Des livres et moi

"Est-ce que je crois en la magie ? La réponse est oui". Espiègle, indécrottable romantique, Jérôme Attal se définit lui-même comme un enfant. Un enfant pour qui le besoin de raconter des histoires est absolument vital. "J’écris vraiment dès que j’ai la nécessité d’écrire" explique-t-il au micro de notre podcast. Après L’Appel de Portobello Road et 37, étoiles filantes, Jérôme Attal est de retour en librairie avec La petite sonneuse de cloches, roman historique mêlant habilement les époques et dans lequel deux histoires d’amour brûlantes se confondent. Romantique on vous dit. Il raconte :

"J’ai l’impression que le premier truc quand on écrit c’est de s’intéresser soi-même à ce qu’on raconte. J’ai donc toujours besoin d’y glisser mes préoccupations, mes amours ou mes non-amours, mes coups de cœur ou mes rencontres, des choses fugitives, des choses qui me touchent, qui brûlent, que je trouve trop grandes ou incandescentes pour moi".

"C’est très important de rire"

Dans ses livres, Jérôme Attal cultive un goût pour la poésie et la joie. Un véritable parti-pris, comme il l’explique au micro de notre podcast : "La plupart du temps, j’essaie d’être un peu drôle et léger. Je pense à me distancer de mon chagrin. Je ne suis pas là pour rajouter du chagrin supplémentaire à ce que la vie donne déjà. C’est très important de rire". Et d’ajouter :

"Je trouve ça très beau de mettre des choses plus apaisantes dans les livres par rapport à la violence du monde. Ça m’apaise d’avoir un livre dans les mains quand je trouve ce monde trop violent. C’est un luxe de pouvoir écrire des livres qui permettent à des gens d’oublier un peu leurs soucis".