanc que blanc », le racisme, la place des femmes noires dans la société, la discrimination positive « ils [les Blancs] adorent accuser les Noirs de leur piquer leur place. Même s’il n’y a qu’une place pour l’un des nôtres et cinquante pour eux, ils continuent de vouloir nous la prendre. » Au-delà de l’aspect historique sur l’histoire de l’esclavage, c’est le quotidien de ces hommes et de ces femmes que l’autrice nous donne à voir ici. L’éducation, les croyances issues des tribus ancestrales, la violence des hommes, la résilience parfois et surtout un regard profondément féministe de la part de cette autrice afro-américaine. Chaque chapitre s’ouvre avec un extrait d’un des ouvrages de W.E.B. Du Bois, premier Nègre à obtenir un doctorat à Harvard university, tous plus fort et évocateur les uns que les autres . Le roman est une alternance de récit historique et de la façon dont Ailey évolue au XXI° siècle avec son regard de jeune femme tant sur ses ancêtres que sur ses contemporains. Je me suis parfois perdue dans ces lignées enchevêtrées (et malgré l’arbre généalogique au début de cet ouvrage de plus de 900 pages), il y a des longueurs, des redondances, mais j’ai malgré tout poursuivi ma lecture avec beaucoup de plaisir et d’intérêt. Un grand merci aux éditions Les Escales et à Babelio pour m’avoir fait découvrir cette fresque historique.
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  • Julitlesmots 10/09/2023
    Cela faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas lu un pavé de plus de 900 pages et là où on pourrait présager des longueurs, on se plaît à vivre aux côtés des personnages tout au long des années avec des bonds dans le temps. Une sacrée fresque familiale dans une Amérique au gré de son évolution pour une famille noire confrontée au racisme, à l'esclavagisme. Certes, parfois on s'y perd un peu, car la temporalité n'est pas clairement apparente mais on s'y retrouve quand même. 900 pages,c'est beaucoup et si peu à la fois, pour decrire, expliquer ces vies et l'impact que le passé a eu sur ces vies modernes. L'empreinte du présent est viscéralement imprégnée par le passé et chaque personnage essaie de trouver sa place. J'ai aimé ce parallèle entre les chaînes de l'esclavage dont s'affranchissent les ancêtres et les chaînes du puritanisme à l'américaine auxquelles sont confrontés les parents, ainsi que les chaînes des non-dits dont hérite la nouvelle génération. C'est diablement bien construit, audacieux, on y retrouve un brin de Racines de Alex Haley et cela pour mon grand plaisir !
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