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La Saison des feux
Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 18/04/2019
Éditeurs :
Pocket

La Saison des feux

Fabrice Pointeau (traduit par)
Date de parution : 18/04/2019
Rues bien droites, pelouses au cordeau : rien ne dépasse. À Shaker Heights, banlieue huppée de Cleveland, tout est luxe, calme et sérénité… Dans ce tableau bourgeois, les Richardson ne... Rues bien droites, pelouses au cordeau : rien ne dépasse. À Shaker Heights, banlieue huppée de Cleveland, tout est luxe, calme et sérénité… Dans ce tableau bourgeois, les Richardson ne détonnent pas. Père avocat. Quatre ados sans histoire. La famille modèle. Tout le contraire de leurs nouveaux locataires : Mia... Rues bien droites, pelouses au cordeau : rien ne dépasse. À Shaker Heights, banlieue huppée de Cleveland, tout est luxe, calme et sérénité… Dans ce tableau bourgeois, les Richardson ne détonnent pas. Père avocat. Quatre ados sans histoire. La famille modèle. Tout le contraire de leurs nouveaux locataires : Mia Warren, artiste photographe, anticonformiste et bohême à souhait, et sa fille Pearl. Elles sont aussi nomades que les Richardson sont sédentaires, aussi libres qu’ils sont prisonniers des apparences… Alors qu’au début la cohabitation semble plutôt chaleureuse, insensiblement, les rapports vont se crisper. La tension montera dangereusement… jusqu’à l’embrasement ?

« Céleste Ng a encore une fois dégainé son arme secrète : installer dès les premières pages un climat inquiétant, et réussir à le maintenir jusqu’à la dernière ligne. » Laurence Caracalla – Le Figaro littéraire

 
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EAN : 9782266288415
Code sériel : 17363
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266288415
Code sériel : 17363
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 480
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

 
« Un excellent roman qui déborde largement des frontières du polar et confirme le goût de cette Américaine pour les intrigues plutôt grinçantes. » Pascale Frey, ELLE
 
« Le choc des cultures est au centre de ce roman noir teinté d’ironie où défile une galerie de femmes déboussolées. Un excellent roman sociétal dont le climat évoque parfois Desperate Housewives. » Claire Julliard, L’Obs
 
« Elena incarne l’ordre, la règle, la norme, Mia le désordre, l’instinct et l’art. C’est Apollon versus Dyonisos, Ingres contre Delacroix, la raison face à l’imagination. Ng aborde des questions de femmes, mêle à cela la couleur de la peau dans l’Amérique WASP. » Julie Malaure, Le Point
 
« Celeste Ng n’a pas son pareil pour, d’une petite phrase assassine ou même d’une formule anodine, faire planer une menace qui ne dit pas son nom. Avec une grande maîtrise, Celeste Ng raconte les frustrations des unes, la vulnérabilité des autres, relate sans effet de manches les remises en question qui font grandir, la précarité qui fait plonger. Des pages aussi foisonnâtes qu’envoûtantes. » Laurence Caracalla, Le Figaro littéraire
 
« Avec cette comédie de mœurs acide, Celeste Ng met le feu aux poudres du conformisme en battant en brèche la bien-pensance feutrée de la banlieue cossue où elle-même a grandi. À travers la lutte féroce entre Elena et Mia, elle aborde avec intelligence une question essentielle : quel prix est-on prêt à payer pour sa liberté ? » François Lestavel, Paris Match
 
« Celeste Ng entrelace les histoires, multiplie les portraits de femmes – les mères, les filles, les riches et les modestes -, s’attarde auprès de personnages secondaires qui apportent de la nuance et des doutes aux certitudes si ancrées. Par le jeu d’un récit extrêmement maîtrisé, sans jouer les donneuses de leçon, elle pose les questions fondamentales : qu’est-ce qu’être une femme ? une mère ? Le lecteur observe l’éclosion de ces petits incendies partout et se demande ce qui restera une fois cette « saison des feux » achevée : une terre fertile ou un terrain dévasté ? » L’Express
 
« Captivant, La Saison des feux éveille le Peeping Tom qui sommeille en chacun de nous et nous rend si curieux de connaître ce que les autres prennent tant de soin à cacher. » Le Journal du dimanche
 
« Un roman troublant où s’emboîtent telles des poupées russes les trajectoires de mères et de leurs filles, dont le bonheur dépendra de la capacité à assumer leurs choix. » Pascaline Potdevin, Grazia

« La banlieue huppée brûle aussi. Les lecteurs adorent ce roman où le rêve américain vire au cauchemar. Pareil roman apporte au public la même satisfaction trouble que la lecture d’un conte : le récit dévoile au grand jour une violence latente qu’il conjure du même coup par la grâce de la fiction. » Books

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Givry 06/01/2023
    La première partie de ce roman commence par déstabiliser le lecteur : trois enfants regardent leur maison se consumer sans en souffrir apparemment, la petite dernière a disparu, ils s'en moquent. Les parents arrivent ensuite. Puis le roman reprend les faits précédents et ce retour arrière à la « normalité » est déroutant car tout du long on se demande comment il est possible d'en arriver là, à cet incendie. A cette histoire se greffe une autre histoire, celle d'une mère et de sa fille qui changent de lieu de vie dès que la mère a terminé son projet artistique de photographie. Ce mode de vie intrigue plus le lecteur que ceux que cette famille côtoie. A cette histoire s'ajoute celle de Bebe, une femme chinoise, qui a dû abandonner son bébé parce qu'elle ne pouvait plus subvenir à ses besoins. Les parcours de tous ces gens se rencontrent, se fracassent parfois les uns contre les autres. Une des questions principales de ce roman est comment peuvent cohabiter des gens qui n'ont rien à voir ? Ce roman soulève nombre de questions, la morale et la liberté s'entrechoquent, la poésie et la pureté entrent en collision avec le contrôle et la sécurité. Pour finir, ce livre... La première partie de ce roman commence par déstabiliser le lecteur : trois enfants regardent leur maison se consumer sans en souffrir apparemment, la petite dernière a disparu, ils s'en moquent. Les parents arrivent ensuite. Puis le roman reprend les faits précédents et ce retour arrière à la « normalité » est déroutant car tout du long on se demande comment il est possible d'en arriver là, à cet incendie. A cette histoire se greffe une autre histoire, celle d'une mère et de sa fille qui changent de lieu de vie dès que la mère a terminé son projet artistique de photographie. Ce mode de vie intrigue plus le lecteur que ceux que cette famille côtoie. A cette histoire s'ajoute celle de Bebe, une femme chinoise, qui a dû abandonner son bébé parce qu'elle ne pouvait plus subvenir à ses besoins. Les parcours de tous ces gens se rencontrent, se fracassent parfois les uns contre les autres. Une des questions principales de ce roman est comment peuvent cohabiter des gens qui n'ont rien à voir ? Ce roman soulève nombre de questions, la morale et la liberté s'entrechoquent, la poésie et la pureté entrent en collision avec le contrôle et la sécurité. Pour finir, ce livre offre un récit haletant, plein de rebondissements, tout en étant une mine de réflexion très riche. C'est une vraie claque que j'ai envie de recevoir à nouveau.
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  • NathalC 26/07/2022
    Critique sans concession de notre société occidentale, société qui ne vit que dans le "paraître". Chacun croit être dans son droit, chacun croit avoir la bonne façon de vivre et de voir les choses. En fait, chacun voit surtout par soi et pour soi. Au final, on ne connaît absolument pas l'autre, les autres... On ne connaît pas son passé, sa façon d'être, de voir les choses. Et là est toute la difficulté, vivre sa vie mais ne pas s'imaginer celle des autres, ne pas vouloir diriger la vie des autres. J'ai failli abandonner la lecture de ce roman pendant toute la 1ère partir. Je n'arrivai pas à accrocher aux personnages et à l'histoire. Une fois ils me semblaient sympathiques, et peu de temps après, je n'arrivais pas à les cerner. Puis, à mi-parcours, les pages se sont mises à défiler et je me suis retrouvée dans la tourmente des personnages. Au final, je qualifierai ce roman d'extrêmement intéressant, car au-delà de l'histoire en elle-même et de l'envers du décor que le lecteur découvre, la psychologie des personnages est finement décrite par l'auteur. La complexité de l'être humain, et dans ce livre, la complexité des héroïnes me semble très proche... Critique sans concession de notre société occidentale, société qui ne vit que dans le "paraître". Chacun croit être dans son droit, chacun croit avoir la bonne façon de vivre et de voir les choses. En fait, chacun voit surtout par soi et pour soi. Au final, on ne connaît absolument pas l'autre, les autres... On ne connaît pas son passé, sa façon d'être, de voir les choses. Et là est toute la difficulté, vivre sa vie mais ne pas s'imaginer celle des autres, ne pas vouloir diriger la vie des autres. J'ai failli abandonner la lecture de ce roman pendant toute la 1ère partir. Je n'arrivai pas à accrocher aux personnages et à l'histoire. Une fois ils me semblaient sympathiques, et peu de temps après, je n'arrivais pas à les cerner. Puis, à mi-parcours, les pages se sont mises à défiler et je me suis retrouvée dans la tourmente des personnages. Au final, je qualifierai ce roman d'extrêmement intéressant, car au-delà de l'histoire en elle-même et de l'envers du décor que le lecteur découvre, la psychologie des personnages est finement décrite par l'auteur. La complexité de l'être humain, et dans ce livre, la complexité des héroïnes me semble très proche de la réalité. Quant à la fin, la porte laissée ouverte est le miroir même de nos vies...
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  • CarolinePcqt 10/07/2022
    J'ai lu ce livre suite à la série avec Reese Witherspoon qui m'avait fasciné ! Plusieurs différences entre la série et le livre m'ont poussé à me questionner sur les thématiques de cette histoire : tolérance, féminisme, liens familiaux, racisme, etc... J'ai trouvé cette plongée dans l'univers de deux familles américaines radicalement opposées absolument géniale, très intéressante !
  • ThecosmicSam 19/04/2022
    « La saison des feux » a pour cadre Shaker Heights, une banlieue très cossue de Cleveland aux Etats-Unis. Le genre de coin où toutes les maisons se ressemblent, les pelouses sont toujours tondues au cordeau et les poubelles cachées dans les cours intérieures pour préserver les apparences, car tout y est une question de façade et de réputation. Elena Richardson est parfaitement à son aise dans cet environnement. Ancienne étudiante bourgeoise idéaliste, elle s’est rapidement laissée rattraper par ses envies de confort matériel et émotionnel, a éteint le début de braise qui rougeoyait en elle et a choisi la voie du mariage et de la maternité, laissant, par la même occasion, derrière elle ses ambitions de devenir une journaliste d’investigation pour s’adonner à quelques articles, sans grand intérêt, dans le journal local de Shaker Heights. Pour se donner bonne conscience et tenter de faire le pont avec ses velléités de jeunesse, Elena Richardson accueille, pour trois fois rien, des locataires qu’elle considère comme défavorisées et méritants dans sa résidence secondaire. Cette année, c’est Mia Warren, une mère célibataire, et sa fille, Pearl, a qui elle a décidé de louer. Elena Richardson fantasme son rôle de bonne samaritaine et en attend de la... « La saison des feux » a pour cadre Shaker Heights, une banlieue très cossue de Cleveland aux Etats-Unis. Le genre de coin où toutes les maisons se ressemblent, les pelouses sont toujours tondues au cordeau et les poubelles cachées dans les cours intérieures pour préserver les apparences, car tout y est une question de façade et de réputation. Elena Richardson est parfaitement à son aise dans cet environnement. Ancienne étudiante bourgeoise idéaliste, elle s’est rapidement laissée rattraper par ses envies de confort matériel et émotionnel, a éteint le début de braise qui rougeoyait en elle et a choisi la voie du mariage et de la maternité, laissant, par la même occasion, derrière elle ses ambitions de devenir une journaliste d’investigation pour s’adonner à quelques articles, sans grand intérêt, dans le journal local de Shaker Heights. Pour se donner bonne conscience et tenter de faire le pont avec ses velléités de jeunesse, Elena Richardson accueille, pour trois fois rien, des locataires qu’elle considère comme défavorisées et méritants dans sa résidence secondaire. Cette année, c’est Mia Warren, une mère célibataire, et sa fille, Pearl, a qui elle a décidé de louer. Elena Richardson fantasme son rôle de bonne samaritaine et en attend de la reconnaissance et un bon boost pour son égo. Mais voilà, Mia ne se montre pas aussi reconnaissante que Mrs Richardson le voudrait. Mia est, en effet, tout le contraire de sa bailleresse : artiste, nomade, indépendante, détachée des considérations matérielles et mystérieuse. Une sorte de jalousie commence alors à poindre chez Mrs Richardson face à tant de liberté. Pearl est, quant à elle, à l’inverse de sa mère, fascinée par le monde dans lequel elle vient de mettre le pied. Tout y paraît si facile, les adolescents de son âge semblent tout droit sortis de publicités « Hollister » et ont l’aisance de ceux qui savent déjà que la vie leur sourira. Pearl va alors développer une relation ambiguë avec les enfants de la famille Richardson, tiraillée par un conflit de loyauté entre l’amour qu’elle porte à sa mère, son admiration pour cette famille qui semble parfaite et son envie d’anticipation en s’intégrant à un monde que sa mère exècre. Au fur et à mesure, on sent que les tensions entre les deux mères de famille, qui représentent chacune un milieu différent, s’intensifient jusqu’à ce qu’un évènement mette définitivement le feu aux poudres… Ce livre est essentiellement psychologique. Il ne faut pas s’attendre à de gros rebondissements. C’est davantage une lente montée en pression. « La saison des feux » décrit avec justesse cette lutte des classes qui, malgré les apparences, est toujours latente dans les rapports sociaux. Avec son roman, Céleste Ng s’intéresse également à d’autres grands sujets de société comme l’émancipation des femmes, la maternité ou la transition à l’âge adulte pour une jeune femme et ce que cela implique. Ce sont, en effet, des femmes qui sont au coeur de cette histoire, il est donc normal que leurs préoccupations soient au centre de l’intrigue. Malgré quelques petites longueurs, j’ai beaucoup apprécié cette lecture et ses personnages dont l’intériorité est développée de façon authentique. Je n’ai pas trouvé l’histoire caricaturale, ce que l’on aurait pu craindre initialement. J’ai également aimé le traitement de certains éléments de l’intrigue via l’art (Mia étant une artiste, elle utilise beaucoup la communication non verbale), ce qui est original. Je suis désormais très curieuse de découvrir l’adaptation en série pour savoir comment cette intrigue psychologique a été portée à l’écran.
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  • alienordrb 11/04/2022
    Un magnifique roman noir sur les relations complexes liant deux familles d’horizons différents dans une banlieue aisée et bien pensante de l’Ohio. J’ai été happée par ce récit alliant une atmosphère inquiétante à des personnages uniques et captivants. Mia et Izzy m’ont séduite mais j’ai aussi beaucoup apprécié le réalisme des autres membres de la famille Richardson. Le récit est intense et troublant et brosse un portrait cynique de la bienséance. Il permet de remettre bien des choses en perspective, comme la place de la femme et de la maternité dans notre société. Une tres bonne lecture !
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