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Dictator
Natalie Zimmermann (traduit par)
Date de parution : 09/06/2016
Éditeurs :
Plon

Dictator

Natalie Zimmermann (traduit par)
Date de parution : 09/06/2016
Un thriller historique exceptionnel.
À quarante-huit ans, Cicéron, celui qui fut le plus grand orateur de son époque et dont le pouvoir s’étendait même sur César, est  un homme brisé.
Contraint à l’exil, dépossédé de...
À quarante-huit ans, Cicéron, celui qui fut le plus grand orateur de son époque et dont le pouvoir s’étendait même sur César, est  un homme brisé.
Contraint à l’exil, dépossédé de tout, il essaie de comprendre les raisons de son échec.
Mais, selon un de ses propres aphorismes, « tant qu’il y a...
À quarante-huit ans, Cicéron, celui qui fut le plus grand orateur de son époque et dont le pouvoir s’étendait même sur César, est  un homme brisé.
Contraint à l’exil, dépossédé de tout, il essaie de comprendre les raisons de son échec.
Mais, selon un de ses propres aphorismes, « tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. » En échange de la promesse faite à César de le soutenir, il obtient la permission de rentrer en Italie. Une fois à Rome, il revient petit à petit dans l’arène judiciaire, puis au Sénat, et enfin au pouvoir grâce à ses talents d’écriture. Pour un instant bref mais glorieux, le voilà à nouveau l’homme le plus important de la République.
Mais le monde politique est instable et aucun homme d’état, même le plus rusé peut se prévenir de l’ambition et de la corruption des autres.
 
Ce roman revient sur certains des plus célèbres moments-clefs de l’histoire de Rome : la chute de la République, la guerre civile qui a suivi, le meurtre de Pompée et l’assassinat de Jules César. Si son récit est centré sur l’Histoire, le thème qu’il aborde est, lui, intemporel : comment protéger la liberté contre la triple menace de l’ambition personnelle, d’un système électoral dominé par les intérêts financiers, et des guerres coûteuses et sans fin menées en territoire étranger ?
  • « Une œuvre littéraire remarquable. » (Observer)
  • « Un thriller historique exceptionnel. » (The Times)
  • « Superbe. Avec Dictator, Robert Harris confirme qu’il est le maître du thriller, historique et contemporain. » (Daily Mail)
  • « Une histoire exceptionnelle, dramatique, merveilleusement racontée. » (Scotsman)
     
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EAN : 9782259251112
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)
EAN : 9782259251112
Façonnage normé : EPUB2
DRM : Watermark (Tatouage numérique)

Ce qu'en pensent nos lecteurs sur Babelio

  • Des_manga_envoila 30/01/2024
    Tragique, Dictator est une conclusion brillante à cette trilogie sur Ciceron. J'en ai aimé chaque paragraphe. Cette période était assez floue pour moi et j'ai compris énormément sur les figures historiques et les événements qui ont mené la république à sa chute. Des événements qui ont, au final, façonné le monde tel qu' on le connaît aujourd'hui. Ciceron, Tullia, Pompée, Cesar... Faire revivre ces personnages tout en respectant l'empreinte qu'ils ont laissé et les grands événements historiques, c'est le tour de force de Robert Harris. On ne peut s'empêcher d'espérer le meilleur pour Ciceron et sa famille, d'admirer autant qu'on déteste un César impitoyable mais tellement brillant. Quel livre, je ne connaissais pas l'auteur mais je vais lire ses autres œuvres !
  • Antoine_D 12/09/2023
    Troisième et dernier volet de cette série sur Cicéron, Dictator est fidèle aux précédents romans. Nous sommes réellement plongés dans la Rome contemporaine de Cicéron et vivre les complots des différents partis est un réel plaisir. Je trouve néanmoins que l'on se perd parfois a cause du trop grand nombre de personnages avec des noms très proches mais la liste de ces derniers en fin de livre est la bienvenue pour nous aider. Je conseille ce dernier tome de la série aux lecteurs des deux premiers livres sans hésitation.
  • etpuiszut 15/06/2023
    Fin de la vie d'un personnage de l'histoire très vertueux aux yeux de son esclave-biographe, cette histoire est agréable à lire car bien traduite et donc bien rédigée: on la quitte avec regret. Cela donne envie de lire les deux tomes précédents quoique cela représente un important investissement de temps pour un seul auteur qui nous transpose dans son monde avec sa machine á remonter le temps, le monde latin.
  • eaotero 25/09/2022
    C'est pour changer un peu de style de lecture que je me suis penchée sur ce roman historique, et j'ai été ravie de ma découverte. Tout d'abord, je ne savais pas qu'il s'agissait d'un tome 3, mais cela ne m'a gênée en rien. On est immédiatement immergé dans l'histoire, et les rappels sur le passé sont en nombre suffisants pour la compréhension de ce livre seul. On sent vraiment que l'auteur a fait des années de recherche pour écrire ce roman, j'ai appris énormément de choses sur Cicéron que je ne connaissais que très peu en réalité, mais également sur l'histoire de Rome et de l'Italie. J'ai mis un peu plus de temps qu'habituellement pour lire ce livre, sans doute à cause de la densité des informations fournies. Plus qu'un roman, c'est un réel cours d'histoire que je suivais soir après soir. L'écriture reste très fluide malgré les thèmes abordés comme la politique et la guerre, et le format romancé, raconté du point de vue de Tiron, le secrétaire de Cicéron, apporte beaucoup de vie au récit. J'ai vraiment apprécié ce livre et j'en lirai certainement d'autres de cet auteur.
  • Lamifranz 24/08/2022
    Après « Imperium » (2006) et « Conspirata » (2009) Robert Harris clôt sa trilogie sur Cicéron avec ce roman « Dictator » (2015) qui en constitue l’achèvement, et en même temps stigmatise la fin d’une époque (celle de la République) et la préparation d’une autre (l’Empire). L’Histoire n’est pas juste un curseur qui se déplace sur la ligne du Temps. Chaque avancée implique des conséquences personnelles et publiques qui vont au-delà de sa propre personne : la biographie de Cicéron écrite par son secrétaire Tiron, en est un exemple éclatant : on y voit l’évolution d’un homme au milieu de l’évolution d’une nation, l’un influant sur l’autre et vice versa. C’est le propre des grands personnages historiques. Pour évoquer cette période on cite souvent les noms de César et de Pompée, un peu moins celui de Crassus, et on ne mesure pas assez le rôle (important) qu’a joué Cicéron dans ce drame politique qui va mener à l’Empire. Le récit de « Dictator » s'articule en deux parties : l'exil de Cicéron (58 avant J.C. – 47 avant J.C) et le retour à Rome où il sera exécuté (47 avant .J.C. – 43 avant J.C). Tous les hommes politiques vous le diront ou plus exactement ils le feront tout en vous disant le contraire), l’essentiel est de perdurer, et pour perdurer, il n’y a que des alliances, plus ou moins solides, plus ou moins sincères, réversibles à tout moment, qui peuvent vous aider à rester dans le coup. Cicéron l’apprend à ses dépens, il cherche toujours le bon cheval sur qui miser, mais ce n’est jamais le bon, et quand c’est le bon cheval, ce n’est pas le bon moment ! En 60 av J.C., César, Crassus et Pompée forment un premier triumvirat. César propose à Cicéron un poste de prestige (commissaire pour l’attribution de terres en Campanie), mais notre avocat décline l’invitation, se fâchant ainsi l’ami Jules. Il est même poussé à l’exil par Clodius son ennemi de toujours (lui-même manipulé par ledit Jules). Pour l’instant Jules César est en train de conquérir la Gaule (à l’exception d’un petit village peuplé d’irréductibles Gaulois qui résistent encore et toujours à l’envahisseur, vous êtes au courant), c’est à Pompée qu’il revient de mettre de l’ordre dans Rome, où les partisans de Clodius et ceux de Cicéron se livrent une guerre sans merci. Il s’en acquitte tant bien que mal et Cicéron peut revenir, mais il n’a plus rien, ni maison, ni fortune C’est au tribunal, grâce une fois de plus à son art oratoire qu’il parvient à retrouver ses biens et à être indemnisé, malgré les manœuvres dilatoires de Clodius. Cicéron continue à soutenir Pompée, mais César revient en triomphateur. A force de vouloir plaire à tout le monde, on finit par ne plaire à personne. Crassus meurt chez les Parthes. César franchit le Rubicon (comme on dit à Toulous quand on parle du ballon ovale), Pompée et Cicéron et la majeure partie des sénateurs fuient en Grèce, où César les poursuit. A Pharsale Pompée est battu. César est maître du terrain. Cicéron se retire à la campagne pour écrire. Puis c’est au tour de César à quitter la piste : les ides de Mars laissent la République sans chef : Marc-Antoine et Octave se disputent l’héritage. Cicéron, au lieu de se tenir tranquille prend fait et cause pour Octave et invective Marc-Antoine dans ses « Philippiques ». Celui-ci n’apprécie que modérément le talent littéraire de l’orateur, le cite à la proscription et le fait assassiner. D’un roman à l’autre on a pu constater l’évolution de la personnalité de Cicéron : dans ce dernier tome, Cicéron montre bien que la politique a peu à peu éteint les bons côtés de son caractère : il n’a plus cette vision optimiste de l’avenir, les compromissions de toutes sortes et les changements de pieds intempestifs ont jeté un voile d’amertume sur sa pensée, on le sent tiraillé entre un idéal de stoïcisme à l’ancienne, avec en tête une démocratie romaine comme celle des origines, et un réalisme politique où tous les coups sont permis. C’est que Rome a changé : on ne gère pas un territoire aussi grand comme une simple province. Et il n’y a plus de géants comme César ou Pompée. La République romaine, en quelque sorte, est morte avec Cicéron. C’est le message que Robert Harris nous délivre dans cette somptueuse trilogie, indispensable à tous ceux que cette période charnière passionne ou à tout le moins intéresse. Après « Imperium » (2006) et « Conspirata » (2009) Robert Harris clôt sa trilogie sur Cicéron avec ce roman « Dictator » (2015) qui en constitue l’achèvement, et en même temps stigmatise la fin d’une époque (celle de la République) et la préparation d’une autre (l’Empire). L’Histoire n’est pas juste un curseur qui se déplace sur la ligne du Temps. Chaque avancée implique des conséquences personnelles et publiques qui vont au-delà de sa propre personne : la biographie de Cicéron écrite par son secrétaire Tiron, en est un exemple éclatant : on y voit l’évolution d’un homme au milieu de l’évolution d’une nation, l’un influant sur l’autre et vice versa. C’est le propre des grands personnages historiques. Pour évoquer cette période on cite souvent les noms de César et de Pompée, un peu moins celui de Crassus, et on ne mesure pas assez le rôle (important) qu’a joué Cicéron dans ce drame politique qui va mener à l’Empire. Le récit de « Dictator » s'articule en deux parties : l'exil de Cicéron (58 avant J.C. – 47 avant J.C) et le retour à Rome où il sera exécuté (47 avant .J.C. – 43 avant J.C). Tous les hommes politiques vous le...
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