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Jeu blanc
Christine Raguet (traduit par)
Date de parution : 03/01/2019
Éditeurs :
10/18

Jeu blanc

Christine Raguet (traduit par)
Date de parution : 03/01/2019
Le poignant récit initiatique d’un garçon amérindien dans un Canada discriminatoire.
Cloîtré dans un centre de désintoxication, Saul Indian Horse a décidé de raconter son histoire : son enfance au cœur du Canada, rythmée par les légendes ojibwées, la récolte du... Cloîtré dans un centre de désintoxication, Saul Indian Horse a décidé de raconter son histoire : son enfance au cœur du Canada, rythmée par les légendes ojibwées, la récolte du riz et la pêche ; son exil à huit ans avec sa grand-mère, suite à un hiver particulièrement dur ;... Cloîtré dans un centre de désintoxication, Saul Indian Horse a décidé de raconter son histoire : son enfance au cœur du Canada, rythmée par les légendes ojibwées, la récolte du riz et la pêche ; son exil à huit ans avec sa grand-mère, suite à un hiver particulièrement dur ; son adolescence, passée dans un internat où des Blancs se sont efforcés d’effacer en lui toute trace d’indianité. C’est pourtant au cœur de cet enfer que Saul trouve son salut, grâce au hockey sur glace. Joueur surdoué, il entame une carrière parmi les meilleurs du pays. Mais c’est sans compter le racisme qui règne dans le Canada des années 1970, même au sein du sport national.
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EAN : 9782264072900
Code sériel : 5400
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm
EAN : 9782264072900
Code sériel : 5400
Façonnage normé : POCHE
Nombre de pages : 264
Format : 108 x 177 mm

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Stella54 04/02/2024
    Comme Richard Wagamese m'avait tant émue et impressionnée au travers de son livre Les étoiles s'éteignent à l'aube, je n'ai pas longtemps hésité à me plonger dans la deuxième œuvre de ce canadien ojibwé. J'ai de nouveau été bluffée par son écriture poétique, psychologique et dynamique. Le héro appelé Saul Indian Horse, issu de la nation ojibwé, se retrouve dans un centre de désintoxication dans les années 70, dans lequel on l'incite à raconter son histoire douloureuse pour espérer sortir de son alcoolisme. Enlevé à sa famille, comme tant d'autres jeunes natifs, il se retrouve enfermé dans un internat où des Blancs l'ont violenté jusqu'à ce qu'il oublie sa langue, sa culture et son histoire. C'est là que Saul vivra ses pires traumatismes psychiques, mais c'est aussi dans cet environnement qu'il découvrira le hockey sur glace qui va changer le cours de sa vie. Cela se révélera être une destinée pour lui, puisqu'il sera très doué et rapidement classé parmi les meilleurs dans ce sport national. J'ai apprécié la forme du récit qu'emploie Richard Wagamese, c'est comme si nous suivions en direct et de manière successive les séances de psychothérapie de Saul. Petit à petit le parcours de cet homme se révèle aux lecteurs et tout prend sens en termes de causes/conséquences. Un destin original emprunt de spiritualité et de rudesse, qui dépeint parfaitement l'identité singulière des natifs nord-américains, ainsi que leur passé meurtri qui fige leur présent.Comme Richard Wagamese m'avait tant émue et impressionnée au travers de son livre Les étoiles s'éteignent à l'aube, je n'ai pas longtemps hésité à me plonger dans la deuxième œuvre de ce canadien ojibwé. J'ai de nouveau été bluffée par son écriture poétique, psychologique et dynamique. Le héro appelé Saul Indian Horse, issu de la nation ojibwé, se retrouve dans un centre de désintoxication dans les années 70, dans lequel on l'incite à raconter son histoire douloureuse pour espérer sortir de son alcoolisme. Enlevé à sa famille, comme tant d'autres jeunes natifs, il se retrouve enfermé dans un internat où des Blancs l'ont violenté jusqu'à ce qu'il oublie sa langue, sa culture et son histoire. C'est là que Saul vivra ses pires traumatismes psychiques, mais c'est aussi dans cet environnement qu'il découvrira le hockey sur glace qui va changer le cours de sa vie. Cela se révélera être une destinée pour lui, puisqu'il sera très doué et rapidement classé parmi les meilleurs dans ce sport national. J'ai apprécié la forme du récit qu'emploie Richard Wagamese, c'est comme si nous suivions en direct et de manière successive les séances de psychothérapie de Saul. Petit à petit le parcours de cet homme se révèle...
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  • moussk12 12/01/2024
    Puissant, vivant sont les premiers qualificatifs que je donnerai à ce roman, inspiré de l’histoire personnelle de l’auteur. Un témoignage très dur que Richard Wagamese, indien Ojibwé, fournit à travers l’histoire du jeune Saul. Saul Indian Horse, très attaché à sa grand-mère qui lui a tout appris des traditions de leur peuple, se retrouve seul. La faim et le grand froid canadien ont eu raison de la vieille femme. Emmené dans un internat catholique, il est témoin des sévices corporels et psychologiques de la part des sœurs sur tous les enfants, même de très petits, en vue d’effacer toute trace de leur indianité. Morts et suicides d’enfants ne se comptent plus… Mais Saul sait lire et écrire, il est un enfant réservé et solitaire et échappera ainsi aux sévices quotidiens et se réfugiera dans un sport, le hockey. En effet, les « grands » (environ 14 ans) ont la possibilité de s’entraîner et pratiquer le sport, sous l’égide du père Leboutilier. Saul y trouvera un souffle, une liberté, la beauté des tactiques, l’harmonie des gestes entre la crosse et et le palet. Son talent et sa rapidité le feront remarquer pour jouer en équipe et participer aux tournois. Grâce à ça, il pourra quitter cet internat (qui fermera ses portes en 1969) et sera recueilli par une famille Ojibwé dont le fils est leader de l’équipe les Moose. Saul évoluera dans le sport national devenu sa raison d’être, il progressera tant qu’il sera remarqué par les joueurs Blancs. 1970, à Ontario, le racisme sévit toujours. Un très beau roman qui vous procure toute une palette d’émotions. Un livre difficile à lâcher malgré quelques passages difficiles. Après la lecture de « Les Etoiles s’éteignent à l’aube », ce deuxième roman traduit en français me conforte dans l’idée que Richard Wagamese est un grand écrivain. Puissant, vivant sont les premiers qualificatifs que je donnerai à ce roman, inspiré de l’histoire personnelle de l’auteur. Un témoignage très dur que Richard Wagamese, indien Ojibwé, fournit à travers l’histoire du jeune Saul. Saul Indian Horse, très attaché à sa grand-mère qui lui a tout appris des traditions de leur peuple, se retrouve seul. La faim et le grand froid canadien ont eu raison de la vieille femme. Emmené dans un internat catholique, il est témoin des sévices corporels et psychologiques de la part des sœurs sur tous les enfants, même de très petits, en vue d’effacer toute trace de leur indianité. Morts et suicides d’enfants ne se comptent plus… Mais Saul sait lire et écrire, il est un enfant réservé et solitaire et échappera ainsi aux sévices quotidiens et se réfugiera dans un sport, le hockey. En effet, les « grands » (environ 14 ans) ont la possibilité de s’entraîner et pratiquer le sport, sous l’égide du père Leboutilier. Saul y trouvera un souffle, une liberté, la beauté des tactiques, l’harmonie des gestes entre la crosse et et le palet. Son talent et sa rapidité le feront remarquer pour jouer en équipe...
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  • danielbordeleau1405 18/12/2023
    Un livre poignant; L’enfer des pensionnats autochtones; L’apport du sport comme thérapie On parvient à mieux comprendre les phénomènes de discrimination, de racisme à l’égard des communautés autochtones. Richard Wagamese aurait pu, s’il l’avait voulu, nous présenter davantage de détails concernant les atrocités que les enfants, arrachés à leur nid familial pouvaient vivre. Il savait que ses lecteurs liraient entre les lignes… Le personnage principal (un jeune garçcn), Saul Cheval indien se découvre des talents pour le hockey au pensionnat. Un prêtre lui enseignera les principes du sport et lui accordera des permissions pour exploiter son potentiel à condition qu’il taise certains rapports intimes avec lui… Pas besoin d’en dire plus… Dans ce roman, l’amour du hockey occupe énormément de place (sur les plans tactique et pratique particulièrement). Quelqu’un qui aime le hockey devrait sans doute apprécier ce livre. Beaux passages quand on voit le jeune garçon inventer des moyens pour pratiquer son sport favori. Son amour du hockey lui a peut-être permis d’éviter le suicide… Un livre qui nous fait beaucoup réfléchir sur les travers humains et leurs conséquences dramatiques.
  • germ1tor 14/12/2023
    Un roman presque autobiographique de Richard Wagamese, principalement sur son itinéraire d’Indien Ojibwé enfant et adolescent. Saul a trouvé le hockey sur glace comme exutoire au racisme, aux sévices sexuels endurés à l’orphelinat. Un roman qui interroge gravement sur le sort des « natives » et le rôle des « bonnes oeuvres » catholiques au Canada.
  • leajulien 14/12/2023
    J'ai découvert ce roman par hasard et j'en suis ravie. Il fait partie de mon top 3 de l'année. L'auteur nous fait voyager dans la nature américaine avec ses plaines, ses forêts et ses cours d'eau. Nous découvrons la vie du narrateur, un jeune garçon Ojibwé, de sa plus tendre enfance à l'âge adulte. Il grandit dans sa tribu familiale. Il est très proche de son frère et de sa grand-mère. Sa vie bascule lors de la disparition de son frère, emmené par les blancs. Toute la famille sera impactée par cet évènement, et la fuite sera la seule option pour sauver notre narrateur. Il finira cependant lui-même par être récupéré par des hommes blancs et par intégrer de force un pensionnat pour jeunes amérindiens. Le pensionnat, tenu par des prêtres et des soeurs, ne camoufle pas son objectif : rendre ces enfants le moins indien possible. La vie du narrateur est un calvaire dans ce pensionnat, mais sa découverte du hockey sur glace lui offrira une échappatoire inespérée. J'ai tout de suite été transportée par ce récit. On retrouve une écriture onirique et émotionnelle propre aux récits amérindiens. Que l'on soit fan de hockey sur glace ou non, on se plaît à découvrir les passages sur ce sport autant que les passages plus introspectifs. Un vrai bon roman à déguster avec une boîte de mouchoirs à proximité tout de même. TW : viol, violence, mort.J'ai découvert ce roman par hasard et j'en suis ravie. Il fait partie de mon top 3 de l'année. L'auteur nous fait voyager dans la nature américaine avec ses plaines, ses forêts et ses cours d'eau. Nous découvrons la vie du narrateur, un jeune garçon Ojibwé, de sa plus tendre enfance à l'âge adulte. Il grandit dans sa tribu familiale. Il est très proche de son frère et de sa grand-mère. Sa vie bascule lors de la disparition de son frère, emmené par les blancs. Toute la famille sera impactée par cet évènement, et la fuite sera la seule option pour sauver notre narrateur. Il finira cependant lui-même par être récupéré par des hommes blancs et par intégrer de force un pensionnat pour jeunes amérindiens. Le pensionnat, tenu par des prêtres et des soeurs, ne camoufle pas son objectif : rendre ces enfants le moins indien possible. La vie du narrateur est un calvaire dans ce pensionnat, mais sa découverte du hockey sur glace lui offrira une échappatoire inespérée. J'ai tout de suite été transportée par ce récit. On retrouve une écriture onirique et émotionnelle propre aux récits amérindiens. Que l'on soit fan de hockey sur glace ou non, on se plaît...
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