Lisez! icon: Search engine
Affaires urgentes
Jean Rosenthal (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 15/02/2018
Éditeurs :
Robert Laffont

Affaires urgentes

Jean Rosenthal (traduit par)
Collection : Pavillons Poche
Date de parution : 15/02/2018

Nommé en 1949 attaché de presse à l’ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté britannique à Belgrade, Lawrence Durrell va y rester trois ans. Trois ans durant lesquels il observera tel...

Nommé en 1949 attaché de presse à l’ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté britannique à Belgrade, Lawrence Durrell va y rester trois ans. Trois ans durant lesquels il observera tel un entomologiste le petit monde de la vie diplomatique. Tandis que la Yougoslavie tremble de peur sous la main de...

Nommé en 1949 attaché de presse à l’ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté britannique à Belgrade, Lawrence Durrell va y rester trois ans. Trois ans durant lesquels il observera tel un entomologiste le petit monde de la vie diplomatique. Tandis que la Yougoslavie tremble de peur sous la main de fer du maréchal Tito, les gaffes s’accumulent autour du narrateur : les coquilles foisonnent dans le Central Balkan Herald – un quotidien qui n’est jamais parvenu à rattraper un retard de vingt-quatre heures sur l’actualité –, le train des délégations étrangères se mue en convoi de la mort, la fête champêtre finit en naufrage, les repas cuisinés à l’ail virent à l’incident diplomatique…
Dans ce bouquet de chroniques, il n’y a que du tordant, du loufoque et de l’impertinent. Et quand elle est britannique, l’impertinence est sans limites.

« Ce livre est au sens propre désopilant, il est le parfait, le plus sûr antidote aux pluviosités, ventosités, mucosités et morosités des longs hivers, diplomatiques ou non. » Jacques Lacarrière

Lire la suite
En lire moins
EAN : 9782221130421
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221130421
Façonnage normé : EPUB3
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • lousalinger 26/01/2024
    Imaginer le quotidien régissant la vie d'une ambassade britannique en Serbie, ce n'est pas tout à fait l'idée qu'on se fait du fun. Et pourtant il s'en passe de bien belles derrière les rideaux d'une mission diplomatique à l'étranger. Les malheureux représentants de sa majesté avaient toutes les raisons de se morfondre, puisqu'ils étaient contraints à vivre en vase clos à l'écart de la vie politique Yougoslave (d'orientation communiste). Mais l'Homme est une espèce récalcitrante : cernez-le par l'ennui, il sèmera la pagaille. Même par inadvertance. Surtout par inadvertance. Une réalité anthropologique dont nous serons les témoins privilégiés, par la bonne grâce d'un ex-attaché de presse devenu écrivain encensé j'ai nommé Lawrence Durrell. De prime abord, on ne lui prêterait pas une plume trempée dans de l'acide ou un goût immodéré pour la malice, à en juger par ses ouvrages qui l'ont rendu célèbre (Le Quatuor d'Alexandrie). Ce serait oublier que l'homme passa trois années de sa vie à l'ambassade de Belgrade. S'il ne cache pas avoir ruminé la précarité de sa situation à ce moment-là, les trois ans seront émaillés d'évènements ou rencontres totalement improbables que Durrell a choisi de coucher sur le papier. Bien entendu la prudence reste de mise. Les noms sont modifiés, la temporalité n'a aucune importance puisqu'il s'agit plus d'un recueil d'anecdotes. De plus, l'auteur se dissimule non pas derrière la narrateur officiel mais son interlocuteur et raconteur officieux Antrobus, avec un ton plein d'emphase qui projette son humour pince-sans-rire à un rythme très soutenu. Je fus très convaincu sur les deux premières tournées, gorgées de saynètes proprement désopilantes. Il serait cruel de vous en dévoiler la teneur, alors je resterai dans le vagues en évoquant ce périple dans un train qui a tout d'une machine de mort sur rails, ou le destin d'une mouche kamikaze, en passant par une drôle de soirée sur un radeau ou ce match de foot bien viril avec la délégation italienne. Préparez-vos abdominaux, Lawrence Durrell va beaucoup les faire travailler pendant 200 pages. Personnages excentriques, vengeances mesquines, incidents à répétitions, il y en aura pour tous les goûts. Si le trait semble un rien forcé, l'amoncellement d'absurdités en tout genre laisse à penser que l'homme de lettres en a vu de toutes les couleurs pendant cette longue mission en terres inconnues. Ma joie fut néanmoins tempérée par un dernier tiers en dessous, bien que le sourire s'invite de temps à autre, au gré d'une énième galère avec un squelette ou lors d'une histoire d'excision pour le moins pittoresque. Je dois pourtant reconnaître que la majorité de ce qui constitue ce dernier round fut beaucoup moins sujet à l'hilarité que les deux premières manches. Cela dit, il ne faut pas bouder son plaisir. Envoyer aux quatre vents les idées reçues derrière les fonctions d'ambassadeurs, de consuls ou d'attachés de presse à de quoi faire rigoler. Sans aller jusqu'à affirmer que tout cela se passe quotidiennement derrière les attitudes guindées et les sourires de convenances de nos officiels, il ne faut pas oublier que l'espèce humaine n'est jamais en reste quand il s'agit de se distinguer.Imaginer le quotidien régissant la vie d'une ambassade britannique en Serbie, ce n'est pas tout à fait l'idée qu'on se fait du fun. Et pourtant il s'en passe de bien belles derrière les rideaux d'une mission diplomatique à l'étranger. Les malheureux représentants de sa majesté avaient toutes les raisons de se morfondre, puisqu'ils étaient contraints à vivre en vase clos à l'écart de la vie politique Yougoslave (d'orientation communiste). Mais l'Homme est une espèce récalcitrante : cernez-le par l'ennui, il sèmera la pagaille. Même par inadvertance. Surtout par inadvertance. Une réalité anthropologique dont nous serons les témoins privilégiés, par la bonne grâce d'un ex-attaché de presse devenu écrivain encensé j'ai nommé Lawrence Durrell. De prime abord, on ne lui prêterait pas une plume trempée dans de l'acide ou un goût immodéré pour la malice, à en juger par ses ouvrages qui l'ont rendu célèbre (Le Quatuor d'Alexandrie). Ce serait oublier que l'homme passa trois années de sa vie à l'ambassade de Belgrade. S'il ne cache pas avoir ruminé la précarité de sa situation à ce moment-là, les trois ans seront émaillés d'évènements ou rencontres totalement improbables que Durrell a choisi de coucher sur le papier. Bien entendu la prudence reste de...
    Lire la suite
    En lire moins
  • tynod 06/12/2019
    Attaché de presse, à l’ ambassade britannique de Belgrade de 1949 à 1953, le célèbre écrivain traîne son ennui, fait la fête et observe l’ étrange société des ambassades. Monsieur Durrell sait écrire, conter des anecdotes, grossir le trait et croquer des personnages. le lecteur sourit souvent, éclate de rire parfois et savoure les histoires rocambolesques d’ une époque déjà lointaine. À lire absolument dans la grisaille hivernale quand nous nous sentons légèrement déprimés et un peu, en hibernation.
  • Julian_Morrow 14/04/2019
    La chronique acide et pleine d'humour du monde diplomatique. Lawrence Durrell narre dans un style hilarant le quotidien d'une ambassade de Sa Très Gracieuse Majesté en Yougoslavie. Le livre le plus drôle que j'aie jamais lu.
  • FannyNetherfieldPark 06/05/2018
    J’ai découvert Lawrence Durrell par le biais de la série britannique The Durrells, adaptation de la trilogie de Corfou écrite par Gerald Durrell, son frère cadet. Cet ouvrage-ci réunit trois recueils de nouvelles inspirées de l’expérience de l’auteur comme attaché de presse à l’ambassade anglaise de Belgrade entre 1949 et 1952. Comme il le dit lui-même, il s’est beaucoup ennuyé pendant ces trois années en Yougoslavie. Heureusement pour lui, des évènements drôles sont venus agrémentés son séjour et l’ont conduit à composer ces nouvelles. Ces dernières sont racontées par le biais d’un personnage fictif du nom d’Antrobus. Lawrence Durrell nous introduit au sein de la diplomatie britannique avec humour, ironie et dérision. L’absurde n’est également jamais très loin. Dans un contexte assez tendu, nous assistons à des impairs qu’il faut absolument rattraper pour entretenir de bonnes relations entre les nations. Nous ne sommes finalement jamais très loin d’une crise diplomatique! J’ai beaucoup aimé l’écriture de Lawrence Durrell aussi vive qu’impertinente. Chaque nouvelle est un court sketch avec de nouveaux personnages et de nouvelles situations toujours très drôles. J’avoue bien volontiers m’être délectée de chacune d’entre elles et de leur chute. Je suis assez friande de recueil de nouvelles. Celui-ci est réussi et m’a fait passer de belles heures de lecture. C’est très bien écrit et drôle. Je suis ravie d’avoir découvert le travail et la plume de Lawrence Durrell et j’espère bien ne pas m’arrêter là.J’ai découvert Lawrence Durrell par le biais de la série britannique The Durrells, adaptation de la trilogie de Corfou écrite par Gerald Durrell, son frère cadet. Cet ouvrage-ci réunit trois recueils de nouvelles inspirées de l’expérience de l’auteur comme attaché de presse à l’ambassade anglaise de Belgrade entre 1949 et 1952. Comme il le dit lui-même, il s’est beaucoup ennuyé pendant ces trois années en Yougoslavie. Heureusement pour lui, des évènements drôles sont venus agrémentés son séjour et l’ont conduit à composer ces nouvelles. Ces dernières sont racontées par le biais d’un personnage fictif du nom d’Antrobus. Lawrence Durrell nous introduit au sein de la diplomatie britannique avec humour, ironie et dérision. L’absurde n’est également jamais très loin. Dans un contexte assez tendu, nous assistons à des impairs qu’il faut absolument rattraper pour entretenir de bonnes relations entre les nations. Nous ne sommes finalement jamais très loin d’une crise diplomatique! J’ai beaucoup aimé l’écriture de Lawrence Durrell aussi vive qu’impertinente. Chaque nouvelle est un court sketch avec de nouveaux personnages et de nouvelles situations toujours très drôles. J’avoue bien volontiers m’être délectée de chacune d’entre elles et de leur chute. Je suis assez friande de recueil de nouvelles. Celui-ci est réussi et...
    Lire la suite
    En lire moins
  • dechosal 20/04/2017
    Sauf erreur, cet ouvrage a été précédemment publié en 3 volumes par les éditions NiL, il y a quelques années. On est loin du ton désenchanté et mélancolique du "Quatuor d'Alexandrie". L'humour british appliqué à la diplomatie... Un régal !
Abonnez-vous à la newsletter Robert Laffont
Les Éditions Robert Laffont publient de la littérature française et étrangère, des biographies, des témoignages, des mémoires, des romans policiers et d'espionnage, des livres de spiritualité ou encore des livres pratiques.
Chaque mois, recevez toutes les actualités de la maison en vous abonnant à notre newsletter.