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La femme manquée
Date de parution : 01/06/2011
Éditeurs :
Robert Laffont

La femme manquée

Date de parution : 01/06/2011

La révélation d'un nouvel écrivain, au ton singulier. C'est en Belgique, dans l'Ardenne, au village de Sarteau.

Deux personnages principaux : Évariste Lejeune et Charles Lambert. Le premier est clerc de notaire, et c'est à lui qu'on s'adresse lorsqu'on a besoin d'une plume avisée. Charles Lambert, trente-cinq...

Deux personnages principaux : Évariste Lejeune et Charles Lambert. Le premier est clerc de notaire, et c'est à lui qu'on s'adresse lorsqu'on a besoin d'une plume avisée. Charles Lambert, trente-cinq ans, vit sur la plus belle ferme de Sarteau, en compagnie de ses tantes Philomène et de Camille. Quand les...

Deux personnages principaux : Évariste Lejeune et Charles Lambert. Le premier est clerc de notaire, et c'est à lui qu'on s'adresse lorsqu'on a besoin d'une plume avisée. Charles Lambert, trente-cinq ans, vit sur la plus belle ferme de Sarteau, en compagnie de ses tantes Philomène et de Camille. Quand les deux vieilles demoiselles meurent, Charles se retrouve seul et songe à se marier : il demande à Évariste de rédiger pour lui des annonces matrimoniales qui paraîtront dans le journal local. Elles demeurent sans écho, jusqu'au jour où, dans un catalogue intitulé Le Bonheur des îles, qui présente de " jolies indigènes cherchant mariage ", Charles découvre la femme de sa vie. Hélas, c'est une jeune femme toute proche de la mort qui apparaît : Opportune est atteinte d'une leucémie et c'est pour se faire soigner en Europe qu'elle a choisi le stratagème de l'annonce. Le mariage est néanmoins célébré dans la chambre de l'hôpital où s'éteint Opportune, et c'est là que la vérité sur l'origine de Charles éclate, lorsqu'on entend le maire lire l'acte de mariage : " … Lambert Charles, né Lévi Saül, fils de Lévi Abraham et de son épouse Cohen Rachel, à Anvers, le 4 mai 1940, reçu en adoption par Lambert Philomène… " Stupéfaction, émoi dans le village. Peu après, un certain nombre de calamités (récolte pourrie, fièvre aphteuse) s'abattent sur le village. La faute à Charles, ce juif ? À Opportune, cette étrangère ? Et même, un soir de tempête, le feu prend à la ferme de Charles, qui y périt… Évariste part alors à la recherche d'éventuels héritiers de Charles. A Anvers, il apprend que Rachel Lévi avait confié son fils Saül en 1942 à Philomène, juste avant d'être déportée, et que c'est ainsi que le bébé était devenu Charles Lambert… Allant plus loin, Évariste découvre que la vérité vraie est différente : la mère de Saül, c'était Philomène qui, pour éviter le scandale au village, a accouché chez Rachel, qui a élevé le gamin jusqu'en 1942 où, devant le péril, elle l'a remis à sa véritable mère, Philomène. Et le père qui était-ce ? Eh bien, c'est Évariste lui-même qui, un jour d'été, alors qu'il s'était lancé avec Philomène à la recherche d'un taureau échappé, fut littéralement possédé par celle-ci… Étrange histoire, pleine de surprises étonnantes, que la subtilité du récit rend fort crédibles. Mais au-delà de l'histoire, c'est l'écriture qui fait tout le prix de ce roman, avec son accent singulier et un humour très personnel : une langue qui se savoure avec bonheur, la peinture d'une petite société, ses personnages pittoresques et ses mœurs souvent réjouissantes… On sourit souvent, et on est ému.

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EAN : 9782221119983
Façonnage normé : EPUB2
Format : 135 x 215 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782221119983
Façonnage normé : EPUB2
Format : 135 x 215 mm
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • philippedester 11/03/2024
    J'ai, bien sûr, apprécié la plume de l'auteur dont le style impeccable et le vocabulaire poussé ne sont pas un secret, mais j'ai trouvé l'histoire sans grand intérêt. Charles a 35 ans. Il vivait avec ses deux tantes célibataires dans une grande ferme prospère jusqu'au jour où les deux femmes meurent. Le voici seul et n'a plus qu'une idée en tête : se trouver une épouse qu'il pourra choyer. Il tombe d'abord amoureux d'une jeune fille à qui il adresse une lettre d'amour (rédigée par le clerc de notaire Evariste Lejeune), mais ladite jeune fille se moque de lui en public et sa lettre est tournée en dérision. Toujours avec l'aide du clerc, il passe des petites annonces dans des journaux, mais aucune femme ne répond à son appel. Finalement, il découvre, dans un catalogue exotique, l'épouse idéale : Opportune. Il lui écrit et elle quitte ses terres natales pour venir vivre avec lui. Mais la chance a décidé d'oublier le pauvre Charles : sa femme meurt le soir de leur mariage et il se retrouve seul à vie. Sa véritable identité est révélée lors des noces et, bientôt, le village va regarder l'enfant adopté avec d'autres yeux. Ne serait-il pas responsable des maladies du bétail? Opportune n'a-t-elle pas amené la poisse avec elle? La vie ne sera pas tendre avec le pauvre Charles. C'est seulement après sa disparition que des secrets seront mis à jour et donneront à la fin un cachet inattendu. Remarque Une particularité du récit m'a un peu gêné dans ma lecture : Armel Job écrit tantôt à la 3e tantôt à la 1ère personne. J'ai, bien sûr, apprécié la plume de l'auteur dont le style impeccable et le vocabulaire poussé ne sont pas un secret, mais j'ai trouvé l'histoire sans grand intérêt. Charles a 35 ans. Il vivait avec ses deux tantes célibataires dans une grande ferme prospère jusqu'au jour où les deux femmes meurent. Le voici seul et n'a plus qu'une idée en tête : se trouver une épouse qu'il pourra choyer. Il tombe d'abord amoureux d'une jeune fille à qui il adresse une lettre d'amour (rédigée par le clerc de notaire Evariste Lejeune), mais ladite jeune fille se moque de lui en public et sa lettre est tournée en dérision. Toujours avec l'aide du clerc, il passe des petites annonces dans des journaux, mais aucune femme ne répond à son appel. Finalement, il découvre, dans un catalogue exotique, l'épouse idéale : Opportune. Il lui écrit et elle quitte ses terres natales pour venir vivre avec lui. Mais la chance a décidé d'oublier le pauvre Charles : sa femme meurt le soir de leur mariage et il se retrouve seul à vie. Sa véritable identité est révélée lors des noces et, bientôt, le village va regarder l'enfant adopté avec d'autres yeux. Ne serait-il...
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  • Framboize12 03/01/2024
    Une sacrée histoire à tiroirs qui débute en chronique mordante d'un bourg hors d'âge où, chacun joue son rôle dans sa petite case. Et puis un jour, Charles un agriculteur encore jeune n'en pouvant plus de son celibat, frappe à la porte d'Évariste. Il demande à ce premier clerc de notaire de lui écrire sa demande en mariage. Evariste va devenir son scribe de confiance, c'est lui aussi qui nous rapporte cette épopée. Armel Job a dû bien s'amuser à décrire les travers de ces personnages, il y a du Maupassant la dedans. Une farce tragi-comique sur les tribulations amoureuses de Charles. Charles qui ne s'appelle pas Charles.. Mais ça,.. c'est à vous de le découvrir La fin est fulgurante, comme dans un livret d'opéra les révélations les plus folles éclatent Un régal du genre
  • Nathalire 23/07/2023
    "La femme manquée" n'est pas mon premier roman d’Armel Job. Il a atterri dans ma PAL après avoir participé à La Place du livre de poche à Huy, où j'ai eu le plaisir d'entendre une interview de cet auteur,  entre autres. C'est ce résumé, bien sûr, qui m'a attirée mais aussi le fait que "La femme manquée" soit le premier roman de cet auteur publié dans la collection Espace Nord (dont le catalogue est entièrement consacré à la littérature francophone de Belgique) : "Charles a trente-cinq ans, possède une belle ferme à Sarteau en Ardenne et rêve de trouver une femme... Il s'adresse au clerc de notaire, Evariste Lejeune, pour rédiger des annonces matrimoniales. Échec. Puis réussite, lorsqu'il découvre dans un catalogue exotique, sous la rubrique "Jolies indigènes cherchant mariage", l'épouse idéale. Arrive Opportune, jeune femme d'outre-mer qui meurt le jour même de ses noces. C'est alors que se révèle l'identité du pauvre Charles Lambert - révélation qui bouleverse le village et la vie d'Evariste Lejeune..." Dans ce roman, Armel Job dénonce le racisme "ordinaire", la faible capacité d’ouverture aux autres cultures, dans un petit village des Fagnes belges où on va voir que les habitants, habitués à vivre en vase clos, sont prompts à tourner le dos à l’inconnu… Avec beaucoup de finesse, l'auteur décrit la vie de ce village rural - où les gens qui s'écartent des sentiers battus dérangent, font peur - et montre combien des sentiments négatifs comme la moquerie, l'indifférence, voire la méchanceté, peuvent vite réapparaître chez des gens ordinaires... J'ai aimé ce livre, comme les autres de cet auteur lus jusqu'à présent.  C'est une histoire pleine de rebondissements, très facile et agréable à lire, et dans laquelle il nous fait passer du rire aux larmes en à peine quelques pages. Ce que j'ai particulièrement apprécié, c'est que la "réalité" est bien différente de celle à laquelle je m’attendais au début du roman et notamment à la lecture du résumé. Je n'en dirai pas plus, à part que la fin est vraiment inattendue..."La femme manquée" n'est pas mon premier roman d’Armel Job. Il a atterri dans ma PAL après avoir participé à La Place du livre de poche à Huy, où j'ai eu le plaisir d'entendre une interview de cet auteur,  entre autres. C'est ce résumé, bien sûr, qui m'a attirée mais aussi le fait que "La femme manquée" soit le premier roman de cet auteur publié dans la collection Espace Nord (dont le catalogue est entièrement consacré à la littérature francophone de Belgique) : "Charles a trente-cinq ans, possède une belle ferme à Sarteau en Ardenne et rêve de trouver une femme... Il s'adresse au clerc de notaire, Evariste Lejeune, pour rédiger des annonces matrimoniales. Échec. Puis réussite, lorsqu'il découvre dans un catalogue exotique, sous la rubrique "Jolies indigènes cherchant mariage", l'épouse idéale. Arrive Opportune, jeune femme d'outre-mer qui meurt le jour même de ses noces. C'est alors que se révèle l'identité du pauvre Charles Lambert - révélation qui bouleverse le village et la vie d'Evariste Lejeune..." Dans ce roman, Armel Job dénonce le racisme "ordinaire", la faible capacité d’ouverture aux autres cultures, dans un petit village des Fagnes belges où on va voir que les habitants, habitués à vivre en vase clos, sont...
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  • daniel_dz 08/11/2020
    Avec l'humour et la compassion qu'on lui connaît, Armel Job raconte l'histoire d'un fermier ardennais qui cherche désespérément la femme qui pourra partager sa vie. De superbes pages d'ambiance d'un village ardennais, un portrait fort touchant, mais les dernières pages m'ont déçu, pour une fois. « Notre Charly, une vraie femme manquée ! » C'est avec ces mots que les femmes du village se moquent de Charles en le voyant faire le ménage dans la ferme qu'il occupe seul après le décès des deux soeurs qui l'ont adopté et élevé. Nous sommes dans un village ardennais, cadre de nombreux romans d'Armel Job. Charles n'est plus tout jeune. La solitude lui pèse et il rêve qu'une femme vienne partager sa vie. Mais son apparence n'attire pas le regard des femmes et il est maladroit quand il s'agit de les aborder. Il demande donc l'aide d'Évariste, clerc de notaire, pour faire paraître des annonces dans les journaux pour trouver l'âme soeur, au grand bonheur d'Évariste, tout heureux de mettre en oeuvre sa culture littéraire et ses talents d'écrivain. Cela ne fonctionnera pas au premier essai, comme vous pourrez le découvrir… Je vous recommanderai chaleureusement ce récit d'Armel Job d'une part, pour l'ambiance de village ardennais dans laquelle il vous plongera avec son talent habituel, et d'autre part pour l'émotion qui se dégage du portrait très touchant de Charles. Ce personnage est un gros ours balourd qu'Armel Job parvient à rendre attachant. On rit des moqueries des gens du village, dépeintes avec l'humour piquant qui caractérise l'auteur, mais en fin de compte, on prend le parti de Charles. de telles pages m'enchantent à chaque lecture d'un ouvrage d'Armel Job. Mais je ne cacherai pas que le dénouement m'a doublement déçu. Premièrement, j'ai trouvé trop pathétique la dernière rencontre de Charles. Je me suis presque crû en train de lire un éloge de la souffrance écrit par la Comtesse de Ségur. Triste… Deuxièmement, les révélations sur les origines de Charles m'auraient peut-être plu si elles avaient terminé un thriller, mais ici, cette succession de rebondissements m'a paru artificielle, ce qui, à mon sens, dévalorisait la finesse de tout le reste du récit. Bref, je continue à vous conseiller de lire Armel Job. Si les dernières page de « La femme manquée » m'ont déçu, toutes les autres pages ont été un régal ! Mais si vous ne deviez lire qu'un seul livre de cet auteur, essayez plutôt « Baigneuse nue sur un rocher » ou « Le bon coupable ».Avec l'humour et la compassion qu'on lui connaît, Armel Job raconte l'histoire d'un fermier ardennais qui cherche désespérément la femme qui pourra partager sa vie. De superbes pages d'ambiance d'un village ardennais, un portrait fort touchant, mais les dernières pages m'ont déçu, pour une fois. « Notre Charly, une vraie femme manquée ! » C'est avec ces mots que les femmes du village se moquent de Charles en le voyant faire le ménage dans la ferme qu'il occupe seul après le décès des deux soeurs qui l'ont adopté et élevé. Nous sommes dans un village ardennais, cadre de nombreux romans d'Armel Job. Charles n'est plus tout jeune. La solitude lui pèse et il rêve qu'une femme vienne partager sa vie. Mais son apparence n'attire pas le regard des femmes et il est maladroit quand il s'agit de les aborder. Il demande donc l'aide d'Évariste, clerc de notaire, pour faire paraître des annonces dans les journaux pour trouver l'âme soeur, au grand bonheur d'Évariste, tout heureux de mettre en oeuvre sa culture littéraire et ses talents d'écrivain. Cela ne fonctionnera pas au premier essai, comme vous pourrez le découvrir… Je vous recommanderai chaleureusement ce récit d'Armel Job d'une part, pour l'ambiance de village ardennais dans...
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  • Cath1975 10/08/2020
    Se trouver une épouse lorsqu'on est agriculteur et original de surcroit n'est pas une chose aisée et ce n'est pas Charles qui vous contredira. A cette époque, pas d'émission comme « l'Amour est dans le Pré » pour trouver à ces coeurs esseulés l'amour tant désiré. A 35 ans, Charles rêve de se trouver une épouse qui serait la princesse qui règnerait sur son domaine. Depuis la mort de ses deux tantes, Charles ne s'est jamais senti aussi seul et il lui tarde de fonder un foyer. Mais à Sarteau, un petit village perdu dans les Ardennes belges, tout le monde se connaît. Mis à part une piètre tentative qui a fait de lui la risée du village, Charles est un novice en amour. Aidé par Evariste, le clerc de notaire, il décide de passer des annonces matrimoniales dans le petit journal local. Evariste se prend au jeu en publiant des poèmes traduits du latin et c'est pendant une année entière qu'il exerce son art … mais sans le succès escompté auprès de la gent féminine. Loin de se décourager, Charles est bien décidé à changer sa destinée. Et c'est dans un catalogue matrimonial exotique qu'il trouve finalement la perle rare… du moins le croit-il. Débarque Opportune, la bien nommée, une superbe créature à la peau cuivrée dont l'arrivée chamboule la vie des villageois. Charles trouvera-t-il enfin le bonheur ? J'ai lu ce roman d'Armel Job dans le cadre du challenge de l'été de ma bibliothèque. Et le moins que l'on puisse dire est que l'auteur rend un bel hommage à ses compatriotes belges dont je fais partie. Drôle et singulier à bien des égards, une belle écriture toute en poésie vient ponctuer un récit qui ne manque pas d'humour mais également d'un peu de cette cruauté que reflète la dure réalité de la vie à la campagne : les malheurs de Charles dont la maladresse provoque les quolibets des habitants, le labeur du travail à la ferme mais surtout la solitude qui conforte le pauvre homme dans son obsession pour le mariage. Se trouver une épouse lorsqu'on est agriculteur et original de surcroit n'est pas une chose aisée et ce n'est pas Charles qui vous contredira. A cette époque, pas d'émission comme « l'Amour est dans le Pré » pour trouver à ces coeurs esseulés l'amour tant désiré. A 35 ans, Charles rêve de se trouver une épouse qui serait la princesse qui règnerait sur son domaine. Depuis la mort de ses deux tantes, Charles ne s'est jamais senti aussi seul et il lui tarde de fonder un foyer. Mais à Sarteau, un petit village perdu dans les Ardennes belges, tout le monde se connaît. Mis à part une piètre tentative qui a fait de lui la risée du village, Charles est un novice en amour. Aidé par Evariste, le clerc de notaire, il décide de passer des annonces matrimoniales dans le petit journal local. Evariste se prend au jeu en publiant des poèmes traduits du latin et c'est pendant une année entière qu'il exerce son art … mais sans le succès escompté auprès de la gent féminine. Loin de se décourager, Charles est bien décidé à changer sa destinée. Et c'est dans un catalogue matrimonial exotique qu'il trouve finalement la perle rare…...
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