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Cendres ardentes
Date de parution : 14/03/2024
Éditeurs :
Pocket

Cendres ardentes

Date de parution : 14/03/2024
Entre le lac Léman et les montagnes d'Albanie, une enquête qui nous plonge au coeur d'une vendetta familiale régie par un code d'honneur ancestral.
Dans le lac Léman, des cadavres de femmes, atrocement mutilées, dont il ne reste que le tronc. 
L'inspecteur Andreas Auer et son équipe de la brigade criminelle de Lausanne sont immédiatement...
Dans le lac Léman, des cadavres de femmes, atrocement mutilées, dont il ne reste que le tronc. 
L'inspecteur Andreas Auer et son équipe de la brigade criminelle de Lausanne sont immédiatement chargés de l'enquête. Parallèlement, un Albanais, Sokol Hoti arrive en Suisse à la suite de l'assassinat de son frère Mirjan...
Dans le lac Léman, des cadavres de femmes, atrocement mutilées, dont il ne reste que le tronc. 
L'inspecteur Andreas Auer et son équipe de la brigade criminelle de Lausanne sont immédiatement chargés de l'enquête. Parallèlement, un Albanais, Sokol Hoti arrive en Suisse à la suite de l'assassinat de son frère Mirjan victime d'une une vieille histoire de vendetta à l'albanaise.
Mais Sokol disparaît. Une partie de sa famille installée en Suisse se partage entre l'idée de venger Mirjan ou de mettre fin au cycle de la vendetta.
L'inspecteur Auer se lance dans une course poursuite effrénée à travers l'Europe pendant laquelle il se verra confronté à la partie la plus sombre de son passé.
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EAN : 9782266339216
Code sériel : 19251
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 504
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266339216
Code sériel : 19251
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 504
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Cancie 06/09/2024
    Avec Cendres ardentes, l’auteur genevois Marc Voltenauer signe son cinquième polar pour adultes et quel polar ! Tout commence sur la plage de la Maladaire, avec la découverte par une nageuse matinale, d’un sac poubelle à moitié immergé dans les eaux du Léman. Le sac contient la dépouille noir-verdâtre d’un tronc humain sans bras ni jambes et dont manque la tête. Elle sera suivie par d’autres découvertes tout aussi sordides. L’inspecteur Andreas Auer et son équipe est chargé de l’affaire. En parallèle, nous suivons la famille Hoti dont une partie a fui l’Albanie au temps de la dictature d’Enver Hoxha pour s’installer en Suisse et découvrons que Mirjan Hoti, revenu au Montenegro pour enterrer sa femme a été victime de la gjakmarrja, cette vendetta albanaise qui n’a pas de limite dans le temps et qui peut se perpétuer et entraîner un cycle de vengeances sur plusieurs générations. L’inspecteur enquête également sur la disparition de ce chef de famille albanais. Suite à ce meurtre, Sokol Hoti, le frère de Mirjan, venu de Tirana, arrive en Suisse à Bex pour une réunion familiale dont l’objet est la réponse à apporter à cet assassinat. C’est alors que nous découvrons ce Kanun, cette coutume albanaise qui consiste à laver le sang par le sang,,, ou par un pardon magnanime qui peut être accordé par la famille de la victime. Si Sokol est partisan de cette dernière solution, Skendër, son neveu, devenu un baron de la drogue, n’a qu’un souhait, venger la mort de Mirjan, et ce, contre l’avis de Sokol et de la famille. Comme on peut le deviner, les deux enquêtes vont finir par se rejoindre. Dans ce nouvel ouvrage, Marc Voltenauer nous embarque donc dans une histoire entre l’Albanie et la Suisse, sur les pas de cette communauté albanaise importante en Suisse et en majorité repliée sur la famille, nous faisant découvrir le tiraillement culturel existant entre les différentes générations. Pour ma part, j’ai énormément appris sur l’histoire de ce petit pays encore enfoncé dans l’isolement et la répression il y a peu, sur la Sigurimi, la Direction de la sûreté de l’État, qui se servait d’indics volontaires ou recrutés de force pour surveiller les « ennemis intérieurs », sur ce fameux Kanun, cette coutume médiévale à laquelle se réfèrent encore certains clans des territoires albanais et également sur les mœurs et rites de ce pays comme l’existence des burrnesha, ces vierges sous serment ou vierges jurées, qui font vœu de chasteté et portent uniquement des vêtements masculins. En contrepartie de ce vœu, elles bénéficient de nombreux avantages traditionnellement réservés aux hommes. Lors de son séjour en Albanie, la rencontre avec l’une des dernières burrnesha de ce pays a d’ailleurs inspiré l’auteur pour le personnage de Lali… Ces richissimes et fascinantes informations, Marc Voltenauer les a savamment, adroitement et très naturellement incorporées dans son enquête. Par contre, les renseignements transmis par Doc et sa collègue légiste sur les autopsies, s’ils m’ont, dans un premier temps, fort intéressée et époustouflée par leur précision, m’ont ensuite vite paru un peu fastidieux mais il est évident que cette science forensique s’avère très utile dans des enquêtes de ce type. Même si je m’en doutais un peu, j’ai tout de même été surprise et horrifiée d’apprendre que le trafic d’organes était un marché en pleine expansion, ce commerce illégal d'organes fort juteux financièrement, visant particulièrement les populations vulnérables et pauvres. Comme dans les autres polars de Marc Voltenauer (Le Dragon du Muveran, Qui a tué Heidi ?, L’Aigle de sang, Les protégés de Sainte Kinga) la religion a un rôle très prégnant qui pourrait l’être trop, si elle n’était pas utilisée pour promouvoir la tolérance et la bienveillance dans un monde où les hommes sont capables de telles atrocités. Avec pour thème, l’histoire méconnue de cette importante diaspora albanaise en Suisse, Marc Voltenauer nous offre dans Cendres ardentes une enquête palpitante et passionnante d’une force dramatique incontestable qui nous emmène vraiment au bout de l’horreur et dans laquelle le suspense est maintenu jusqu’au bout. Je remercie sincèrement Marc Voltenauer qui, à son habitude, manie avec talent l’art du polar ainsi que les éditions Slatkine Cie pour cette lecture captivante et instructive. Avec Cendres ardentes, l’auteur genevois Marc Voltenauer signe son cinquième polar pour adultes et quel polar ! Tout commence sur la plage de la Maladaire, avec la découverte par une nageuse matinale, d’un sac poubelle à moitié immergé dans les eaux du Léman. Le sac contient la dépouille noir-verdâtre d’un tronc humain sans bras ni jambes et dont manque la tête. Elle sera suivie par d’autres découvertes tout aussi sordides. L’inspecteur Andreas Auer et son équipe est chargé de l’affaire. En parallèle, nous suivons la famille Hoti dont une partie a fui l’Albanie au temps de la dictature d’Enver Hoxha pour s’installer en Suisse et découvrons que Mirjan Hoti, revenu au Montenegro pour enterrer sa femme a été victime de la gjakmarrja, cette vendetta albanaise qui n’a pas de limite dans le temps et qui peut se perpétuer et entraîner un cycle de vengeances sur plusieurs générations. L’inspecteur enquête également sur la disparition de ce chef de famille albanais. Suite à ce meurtre, Sokol Hoti, le frère de Mirjan, venu de Tirana, arrive en Suisse à Bex pour une réunion familiale dont l’objet est la réponse à apporter à cet assassinat. C’est alors que nous découvrons ce Kanun, cette coutume albanaise qui consiste à laver le...
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  • Philcausse 22/05/2024
    Un cadavre qui remonte à la surface du Léman et marc Voltenauer nous plonge dans l'histoire albanaise, en tirant le fil d'une saga familiale qui va nous dévoiler petit à petit une intrigue macabre. Le mystère va s'épaissir au fil des pages avant un final où tout devient enfin limpide.
  • cad25 28/04/2024
    J'ai retrouvé vec plaisir l'inspecteur Auer dans ce roman mais mon ressenti général est mitigé après la lecture. En effet, je me suis plutôt ennuyée lors des trop longues pages relatant les conflits familiaux et les méandres de la vendetta entre les clans albanais. Par ailleurs les descriptions bien trop longues et réalistes des autopsies, tortures et explications l'entomologiste m'ont écœurée plus qu'intéressée et à mon sens, ces détails sordides n'apportent rien au récit
  • mariegil 27/04/2024
    L'auteur nous emmène au bout de l'horreur avec cette nouvelle enquête d'Andreas. Entre L'Albanie et la Suisse une sordide histoire, prostitution, trafic d'organes et cannibalisme sont au programme. L'Albanie et sa dure loi du Kanun. Un combat fratricide entre Sokol et Skënder.. Le plaisir de retrouver la plume de l'auteur pour cette nouvelle lecture.
  • Ogrimoire 02/01/2024
    Dans la chronique consacrée au précédent épisode de la série Auer, Les protégés de Sainte Kinga, j’avais évoqué l’idée que ce roman ressemblait à un tournant, après les trois premiers épisodes. Un tournant vers des intrigues moins familiales, convoquant plus largement des éléments historiques. Et cette nouvelle livraison semble bien confirmer ce virage. Ici, après la Pologne où l’intrigue précédente puisait une partie de ses racines, c’est du côté de l’Albanie, de son histoire et de ses traditions que Marc Voltenauer est allé chercher. La première chose que je me suis dite, c’est que la Suisse doit accueillir un certain nombre d’albanais, et, par voie de conséquence, être confrontée à des problématiques judiciaires avec certains d’entre eux, puisque l’on retrouve la mafia albanaise chez plusieurs auteurs suisses, comme Nicolas Feuz, Joseph Incardona (auteur italo-suisse), et maintenant Marc Voltenauer ! Il faut dire que cette mafia, avec son hyper-violence, ouvre probablement des perspectives aux auteurs de polars… Tout au long du livre, nous alternons donc entre l’enquête confiée à l’équipe d’Andreas Auer et le clan Hoti. Tous les chapitres « albanais » débutent par une citation tirée du Kanun de Lekë Dukagjini. Le Kanun est un recueil (en 12 volumes) de droit coutumier, datant du XVe siècle, est qui fixe toutes les règles de la vie quotidienne – hospitalité, famille, mariage, travail… Le régime dictatorial d’Enver Hoxha a tenté de faire disparaître ces coutumes, mais on l’a vu réapparaître après l’effondrement du régime. Il en existe diverses versions, c’est ici celle qui a été établie sous l’autorité de Lekë Dukgjini, noble et chef de guerre, qui est citée. Les clans albanais d’aujourd’hui, et notamment les clans mafieux, en retiennent essentiellement la gjakmarrje, dont les règles sont décrites dans le 8e livre du Kanun, et qui définit la façon dont un clan peut réagir lorsqu’un de ses membres a été tué par un membre d’un autre clan. On peut en retenir les règles d’une vendetta pure et dure, au nom de l’honneur, ou s’emparer de la possibilité et des règles du pardon. Saurez-vous deviner de quelle partie la mafia a choisi de se prévaloir ? Dans une première partie – et, même si sur le moment le lecteur peut se poser quelques questions -, on suit le rythme de l’enquête. En effet, Andreas Auer et ses collègues n’ont pratiquement aucune piste, aucun fil à tirer. Pour ne pas nous donner l’impression de piétiner, Marc Voltenauer en profite pour nous faire découvrir la démarche même d’une enquête, jusqu’aux schémas de réflexion… c’est vraiment intéressant ! Cela pourra sembler lent à certains, mais c’est probablement ce qu’il y a de plus proche de la réalité d’une enquête. Y compris sur les différents insectes, et la façon dont les légistes et spécialistes peuvent en tirer des informations… évitez juste de lire ces passages pendant un repas… ce ne sont pas les moments les plus ragoutants ! Et puis, tout s’accélère. Et, là, cela devient haletant. Tout semble s’aligner d’un seul coup. Et les pages se mettent à tourner, sans s’arrêter – ben oui, une fois que vous êtes en apnée, vous avez intérêt à ce que ça ne dure pas trop longtemps non plus ! Alors… soyons vraiment exigeants. S’il y avait un – tout petit – reproche à faire à ce livre, c’est que Marc Voltenauer semble avoir hésité à être trop dur avec ses personnages. Peut-être n’a-t-on jamais eu une telle proportions d’acteurs « amateurs » dans un livre de Voltenauer. Et quels amateurs : une bonne sœur, un sourd… Et, bien qu’ils se confrontent, parfois avec un brin de naïveté, à la mafia albanaise dont la violence n’est pas une légende, tous s’en sortent indemnes… presque miraculeusement, serait-on tenté de dire. Enfin, un dernier mot. Juste pour souhaiter que l’auteur garde toute la distance nécessaire avec son héros, et réciproquement. On sait que Marc Voltenauer et Andreas Auer partagent des points communs, cigares, whisky… Mais c’est bien assez !Dans la chronique consacrée au précédent épisode de la série Auer, Les protégés de Sainte Kinga, j’avais évoqué l’idée que ce roman ressemblait à un tournant, après les trois premiers épisodes. Un tournant vers des intrigues moins familiales, convoquant plus largement des éléments historiques. Et cette nouvelle livraison semble bien confirmer ce virage. Ici, après la Pologne où l’intrigue précédente puisait une partie de ses racines, c’est du côté de l’Albanie, de son histoire et de ses traditions que Marc Voltenauer est allé chercher. La première chose que je me suis dite, c’est que la Suisse doit accueillir un certain nombre d’albanais, et, par voie de conséquence, être confrontée à des problématiques judiciaires avec certains d’entre eux, puisque l’on retrouve la mafia albanaise chez plusieurs auteurs suisses, comme Nicolas Feuz, Joseph Incardona (auteur italo-suisse), et maintenant Marc Voltenauer ! Il faut dire que cette mafia, avec son hyper-violence, ouvre probablement des perspectives aux auteurs de polars… Tout au long du livre, nous alternons donc entre l’enquête confiée à l’équipe d’Andreas Auer et le clan Hoti. Tous les chapitres « albanais » débutent par une citation tirée du Kanun de Lekë Dukagjini. Le Kanun est un recueil (en 12 volumes) de droit coutumier, datant...
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