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Crépuscule du tourment, volume 1
Date de parution : 07/09/2017
Éditeurs :
Pocket

Crépuscule du tourment, volume 1

Date de parution : 07/09/2017
Quelque part en Afrique subsaharienne, il y a Dio et quatre femmes qui s’adressent à lui : sa mère, la femme qu’il a trop aimée, celle qui partage son existence... Quelque part en Afrique subsaharienne, il y a Dio et quatre femmes qui s’adressent à lui : sa mère, la femme qu’il a trop aimée, celle qui partage son existence et sa sœur. Et lui, il n’entend pas. Qu’importe ! Chacune se raconte pour tenter de comprendre. Les blessures, les... Quelque part en Afrique subsaharienne, il y a Dio et quatre femmes qui s’adressent à lui : sa mère, la femme qu’il a trop aimée, celle qui partage son existence et sa sœur. Et lui, il n’entend pas. Qu’importe ! Chacune se raconte pour tenter de comprendre. Les blessures, les inégalités, les défaillances. Les éblouissements, les orages, les émois. Une lignée compliquée, une ascendance difficile. Leurs vies. Peu à peu, elles lui disent tout pour essayer de désapprendre la colère et les chagrins, apprivoiser le passé, sauver l’avenir et se donner de nouvelles chances.

« Les mots s’embrasent, les corps s’abandonnent, les femmes aiment ou haïssent, font peur souvent, envoûtent toujours. » Fabienne Pascaud – Télérama
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EAN : 9782266273107
Code sériel : 16869
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782266273107
Code sériel : 16869
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 304
Format : 108 x 177 mm

Ils en parlent

« Crépuscule du tourment constitue un roman choral achevé, où chaque personnage déploie en toute dignité sa vérité, la plupart du temps enfouie dans les pages oubliées de l’histoire. » Muriel Steinmetz – L'Humanité.fr
« L'auteur nous fait pénétrer dans un cercle féminin entre sorcellerie et sensualité, coups et blessures, secrets et confessions. Les mots s'embrasent, les corps s'abandonnent, les femmes aiment ou haïssent, font peur souvent, envoûtent toujours. » Fabienne Pascaud – Télérama.fr
« Crépuscule du tourment de Léonora Miano, une œuvre féministe et postcoloniale. » Françoise Alexander – Le Monde.fr

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • metaphorsandtea 22/02/2023
    Une de mes meilleures lectures françaises contemporaines. Un chœur de femmes noires puissant. Le roman est composé de quatre parties, chacune narrée par une femme de la vie de Dio (sa mère, son ex fiancée, son ex, et sa sœur). Elles lui adressent chacune une sorte de lettre ouverte, sur leurs sentiments, sur leurs vies qu’il ignore. C’est puissant et touchant. C’est féministe. La libération de la parole des femmes dans ce roman est grandiose. Les personnages parlent de sujets comme l’amour, le sexe, la misogynie, le rapport a l’autre. Beaucoup de choses sont racontés par des flashbacks, un épisode en particulier est vécu par les quatre personnages. C’est très intéressant. La plume de Leonora Miano est formidable. Chaque personnage a sa propre voix et son propre style. Mais elles ont toutes une prosodie très agréable à la lecture. Un vrai plaisir de lire un roman si bien écrit, avec pourtant des styles d’écritures bien distincts entre les parties. C’est également un roman très politiquement orienté. L’intrigue se passe dans le Continent, jamais nommé mais que nous comprenons être l’Afrique. Il nous immerge dans la culture africaine, à travers sa ville et ses croyances. Mais également dans le Nord, où les personnages ont été faire leurs études. Les contrastes socio-politique entre ces deux endroits se fait ressentir dans tout le roman, la tension est là, palpable. J’ai adoré découvrir une nouvelle facette de la littérature francophone contemporaine en découvrant cette littérature noire et féministe puissante. J’ai hâte de découvrir ces autres romans. 4 étoiles. Une de mes meilleures lectures françaises contemporaines. Un chœur de femmes noires puissant. Le roman est composé de quatre parties, chacune narrée par une femme de la vie de Dio (sa mère, son ex fiancée, son ex, et sa sœur). Elles lui adressent chacune une sorte de lettre ouverte, sur leurs sentiments, sur leurs vies qu’il ignore. C’est puissant et touchant. C’est féministe. La libération de la parole des femmes dans ce roman est grandiose. Les personnages parlent de sujets comme l’amour, le sexe, la misogynie, le rapport a l’autre. Beaucoup de choses sont racontés par des flashbacks, un épisode en particulier est vécu par les quatre personnages. C’est très intéressant. La plume de Leonora Miano est formidable. Chaque personnage a sa propre voix et son propre style. Mais elles ont toutes une prosodie très agréable à la lecture. Un vrai plaisir de lire un roman si bien écrit, avec pourtant des styles d’écritures bien distincts entre les parties. C’est également un roman très politiquement orienté. L’intrigue se passe dans le Continent, jamais nommé mais que nous comprenons être l’Afrique. Il nous immerge dans la culture africaine, à travers sa ville et ses croyances. Mais également dans le Nord, où les personnages...
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  • Madame_lit 25/11/2020
    Chère lectrice, Cher lecteur, Pour le défi littéraire 2020, en octobre, il faut lire un bouquin d’une autrice ou d’un auteur ayant remporté le Grand prix littéraire d’Afrique noire. Léonora Miano s’est vu décerner le prestigieux prix pour l’ensemble de son oeuvre en 2011. J’ai choisi de plonger dans Crépuscule du tourment. Que raconte ce livre? Crépuscule du tourment est un roman choral présentant 4 voix de femmes : Madame, Amandla, Ixora et Tiki. Ces dernières s’adressent à un homme absent, Dio. Ainsi, Madame parle à son fils qui lui en veut de ne pas avoir quitté son époux qui la battait. Elle lui dit que dans cette société, elle a tenté de survivre. Car être femme, c’est mettre à mort son coeur, le museler, n’obéir qu’à la raison. La raison, c’est devenir une épouse et une mère. C’est ployer sous les coups, c’est observer les serpents tapis dans les coins ombragés du jardin. Ensuite, Amandla raconte à Dio ce qu’elle devient. Elle aborde son incompréhension par rapport à leur histoire d’amour. Puis, Ixora, la femme de son ami décédé prend aussi la parole. Elle lui fait part de ses sentiments car elle ne l’aime pas même s’il veut l’épouser. Elle ne veut pas de lui comme époux même s’il a adopté son fils. Finalement, il y a sa soeur qui lui relate leur enfance. Ces femmes vivant en Afrique subsaharienne ont connu la violence des hommes. Elles connaissent les coups, elles ont appris à se taire car c’est la loi du père qui domine. Mais, à ce fils, à cet homme, à ce frère, elles vont aborder leur sexualité. La plupart aime surtout les femmes. Elles sont en quête de leur identité féminine dans un monde l’écrasant. Elles ne sont vivantes que parce qu’elles sont, pour la plupart, des mères. Mais aussi, il est question des traumatismes engendrés par le colonialisme. Ce livre aborde une recherche d’identité. Une recherche d’identité par rapport à sa culture, à son territoire, à l’autre, à soi. Cette quête se vit en amont pour comprendre ce que transportent les gènes, cette «ancestralité ténébreuse». En ce sens, des thèmes comme la violence faite aux femmes, le colonialisme, les tabous sexuels, les enfants des esclaves sont abordés par les narratrices tout au fil des pages. Ce que j’en pense Je n’avais jamais lu de livre de cette écrivaine camerounaise. Je suis bien contente de mon choix. Ce livre nous amène à nous questionner par rapport à l’autre. Car, aujourd’hui, dans notre belle Amérique, le racisme est loin d’être éliminé. Des êtres meurent en raison de la couleur de leur peau sous les balles des policiers. Encore et encore. Ainsi, j’ai bien aimé la réflexion d’Amandla, celle dont Dio était amoureux. Elle parle de son rôle en tant qu’enseignante: Je dis tout cela à mes petites marmailles. Je ne leur cache rien. Les travaux forcés. Les déplacements de populations. Le code de l’indigénat. La ségrégation raciale. Le génocide des Hereros. Le nazisme déjà en gestation qui les a parqués dans des camps de concentration. Oui. Je leur parle de tout cela. Une colère toute légitime monte en eux. Je les calme en expliquant que nous n’avons pas le temps de haïr. Nous ne pouvons nous permettre de gâcher ainsi les forces qui doivent nous servir à rebâtir. Je sais de quoi je parle. J’ai connu l’irrépressible fureur qui s’empare de ceux qui plongent dans les abysses de notre mémoire sémite. Cette douleur si terrible qu’elle se mue en désir de revanche. Coûte que coûte et sur-le-champ. La vengeance. Le cri : Pas de justice pas de paix. (p. 110) Quel sens donné à la valeur de l’existence? J’ai été extrêmement touchée par ces femmes qui ont même osé aimer d’autres femmes. Mais encore, l’écriture de Léonora Miano est très poétique. Elle cherche à dresser le portrait d’hommes et de femmes à travers l’Histoire. Ses mots sont justes, forts, puissants. Elle présente un combat : celui des femmes, celui des siens, celui de soi… elle dénonce pour expliquer sans jamais juger. Une grande écrivaine possédant un talent immense. Je ne peux que vous encourager à lire du Léonora Miano. Par le biais de ses écrits, elle nous livre la mémoire des siens. https://madamelit.ca/2020/10/22/madame-lit-crepuscule-du-tourment-de-leonora-miano/Chère lectrice, Cher lecteur, Pour le défi littéraire 2020, en octobre, il faut lire un bouquin d’une autrice ou d’un auteur ayant remporté le Grand prix littéraire d’Afrique noire. Léonora Miano s’est vu décerner le prestigieux prix pour l’ensemble de son oeuvre en 2011. J’ai choisi de plonger dans Crépuscule du tourment. Que raconte ce livre? Crépuscule du tourment est un roman choral présentant 4 voix de femmes : Madame, Amandla, Ixora et Tiki. Ces dernières s’adressent à un homme absent, Dio. Ainsi, Madame parle à son fils qui lui en veut de ne pas avoir quitté son époux qui la battait. Elle lui dit que dans cette société, elle a tenté de survivre. Car être femme, c’est mettre à mort son coeur, le museler, n’obéir qu’à la raison. La raison, c’est devenir une épouse et une mère. C’est ployer sous les coups, c’est observer les serpents tapis dans les coins ombragés du jardin. Ensuite, Amandla raconte à Dio ce qu’elle devient. Elle aborde son incompréhension par rapport à leur histoire d’amour. Puis, Ixora, la femme de son ami décédé prend aussi la parole. Elle lui fait part de ses sentiments car elle ne l’aime pas même s’il veut l’épouser. Elle...
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  • LeaJolie78 07/10/2020
    Quelque part en Afrique subsaharienne, il y a Dio et quatre femmes qui s'adressent à lui : sa mère, la femme qu'il a trop aimée, celle qui partage son existence et sa sœur. Et lui n'entend pas. Qu'importe ! Chacun se raconte pour tenter de comprendre. Les blessures, les inégalités, les défaillances. Les éblouissements, les inégalités, les émois. Une lignée compliquée, une ascendance difficile.
  • IsisNoire 15/06/2019
    Un livre que j’aurai pu dévorer en un rien de temps...mais que j’ai pris le temps de savourer pour laisser durer le plaisir tellement il est profond ! Il dde une certaine ouverture d’esprit et une maturité suite aux sujets qu’il aborde et auxquels on ne s’y attend pas forcément. Il y a une des protagonistes qui m’a fait l’effet d’une thérapie... ! Histoire à lire bien au chaud blottie dans un coin coocooning ou dans une bulle impénétrable et imperméable. Leonora Miano, la femme au vocabulaire infini. Une plume et une pensée extraordinaire.
  • cdezingues 03/06/2019
    J'ai eu du mal à rentrer dans l'écriture ciselée et précise de Léonora Miano. Mais une fois dedans... Quel bonheur. J'ai ressenti une émotion comme rarement auparavant. Il y a des moments d'une grâce et d'une élégance incroyable. Tout est dit de la solidarité entre femmes, de l'amour, de la beauté du corps. C'est un roman que je relierai avec plaisir. En attendant, je me jette sur l'oeuvre de cette autrice.
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