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L'atelier des poisons
Date de parution : 17/03/2016
Éditeurs :
Plon

L'atelier des poisons

Date de parution : 17/03/2016
Quand le talent d'une jeune peintre intrépide la plonge au coeur d'une intrigue captivante.
Paris, 1880. A l’académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n’est pas facile. L’apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules... Paris, 1880. A l’académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n’est pas facile. L’apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d’un véritable talent et, surtout, d’une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles.
Du...
Paris, 1880. A l’académie Julian, le premier atelier à ouvrir ses portes aux femmes, la vie n’est pas facile. L’apprentissage du métier de peintre est ardu, long et coûteux. Seules les jeunes filles dotées d’un véritable talent et, surtout, d’une grande force de caractère, parviennent à en surmonter les obstacles.
Du talent, Zélie Murineau n’en manque pas. De la force de caractère non plus. N’a-t-elle pas déjà prouvé qu’elle était prête à tout pour parvenir à ses fins ? Pourtant, lorsque Alexandre d’Arbourg, le commissaire du quartier du Palais-Royal, lui demande de faire le portrait de sa filleule, sa belle assurance est ébranlée : comment ne pas croire que cette commande dissimule d’autres motifs ? Même si elle en connaît les risques, elle n’est pas en mesure de refuser le marché que lui propose le beau commissaire : elle sera donc « ses yeux ».
Des auberges mal famées jusqu’aux salons de la grande bourgeoisie, elle va l’aider à discerner ce que les grands maîtres de la peinture sont les seuls à voir : les vérités qui se cachent derrière les apparences.
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EAN : 9782259249584
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259249584
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Bruxellensia 20/03/2024
    L'Atelier des poisons est un sympathique ouvrage assez rocambolesque. A mon humble avis, l'histoire part un peu dans tous les sens. Mais l'aspect le plus intéressant réside dans la condition des femmes peintres au 19è siècle. La peinture n'est pas un art destiné aux femmes, tout au plus un loisir de bourgeoises qui s'étudie dans des cours privés. Cet ouvrage décrit également les rapports hommes-femmes dans un 19è siècle où la place de la femme est avant tout au foyer. C’est précisément en opposition à ce statut que s’affirme la personnalité de l’héroïne Zélie Murineau comme en témoigne sa relation avec le commissaire de police Alexandre d'Arbourg.
  • Azallee92 25/01/2024
    J'ai bien aimé le personnage de Zélie, décidée, franche qui n'hésite pas à balancer des vérités à la tête du commissaire pris parfois entre la loi et son ressenti. Et j'ai apprécié la relation qu'ils ont su établir, sans quiproquo, et sans gêne...même s'il lui sert de chaperon. J'ai quitté le livre à regret car je me suis plu dans cette ambiance de Paris à l'avènement des impressionnistes : on ose tout, on se débride et les femmes revendiquent leur place dans les salons d'expositions qui s'ouvrent avec la fondation du Musée des arts décoratifs et de l'école du Louvre, et l'aménagement des grandes expositions universelles. Tout bruisse à Paris, tout fait fureur. Je crois que j'aurais aimé vivre à cette période. Le style d'écriture est enlevé, la narration bien menée. Je suivrai cette auteure. Un bon moment de lecture.
  • domi_troizarsouilles 20/10/2021
    (commentaire rédigé le 16/01/2021) J’ai acheté ce livre il y a plus de 4 ans chez Belgique Loisirs, comme toujours parce qu’il me parlait… et je l’ai ensuite tout à fait oublié, jusqu’à tout récemment, ma reprise progressive de la lecture et mon intérêt soudain pour plein de challenges! ;) C’est une petite pépite qui, sans être un coup de cœur, mérite quand même tout à fait le détour. Le côté historique est sans doute l’aspect le mieux rendu: on entre de plein pied dans cette fin de XIXe siècle où les femmes sont encore de jolies choses dont la plus grande ambition est d’espérer trouver un bon parti. Et pourtant elles ne se révoltent pas, on a juste cette poignée de femmes élèves-peintres à l’Académie Julian (seul établissement –bien réel!- alors ouvert aux femmes… et aux étrangers) qui, à travers l’art, ont trouvé une voie différente… tout en sachant qu’elles se mettent ainsi en marge de la société. En outre, on croise quelques personnages bien réels, plus ou moins appréciés à l’époque: le jeune Alphonse Allais ou Edgar Degas pour les plus connus, mais aussi Marie Bashkirsteff (artiste-peintre ukrainienne) ou Louise Breslau (artiste-peintre suisse-allemande) qui sont présentées comme camarades de cours de Zélie, notre héroïne. Mon seul reproche à ce sujet, c’est que l’auteure replonge dans une pseudo-imitation d’un langage d’époque dans les dialogues entre nos protagonistes et les gens du peuple, et c’est dommage, car non seulement rien ne prouve qu’ils aient réellement parlé ainsi, mais en plus ça alourdit inutilement la lecture – sans oublier que c’est incohérent, car dès qu’il s’agit des camarades de Zélie, pour la plupart étrangères, on signale qu’elles ont tel ou tel accent, mais au moins on ne prend pas la peine de l’imiter artificiellement… et tant mieux! Pour le reste, le niveau de langage est soutenu avec quelques trouvailles de vocabulaire, sans être hermétique pour autant: c’est tout bon! Le côté policier est un peu plus bancal, dans le sens où il y a bien une enquête, mais elle n’est pas vraiment haletante (même les enquêtes d’un Nicolas Le Floch (de Jean-François Parot), qui se passent dans le même Paris mais 100 ans plus tôt, sont plus trépidantes!), et elle termine en eau de boudin! En effet, ici, l’auteure met bien davantage l’accent sur la façon dont procédait la Sûreté à l’époque (sans oublier, déjà, leur manque de moyens), les tensions existantes entre police et gendarmerie, tout en mettant en avant ce beau commissaire à l’apparence plutôt hautaine, et pourtant tellement humain! sinon il ne serait pas notre héros aux côtés de la jeune peintre Zélie ;) . Au final, l’enquête n’aboutit pas vraiment: le lecteur devine qui est le coupable et voudrait courir l’arrêter, mais tout s’arrête par l’intervention musclée de la gendarmerie à laquelle le beau commissaire ne peut s’opposer, et le vin frelaté continuera de couler sur Paris… Même l’histoire d’amour (ou pas) savamment esquissée entre Alexandre et Zélie n’aboutit pas, et si l’auteure laisse explicitement la porte ouverte à la fin du livre, le lecteur reste sur sa faim avec plein de questions. En revanche, toutes les petites histoires qui gravitent autour de l’enquête principale (l’enquête interne du commissaire au sujet des graines d’if, la destinée du jeune Jeannot ou de la petite Fifi redevenue Joséphine, et l’avenir des camarades peintres de Zélie) trouvent une issue heureuse, pour le plus grand plaisir du lecteur! (commentaire rédigé le 16/01/2021) J’ai acheté ce livre il y a plus de 4 ans chez Belgique Loisirs, comme toujours parce qu’il me parlait… et je l’ai ensuite tout à fait oublié, jusqu’à tout récemment, ma reprise progressive de la lecture et mon intérêt soudain pour plein de challenges! ;) C’est une petite pépite qui, sans être un coup de cœur, mérite quand même tout à fait le détour. Le côté historique est sans doute l’aspect le mieux rendu: on entre de plein pied dans cette fin de XIXe siècle où les femmes sont encore de jolies choses dont la plus grande ambition est d’espérer trouver un bon parti. Et pourtant elles ne se révoltent pas, on a juste cette poignée de femmes élèves-peintres à l’Académie Julian (seul établissement –bien réel!- alors ouvert aux femmes… et aux étrangers) qui, à travers l’art, ont trouvé une voie différente… tout en sachant qu’elles se mettent ainsi en marge de la société. En outre, on croise quelques personnages bien réels, plus ou moins appréciés à l’époque: le jeune Alphonse Allais ou Edgar Degas pour les plus connus, mais aussi Marie Bashkirsteff (artiste-peintre ukrainienne) ou Louise Breslau (artiste-peintre suisse-allemande) qui sont présentées comme camarades de...
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  • Les_plaisirs_des_mots 09/07/2021
    L'atelier des poisons, loin d'être un roman qui m'a chamboulée, m'a toutefois offert une histoire sympathique et un peu dépaysante, comme le font généralement les romans historiques. D'ailleurs, je crois que ça faisait un sacré bout de temps que je ne m'étais pas promenée dans ce registre-là. Un peu de changement, ça fait du bien ! Mon plus gros soucis avec ce roman, ce qui fait que j'ai eu du mal à vraiment entrer dedans, c'est que je ne me suis pas du tout identifiée aux personnages. Ils sont pourtant assez nombreux et diversifiés, mais que ce soit Zélie (jeune peintre, femme plutôt indépendante) ou le commissaire (homme droit et respectable), j'ai eu du mal à avoir de l'empathie ou de la compassion pour eux et leurs motivations. De plus, sans rien spoiler de l'intrigue, les personnages principaux prennent des directions auxquelles je ne m'attendais pas forcément, et ce que l'histoire y a gagné en originalité me l'a un peu fait perdre concernant ma compréhension de ses protagonistes. Du coup, j'ai suivi les pages par curiosité, mais sans plus m'y investir que ça. Concernant l'intrigue en elle-même, elle est bien menée, et se développe autour de plusieurs axes et personnages, une diversité intéressante pour aborder des thèmes variés, liés au contexte historique notamment. Même si ça m'a plutôt plu de suivre les petites enquêtes qui s'emmêlent et se rassemblent, j'ai trouvé que le tout manquait un peu d'intensité. J'ai aimé que l'auteure nous montre assez justement (je crois) les dures réalités de l'époque où se déroule son histoire (le XIXè siècle), que les personnages soient de différents rangs sociaux, que les points de vues soient multiples et pas seulement centrés sur les deux protagonistes principaux... mais à aucun moment je n'ai réussir à ressentir cette intense envie de tourner les pages qui est propre aux romans qui me font vibrer. L'auteure nous offre, après plusieurs drames, une fin jolie et très douce, qui vient agréablement conclure chacune de ses intrigues... mais là encore, même pour les dernières pages, je n'ai pas eu de pique d'intérêt. J'ai terminé paisiblement une lecture globalement agréable, que au moins je n'avais aucun mal à lâcher pour faire autre chose. Après coup, je ne pense pas que ce livre me marquera beaucoup, même si je suis loin d'en regretter la lecture. Je me rends compte de plus en plus dernièrement que je deviens difficile. Je commence à avoir déjà lu pas mal de choses (même si ce n'est rien au regard de tout ce qui existe et que je vais encore lire dans ma vie), et ce genre de roman... c'est sympa, mais je veux plus d'émotions, pas juste une histoire pour passer quelques heures puis oublier.L'atelier des poisons, loin d'être un roman qui m'a chamboulée, m'a toutefois offert une histoire sympathique et un peu dépaysante, comme le font généralement les romans historiques. D'ailleurs, je crois que ça faisait un sacré bout de temps que je ne m'étais pas promenée dans ce registre-là. Un peu de changement, ça fait du bien ! Mon plus gros soucis avec ce roman, ce qui fait que j'ai eu du mal à vraiment entrer dedans, c'est que je ne me suis pas du tout identifiée aux personnages. Ils sont pourtant assez nombreux et diversifiés, mais que ce soit Zélie (jeune peintre, femme plutôt indépendante) ou le commissaire (homme droit et respectable), j'ai eu du mal à avoir de l'empathie ou de la compassion pour eux et leurs motivations. De plus, sans rien spoiler de l'intrigue, les personnages principaux prennent des directions auxquelles je ne m'attendais pas forcément, et ce que l'histoire y a gagné en originalité me l'a un peu fait perdre concernant ma compréhension de ses protagonistes. Du coup, j'ai suivi les pages par curiosité, mais sans plus m'y investir que ça. Concernant l'intrigue en elle-même, elle est bien menée, et se développe autour de plusieurs axes et personnages, une diversité...
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  • lucioleinbooks 11/03/2021
    Il est très agréable à libre, doux et poétique à la fois, même dans les moments les plus difficiles. J’ai adoré le mélange entre l’affaire policière et les ambitions des personnages qui sont décrites de manière tendre et rude à la fois. Le mélange est curieux au début du livre car l’univers est assez marqué de l’empreinte de l’auteure mais quel chef-d’œuvre pour moi ! (C’est le cas de le dire haha)
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