"Un récit sec, avec la culture des armes à feu en toile de fond, qui fait beaucoup d'orphelines, mais aussi, on le sait depuis Ellroy, d'excellents écrivains."
Le Point
« Récit autobiographique, quête obsessionnelle et cri d’amour déchirant Son of a gun s’inscrit dans la même veine littéraire que Ma part d’ombre de James Ellroy. [ …] D’une justesse implacable. Son of a gun est un livre terriblement percutant qui risque de vous hanter longtemps. »
Paris Match
"Un document édifiant sur l'Amérique rurale blanche contemporaine et son rapport avec la violence."
La Croix
« Un véritable coup de maître, puissant, exsangue de tout sentimentalisme ou de spectaculaire, mais dont la charge émotionnelle sera par essence difficile à répéter. […] Son livre autopsie la violence intrinsèque et omniprésente de la société américaine. »
Focus vif (supplément de lExpress Belgique)
« Au-delà de son aspect autobiographique, sombre et poignant (qui évoque irrésistiblement le douloureux James Ellroy de Ma part d’ombre), Son of a gun dresse le fascinant portrait d’un Amérique profonde, pauvre, délaissée et, comme par le passé, armée jusqu’aux dents. »
Le Figaro Magazine
« Un récit bouleversant, particulièrement bien construit, formidablement juste »
Ouest France
« Justin St Germain a produit un récit autobiographique, à la fois sobre et puissant, sur l’Amérique des perdants du Sud-Ouest. Précarité, drogues, alcool, violence, tragédies familiales. Il est un survivant. »
La Vie
« Avec la rage en dedans, Justin St Germain erre tel un fantôme dans ce Far West marqué par la violence. Son témoignage n’en est que plus sincère et déchirant. »
L'Alsace
" Avec une prose pleine de douceur, où perce par moments une rage infernale, il refait plutôt le film du destin de sa mère [...] il construit un beau livre, comme un mausolée où déposer à la fois la mémoire de sa mère et celle d'une jeunesse difficile. Le sang et la violence, une fois n'est pas coutume, pourraient bien encore avoir accouché d'un très bon écrivain."
Charente Libre
"En quelques lignes, on plonge au cœur de l’action. On découvre des personnages attachants, une histoire émouvante avec, en toile de fond, de grands débats sur le port d’armes, la violence et l’alcool."
Flair (Belgique)
"Dans Son of a Gun, St. Germain fait plus que sa propre analyse mais celle
de son pays finalement, et de son évolution depuis un siècle. il ne s'agit
pas d'un livre intime, mais d'un essai puissant de psychanalyse romanesque
de l'âme d'un pays."
Figaro Littéraire
"un récit émouvant sous l'égide de "Ma part d'ombre" de James Ellroy."
Le Monde des livres
"Cette autobiographie est un portrait sans complaisance des Etats-Unis, composé comme un polar terriblement efficace."
Ouest France
«On peut s’avancer sans avoir peur de se tromper : Justin St. Germain fera bientôt partie des grands auteurs américains.
Le « roman autobiographique » est un exercice périlleux, d’autant plus lorsqu’il se double de l’anatomie d’un fait-divers (le meurtre de la mère de l’auteur par son beau-père). Pourtant, les qualités de ce premier texte sont indéniables, qui emmène doucement son sujet de départ vers une réflexion plus vaste sur le lien aux armes aux USA. Cette histoire vraie se déroule à Tombstone, lieu du mythique règlement de comptes à OK Corral. Comment comprendre un crime dans un endroit qui s’est bâti sa légende sur la violence, et comment affronter le toujours difficile passage à l’âge adulte quand on doit faire face à un deuil insurmontable ?
Tout en pudeur, parfois rageuse, parfois mélancolique, Justin ST. Germain, nous offre le magnifique portrait d’une femme, aimante et malheureuse, tout autant qu’un grand texte sur l’Amérique d’aujourd’hui.»
Yvain / Le Furet du Nord - Okabé - Le Kremlin-Bicêtre - 94270
«Septembre 2001 revêt pour Justin St. Germain une autre signification que la seule attaque des tours jumelles du World Trade Center. Car, quelques jours après les attentats, alors qu’il est âgé de 20 ans, sa mère Debbie est retrouvée morte dans sa caravane, tuée par son cinquième mari. Dix ans plus tard, Justin St. Germain revient sur cet événement tragique qui a marqué sa vie, afin, dit-il, que ce meurtre ne tombe pas dans l’oubli. Il raconte cette mère imparfaite mais aimée malgré tout, dont le plus grand défaut fut sans doute de ne pas avoir su choisir correctement les hommes qu’elle fréquentait. Il raconte une enfance et une adolescence sans père, passées dans des petites villes minables de l’Ouest, à boire et à s’engueuler avec le partenaire du moment de sa mère. Il raconte enfin toutes les phases par lesquelles il sera passé avant de pouvoir faire le deuil de cette mère assassinée : le chagrin et la douleur, la colère et l’incompréhension, le questionnement et, enfin, l’écriture . Mais le livre de Justin St. Germain n’est pas seulement le bel hommage d’un fils à sa mère. Car toute sa force réside dans le fait que son jeune auteur de 30 ans parvient à transcender son histoire personnelle pour offrir un document édifiant sur l’Amérique rurale contemporaine. Le sujet de la place des armes à feu est notamment traité avec un recul qui donne à réfléchir. En effet, la mère de Justin St. Germain est morte dans la ville de Tombstone, en Arizona, célèbre pour avoir été le théâtre de la fameuse fusillade d’O.K. Corral. Un fait pour le moins significatif quand on sait que la figure centrale de la fusillade, le marshal Wyatt Earp, reste à ce jour le symbole vivant de cette « croyance qu’un homme résout ses problèmes en faisant usage de violence ». »
Charlène Busalli / Librairie du Tramway - Lyon - 69003
«Poignant,dérangeant,un superbe premier roman.Justin Saint Germain commence son ouevre par un roman autobiographique ayant pour thème la mort de sa mère,une femme qui a papillonné d'hommes en hommes durant toute sa vie. "Son of a gun" est un bel hommage à cette maman hors norme qui finira par être assassinée par son dernier amant »
Caroline Vallat / Fnac Rosny - Rosny sous bois - 93117
«Roman de l'Amérique profondre white ettrash, celle des mobil-homes, des familles décomposées, des armes.
Son of a Gun est avant tout une déclaration d'amour à la mère. A la fois témoignage, analyse et roman, il mène son lecteur aux confins des sentiments inconditionnels de ceux qui finalement construisent.»
Librairie de Deauville - Deauville- 14800
«Sans un être un pamphlet anti arme à feu, c'est tout de même un roman très courageux qui pose la réflexion de la réelle utilité des flingues dans un pays où le port d'arme est inscrit dans la constitution, qu'un lobby puissant rend cette remise en cause impossible et que cela fait partie du paysage et de l'éducation des américains même si cela fait des victimes collatérales. En septembre 2001, alors que les Twin Towers sont en train de s'écrouler, un drame plus intimiste vient de se dérouler, Debbie, la mère de Justin St. Germain, est retrouvée morte dans sa caravane près de Tombstone en plein Arizona, le corps criblé de balles, son cinquième mari Ray demeure introuvable... Justin a grandi avec ce crime et dix ans plus tard il a voulu revenir sur cet événement pour tenter de comprendre. Il revient dans la ville de son enfance pour fouiller, tenter de retrouver dans des brides de souvenirs, un indice qui lui permettrait d'expliquer cette folie meurtrière. Ironie du sort c'est dans cette ville que s'est déroulée le célèbre règlement de compte à O.K Corral dont on a tiré un film mythique dans l'histoire du cinéma inscrivant encore plus l'inéluctabilité de ce crime. Ce roman est aussi un beau portrait d'une femme courageuse mais mal entourée et instable. Tous les hommes qui l'ont côtoyés se sont comportés comme des salauds ou l'ont lâchement abandonnée. Malgré les coups du sort, cette mère n'a jamais délaissé son fils, lui prodiguant un amour infini. C'est un livre sans complaisance contre un système qui par effet de ricochet a tué sa mère. L'auteur nous délivre une enquête à charge sans tomber dans le poncif du genre et succomber à la caricature dans sa démonstration. Il y a peu d'affect dans l'écriture de son introspection, une pudeur de bon aloi, Justin St. Germain adopte toujours le ton juste sans pathos, une émotion toute retenue se dégage de ces lignes.»
David Goulois / Cultura - Chambray les Tours - 37170